La République bananière de Pierre Assouline (26/06/2005)

Crédits photographiques : Daneil Munoz (Reuters).
Je ne puis résister au plaisir de reproduire dans la Zone le message que j'ai reçu hier, de la part de Noël Blandin, message qui, à mon sens, illustre en tout premier lieu ce maljournalisme patiemment étudié par Jean-Pierre Tailleur. Je ne suis guère étonné du reste de constater pareille mésaventure (et ses développements à venir, n'en doutons point), puisque tout ce que j'ai pu lire, badigeonné à la hâte par la truelle souplinienne, a toujours été à mes yeux entaché d'approximations, de ridicules banalités, de consternantes redites et, bien souvent, de profondes sottises. Ce n'est pas tout puisque notre paraît-il littéraire journaliste, qui n'a probablement pas lu une seule ligne de Heidegger mais a au moins l'honnêteté toute minimale de le concéder à ses détracteurs, n'en tombe pas moins dans le risible piège de la polémique de fond de caniveau lorsqu'il se fait le relais d'accusations (et bien sûr, manie typiquement française, c'est-à-dire collectiviste plutôt que collégiale, des stupides, détestables et immondes pétitions qui n'ont pas tardé à suivre lesdites accusations) portées contre le philosophe.
Voici donc, ci-dessous, le message en question, plus qu'explicite il me semble même s'il concerne un futur qui, permettez-moi de vous le dire, restera un conditionnel : il serait en effet tout simplement inadmissible que Pierre Assouline et ses petits amis journaliers, sous prétexte de développer un site à l'américaine hébergé par Le Monde (ce que laisse entendre Livres-Hebdo), usurpe une identité qui n'est pas la sienne et qu'à mon sens il illustre d'ailleurs bien pathétiquement. Car enfin, dois-je rappeler à mes lecteurs, morceau choisi (si je puis dire, avec Bokassa...) de la tolérance républicaine affichée par ce petit roitelet des lettres illettré, que je ne puis, par exemple, émettre quelque jugement que ce soit sur les commentaires soupliniens, puisque j'en ai été banni sans avoir je crois fait preuve de la moindre attitude insultante, m'étant borné au contraire à faire remarquer la nullité stylistique et intellectuelle de la plus grande partie des textes rédigés par notre journaliste bananier ?
Le numéro 607 du magazine Livres-Hebdo, daté du 24 juin 2005, contient en page 10 un article signé de M. Daniel Garcia sur M. Pierre Assouline, mentionnant à plusieurs reprises les termes La République des Lettres pour désigner le blog publié par ce dernier sur le site du journal Le Monde. Ce blog a également été référencé sous ce titre sur divers annuaires.
L'utilisation du titre La République des Lettres par M. Assouline et le journal Le Monde est illégale. Il s'agit d'une contrefaçon de marque. La République Internationale des Lettres est en effet une marque déposée, enregistrée auprès de l'INPI sous le numéro 93483830 depuis le 16 octobre 1993. Aucune utilisation ou exploitation même non commerciale de ces termes n'est autorisée.
Il est surprenant que des journalistes professionnels spécialisés dans l'édition (MM. Assouline et Garcia) ainsi que des journaux de référence (Le Monde et Livres-Hebdo), qui ne peuvent ignorer l'existence de la vraie République des Lettres, s'engagent dans une telle usurpation d'un titre de presse. Le blog de M. Pierre Assouline ne peut légalement pas prétendre au titre de République des Lettres et il est manifestement abusif de sa part d'entretenir une confusion avec le véritable journal en ligne qui se trouve ici.
La République des Lettres est un journal d'information culturelle, de débat intellectuel et de critique littéraire fondé par l'éditeur Noël Blandin en 1994. L'édition mensuelle sur papier était tirée à 20 000 exemplaires et diffusée en kiosques de 1994 à 1998 (50 numéros publiés). Le site web est actuellement édité par l'entreprise Noël Blandin Presse Edition (NBPE) / République Internationale des Lettres. Il est actif sur Internet depuis juin 1996 (soit 8 ans avant le blog de M. Assouline) et compte actuellement une moyenne de 20 000 visiteurs uniques par jour.
Noël Blandin.

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