Maljournalisme, 2, par Jean-Pierre Tailleur (18/02/2008)

Crédits photographiques : Niranjan Shrestha (Associated Press).
«Mais écrire sans conviction des mots vides pour pouvoir exhiber du papier couvert d’écriture, cela m’est encore impossible».
Carlo Michelstaedter, Lettre à Enrico Mreule, Épistolaire (Éditions de L'Éclat, 1990), p. 187.


Un travail lié à une expérience personnelle

Après ce résumé du contenu de mes travaux, pourquoi, comment, d’où, voire de quel droit Bévues de presse est-il né ? Ces questions constituent une manœuvre de diversion pour beaucoup de journalistes. Elles ne leur viennent pas autant à l’esprit devant une critique de l’architecture française ou de la presse… américaine. Ceci étant, ces interrogations sont tout à fait légitimes et je me dois d’y répondre.
Mon souci de comparer les pratiques journalistiques de plusieurs pays tient probablement au bain biculturel dans lequel je suis né, argentin du côté maternel et français du côté paternel. Je suis né à Buenos Aires et ai passé l’essentiel de mon enfance dans la région de Montpellier, d’où également mon attention pour les quotidiens non parisiens, ignorés dans la plupart des critiques du journalisme. Après un cursus scolaire des plus classiques, j’ai étudié à Sup de Co Lyon, aujourd’hui appelée École de Management de Lyon, ce qui m’a facilement – et trop mécaniquement – conduit à démarrer ma carrière professionnelle dans une grande banque internationale. J’ai véritablement découvert le métier de reporter six années plus tard, le cap des 30 ans passés alors que mon employeur, la Société Générale, m’avait expatrié aux États-Unis.
C’est en effet à New York, où j’ai vécu trois ans comme analyste de crédit puis deux comme rédacteur, que ma nouvelle vocation s’est substituée à celle, factice, pour la finance. L’école de journalisme de Columbia University – la plus célèbre Outre-Atlantique – m’a permis de m’initier intensément au métier d’enquêteur il y a maintenant plus de dix ans. Mais les analyses de risques bancaires ont été une formidable école de la rigueur, aussi, m’accoutumant bien avant la J school à me forger une opinion sur la base de faits vérifiés et re-vérifiés.
Une fois la maîtrise de Columbia en poche, j’ai commencé à collaborer avec une multitude de journaux comme Le Monde diplomatique, La Dépêche du Midi, L’Expansion. J’ai même été le correspondant de TeVeO, un mensuel people paraguayen assez ridicule auquel j’envoyais des potins en espagnol sur les stars nord-américaines. De retour à Paris, j’ai été embauché par les magazines économiques Management et L’Usine Nouvelle tout en me consacrant empiriquement à l’analyse de certaines caractéristiques du journalisme à la française. Plus tard, plusieurs mois passés à Barcelone m’ont également permis de mieux connaître la presse d’un pays latin, proche de la France, et de publier quelques articles dans des journaux espagnols.
Ce regard critique a été impulsé Outre-Atlantique grâce à un de mes professeurs de Columbia, chargé d’un cours de journalisme comparatif, l’écrivain italien Furio Colombo, devenu par la suite patron du journal L'Unità. Il a été aiguisé aussi par la lecture régulière d’enquêtes sur un même thème publiées par le New York Times et Le Monde ou Le Figaro. Cela m’a permis de comparer certaines pratiques de la presse française (qui pouvaient m’agacer) et américaine (dont le chauvinisme et le manque de hauteur intellectuelle pouvaient me désespérer). Je repérais des qualités et des défauts des deux côtés de l’océan, tout en notant de temps en temps quelques horreurs journalistiques, côté français surtout.
Je me souviens notamment d’une enquête de l’hebdomadaire Le Nouvel Économiste fin 1993, lue par hasard à la bibliothèque de l’Alliance française de New York. Il s’agissait d’un article de trois pages sur la presse américaine, plein de hargne, de mauvaise foi, verbeux et mal sourcé. Je donnais alors des cours à des étudiants français venus passer une année à Manhattan pour y étudier les métiers de la communication et discutais souvent avec eux de la concision et de la précision dans l’écriture. Cette enquête pouvait facilement se présenter sur deux pages tout en conservant la même quantité d’informations. Je m’étais attelé à cet exercice en tentant d’améliorer le style, aussi. Le texte récrit n’était peut-être pas du niveau d’un prix Pulitzer, mais j’étais persuadé qu’il ne m’aurait pas valu les remontrances publiques de mes professeurs de Columbia, contrairement à la version publiée à Paris.
Je repérais aussi des enquêtes médiocres dans les grands journaux américains, évidemment, mais il s’agissait surtout de papiers exprimant un point de vue bien identifié. Je pense encore à ce reportage malhonnête d’un auteur à succès, Michael Lewis, contre la J school. Il avait été publié dans l’hebdomadaire progressiste The New Republic à la fin de mes études, avec le même acharnement, la même mauvaise foi que l’article du Nouvel éco ou que le livre du duo Péan-Cohen contre Le Monde une décennie plus tard. Ce papier avait d’ailleurs valu à Michael Lewis une volée de bois vert des étudiants et des professeurs de la J school, excessivement corporatiste.
En tant que soldat de la presse, rédacteur pigiste ou salarié, j’ai eu des satisfactions qui ne m’ont jamais fait regretter la banque. L’écriture, pour laquelle je ne pense pas avoir de talent et de goût particulier, m’attirait moins que l’esprit de découverte, en éveil, que ce nouveau métier demandait. La démarche qui consistait à s’imprégner régulièrement d’une thématique nouvelle, à dimension plus humaine que financière, me passionnait. Après l’année passée à Columbia, j’ai fait mes premières armes dans un hebdomadaire d’actualité destiné à la communauté française des États-Unis. Mais en tant que freelance, je me suis surtout spécialisé dans les enquêtes longues, portant sur des thèmes dont je n’étais pas spécialiste au départ. Il y a eu notamment deux articles sur la culture hispanique aux États-Unis, publiés dans les mensuels Le Monde diplomatique et Hommes & Migrations. Le journalisme économique m’a ensuite permis de couvrir beaucoup de sujets abscons mais qui présentaient des challenges finalement très motivants, des nouvelles techniques de management établies par des consultants aux innovations technologiques chez les fabricants de matériaux.
Je n’avais pas choisi la presse économique mais c’est la seule qui me permettait d’être salarié par un journal. En 1994, de retour en France, aucun rédacteur en chef ne s’est intéressé à la centaine d’articles multi-thématiques que j’avais déjà publiés. C’est la Société Générale, pas le diplôme de Columbia, qui m’a permis de faire partie du sérail pendant quatre ans, au sein de deux journaux économiques. Ne voyant pas de possibilité de travail dans les rédactions qui couvraient les sujets de société qui m’intéressaient le plus, j’ai naturellement pris une voie parallèle en me lançant dans une énorme enquête sur le métier d’informer.

Malbouffe et maljournalisme

Mon livre a été écrit sans animosité et ne contient pas d’attaques personnelles ou spécieuses, je crois. Il est issu d’un exercice qui me semblait d’autant plus exaltant qu’il consiste à explorer un terrain laissé vierge, surtout en France. Les journaux télévisés sont fréquemment l’objet de notes critiques dans des émissions spécialisées ou dans la presse écrite, mais pas cette dernière. Le métajournalisme appliqué aux journaux imprimés représente le summum de la profession, par conséquent, même s’il convient de se concentrer sur les plats (les articles) dans un premier temps, par manque de moyens et pour rester le plus neutre possible. Cela évite d’être trop complaisant avec les amis cuisiniers (journalistes) ou de se laisser obnubiler par l’ambiance dans les cuisines (les rédactions).
Le contact avec certaines cuisines peu regardantes sur la confection de leurs plats m’a également intrigué. Une de mes premières collaborations avec une publication française alors que je vivais encore à New York, Le Spectacle du monde, a été particulièrement riche en enseignements. Ce mensuel conservateur m’a en effet commandé un long article sur le chômage aux États-Unis, mais une fois l’enquête effectuée, son directeur François d’Orcival n’a pas voulu la reconnaître. Cet incident a été très fâcheux car il m’a fait perdre un mois, et il était probablement dû à une mauvaise gestion des correspondants étrangers. Le prétexte employé par François d’Orcival pour ne pas s’en expliquer a cependant été très intéressant. Le responsable des rédactions du Spectacle du monde et de Valeurs actuelles a tout simplement dénigré mon enquête sans jamais revenir sur son contenu, la décrétant non conforme à [ses] exigences. Elle était abondamment et précisément sourcée, pourtant, contrairement à beaucoup d’articles de ses collaborateurs. Mais à l’inverse de ce qui se passe en restauration, les rédactions discutent peu de méthodologie pour confectionner les meilleurs produits. On s’intéresse plus au menu (au choix des sujets), aux pas de porte (aux pages de couverture) qu’à la qualité des plats faits maison (aux enquêtes). Plus tard, en tant que lecteur, je noterai souvent beaucoup de laisser-aller dans les enquêtes de Valeurs actuelles, emblématique et digne d’être signalé dans l’essai.
La légèreté d’un chef de service dans une rédaction où j’ai travaillé quelques années plus tard a également constitué un signal intriguant. Ses articles étaient parsemés de citations dont l’anonymat était rarement justifié, en effet. Elles étaient abusivement attribuées à un observateur ou à un responsable quand ce n’était pas un industriel concurrent ou un cadre dirigeant. À l’instar d’autres confrères, je m’étonnais que ce manque de rigueur ne soit pas sanctionné ou au moins condamné. Mais la direction de cette rédaction était plus sensible à la productivité de ses collaborateurs qu’à la densité de leurs enquêtes. Le rédacteur en question a même été le lauréat d’un prix du meilleur article de l’année dans sa spécialité, pour un travail assez négligé. J’imaginais mal un cadre de la Société Générale réalisant impunément, durant de longues années et avec les éloges de sa profession, des analyses de risque en partie bidonnées et lues par des milliers de gens. Ces parallélismes avec la banque ou la gastronomie sont peut-être spécieux mais ils méritent au moins discussion...
Par la suite, durant la longue gestation du livre, d’autres piges m’ont fait connaître des péripéties éclairantes. Notamment lorsque L’Événement, un magazine de gauche cette fois-ci, a dénaturé mon article consacré à la communauté juive d’Iran. Peu avant sa publication, le 15 juillet 1999, on avait appris l'arrestation de 13 Iraniens juifs soupçonnés d’espionnage au profit d’Israël. Mon reportage à Téhéran, Ispahan et Chiraz sur cette communauté d’environ 25 000 âmes, voire 50 000 selon des estimations moins sûres, m’avait conduit au constat suivant : on peut pratiquer le judaïsme dans le pays des ayatollahs du moment que l’on n’affiche pas de liens avec l’État hébreux. L'hebdomadaire (alors sans son suffixe du jeudi) a respecté ce texte qui correspondait à une actualité brûlante. Mais Georges-Marc Benamou, son directeur, a titré l'article 50 000 juifs menacés de mort, sans concertation et sans point d’interrogation, généralisant à partir des 13 inculpations restées isolées et obscures. Il n’y a pas eu de peines capitales, finalement, en partie grâce à une campagne de soutien internationale lancée depuis Paris.
Pendant trois semaines, de nombreux Iraniens juifs (une douzaine) ou pas m’avaient confié que le judaïsme était toléré dans leur pays, selon eux. J’étais toutefois prédisposé à croire le contraire, ayant été affecté par les attentats antisémites de Buenos Aires, commandités par des chiites selon des procureurs argentins (115 morts en 1992 et 1994). Mais des soirées comme celle passée au sein d’une famille rencontrée à la sortie d'une des synagogues de Téhéran, avec dîner kasher et port de la kippa, m’avaient poussé à nuancer. Le métier de reporter a aussi l’immense mérite d’être propice aux retours sur ses préjugés, du moins pour ceux qui essayent de bien le pratiquer.

L’irrespect de la vérité issue du terrain

Cette mésaventure des 50 000 menaces de mort n’est pas qu’anecdotique mais elle n’est toutefois pas généralisable à l’ensemble d’une profession. Le rédacteur en chef de L’Événement qui m’avait commandé l’article, un transfuge de l’Agence France Presse, était contre ce titre bidon. Cela étant, il n’a pas eu le courage de s’y opposer et cette histoire est révélatrice. Elle illustre une infirmité journalistique très française, qui consiste à négliger les résultats d’une enquête et à ne pas savoir reconnaître l’ambiguïté : ces situations grises, claires ou foncées mais ni noires ni blanches.
L’irresponsabilité de L’Événement était d’autant plus grave que la plupart des lecteurs se contentent de lire les titres. En outre, les trois juifs iraniens dont je citais les noms ont été mis en risque, vivant sous un régime dont je rappelais aussi la dureté. J’ai ainsi été victime, une nouvelle fois, du manque de respect pour le métier et pour les lecteurs. Prompts à habiller la réalité par compassion pour les victimes du moment, les sursauts moraux de certaines rédactions se substituent souvent à la recherche sur le terrain. Pensant combattre les intégristes religieux, Georges-Marc Benamou s’est comporté comme eux, quelques mois avant la disparition de l’hebdomadaire (1).
Le dopage d’informations peut être suicidaire pour un journal sérieux, car il ne peut pas fidéliser les lecteurs qui ne se laissent pas gruger deux fois. Mais l’inconséquence de L’Événement ne s’est pas arrêtée à ce mensonge. Quelques jours plus tard, mon correspondant dans ce journal m’a proposé de retourner à Téhéran pour y couvrir une révolte des étudiants à mes frais et à mes risques, sans rire. J’avais pour seule contrepartie immédiate l’engagement verbal d’être publié et l’espoir d’être payé un jour…
Cela valait-il la peine de courir derrière les piges proposées par des gens si peu sérieux ? Étais-je prêt à continuer de prendre des risques, physiques ou financiers, comme lors de mon déplacement au Kosovo en juin 1999 pour une petite agence de presse barcelonaise ? Je commençais à en douter, et à envisager de passer à une forme de dissidence. Le temps de me consacrer librement et entièrement à un projet de critique comparative et documentée de notre culture journalistique, plus pragmatique et complète que celles déjà parues.
Cette décision de me mettre en retrait de la profession se confirmait quelques semaines plus tard, grâce à une commande du Nouvel Économiste pour couvrir les élections en Catalogne espagnole. Cette pige me permettait de financer en partie des déplacements devenus fréquents, dans cette région-nation dont je découvrais avec admiration les journaux locaux. Le directeur de la rédaction Jean-Michel Quatrepoint souhaitait que je présente un des candidats, le socialiste et ancien maire de Barcelone Pasquall Maragall, comme le grand favori. Je partageais cette opinion au début de l’enquête, mais celle-ci m’a permis d’observer une situation beaucoup plus nuancée. Le sortant Jordi Pujol conservait beaucoup de soutiens et il a effectivement été réélu président de la Catalogne, par une très courte majorité (Pasquall Maragall n’accédera à ce poste qu’en 2003).
Mes interlocuteurs au Nouvel éco ont attendu le dernier moment avant de céder à ma demande de respecter l’équilibre du papier. Ils m’ont inutilement fait passer des heures difficiles, me menaçant de ne pas publier un reportage qui avait demandé beaucoup de travail. Plutôt que d’en contester les résultats, ils faisaient valoir la culture hispanique de Jean-Michel Quatrepoint. Or, sans parler de ma propre proximité culturelle avec les Espagnols, ils auraient pu vérifier facilement si j’avais enquêté comme il faut en contactant quelques personnes citées dans le papier. C’était le fait du rédac-chef, la version presse du fait du Prince, tel que je l’avais vécue avec L’Événement et avec d’autres journaux. Une forme journalistique du Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire, qui a tant fait jaser les rédactions dans les débuts de la présidence mitterrandienne. Le signe d’une culture qui se montre moins respectueuse du terrain dans l’information que du terroir dans la restauration.
Maljournalisme toléré et occulté d’un côté et malbouffe fustigée et discutée de l’autre, mais il faut se préserver du tous pourris. J’ai également travaillé pour des rédacteurs qui ont respecté scrupuleusement les résultats de mes enquêtes, dans toutes sortes de journaux. C’est le cas de Serge Halimi au Monde diplomatique, par exemple, un journaliste et un mensuel qui peuvent pourtant être très dogmatiques. J’ai été agréablement pris à contre-pied lors de ces collaborations que j’ai abandonnées pour des raisons financières, principalement.

Un profil idoine pour critiquer la presse française

Mes travaux ont ainsi été confortés par quelques expériences personnelles, positives ou négatives, non exposées dans Bévues de presse, mais dont j’ai tiré des leçons constructives. L’essai s’est surtout alimenté par la lecture fortuite de journaux, progressivement et pragmatiquement. J’avais la chance d’avoir un profil qui aurait pu intéresser un consultant pour faire un rapport sur le maljournalisme : plusieurs années d’expériences au sein de rédactions économiques parisiennes ainsi que la pratique du métier de reporter pour des journaux très divers, sans pourtant être du sérail. Ayant peu de proches dans les publications généralistes critiquées, les risques de parti-pris étaient limités. Montpellier, Barcelone, Buenos Aires et New York m’avaient également habitué à ne pas limiter ma vision du journalisme au microcosme de la presse parisienne à l’instar de ces rédactions obnubilées par le duo Chirac-Jospin lors des dernières élections présidentielles.
Je ne souhaitais cependant pas mener cette traversée de l’océan entièrement seul. Tout au long du processus qui a conduit à la parution de l’essai, j'ai sollicité les conseils dans les milieux de l'édition comme dans ceux de la presse afin de trouver le ton le plus juste. Mais en vain, à l’exception de quelques personnes auxquelles je serai toujours reconnaissant. Le sujet laissait froid certains amis ou les faisait ricaner, qu’ils fussent journalistes ou pas. Le projet leur semblait délirant et en même temps, leur manque d’arguments pour me le prouver ne faisait que m’encourager. J’ai malgré tout été agréablement surpris par d’autres proches qui ont critiqué très pertinemment les premières bribes de mes travaux. Ils ne connaissaient souvent rien à la presse, pourtant, et consacraient peu d’écoute aux débats de société, entre un travail chronophage et des loisirs destinés à oublier les soucis. Mais j’appréciais beaucoup leur bon sens car le futur livre était autant destiné à des gens comme eux qu’aux journalistes.
Ensuite, bien après, quand Le Seuil m'a proposé de signer un contrat, j’ai enfin pu bénéficier des recommandations d’un professionnel, Patrick Rotman. On connaît la suite.

Note
(1) Le rédacteur en chef du mensuel du Consistoire juif de France m’a invité à en témoigner (Information juive, juillet-août 2002). Une démarche particulièrement honnête et courageuse, car il s’agissait d’un malheureux exemple de pro-judaïsme aveugle dans une presse française souvent suspecte de partialité contre Israël.

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