Le dernier travail de Platon, par Francis Moury (16/05/2009)
LRSP (livre reçu en service de presse).
À propos de : Marcel Piérart, Platon et la cité grecque-Théorie et réalité dans la constitution des «Lois» (un volume de 570 pages, deuxième édition augmentée d'une postface, Les Belles lettres, coll. «Anagôgê», 2008).
À propos de : Marcel Piérart, Platon et la cité grecque-Théorie et réalité dans la constitution des «Lois» (un volume de 570 pages, deuxième édition augmentée d'une postface, Les Belles lettres, coll. «Anagôgê», 2008).
Note bibliographique préliminaire : les citation de Platon, sauf mention particulière, proviennent soit des Œuvres complètes, texte grec et traduction française, de l'édition des Belles lettres, Collection des Universités de France publiée sous les auspices de l'association Guillaume Budé, en treize tomes répartis en vingt-cinq volumes parus de 1920 à 1956, soit des Œuvres complètes en traduction française seule par Léon Robin et Joseph Moreau, édition Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade-N.R.F. 1950 en deux volumes, soit, plus rarement, des Œuvres en traduction française seule par Émile Chambry et Robert Baccou, éd. Garnier-Flammarion en huit volumes. Il arrive que ces traductions soient retouchées ou corrigées suivant les choix philologiques du commentateur, dans le cas d'une citation de seconde main.
«Il est clair que les choses ont par elles-mêmes un certain être permanent, qui n'est ni relatif à nous ni dépendant de nous. Elles ne se laissent pas entraîner ça et là au gré de notre imagination; mais elles existent par elles-mêmes, selon leur être propre et conformément à leur nature.»
Platon, Cratyle, 386 e.
«Peut-on citer pour l'État un plus grand mal que celui qui le divise et d'un seul en fait plusieurs, et un plus grand bien que celui qui l'unit et le rend un ?
- On ne le peut.
- Or ce qui unit, n'est-ce-pas la communauté de la joie et de la douleur, lorsque, dans la mesure du possible, tous les citoyens se réjouissent ou s'affligent également des mêmes succès et des mêmes disgrâces ?
- Assurément si, dit-il.
- Au contraire ce qui divise, n'est-ce pas l'égoïsme de la joie et de la douleur, quand les uns sont au désespoir et les autres au comble de la joie de ce qui arrive soit à l'État soit à des particuliers ?»
Platon, République, V 462 a.
«On dirait un homme qui, ayant à nourrir un animal grand et fort, après en avoir observé minutieusement les mouvements instinctifs et les appétits, par où il faut l'approcher et par où le toucher, quand et pourquoi il est le plus hargneux et le plus doux, à propos de quoi il a l'habitude de pousser tel ou tel cri, après avoir appris tout cela par une fréquentation prolongée, donnerait à son expérience le nom de science, en composerait un traité et se mettrait à l'enseigner, sans savoir véritablement ce qui dans ces maximes et ces appétits est beau ou laid, bien ou mal, juste ou injuste, ne jugeant de tout cela que d'après les opinions du gros animal, appelant bonnes les choses qui lui font plaisir, mauvaises celles qui le fâchent.»
Platon, République, VI 493 a.
«Mégille et Clinias, il n'est pas possible encore de faire des lois sur cet objet, avant que les membres de ce Conseil suprême aient été formés : alors il sera temps de fixer l'autorité qu'ils doivent avoir. Pour le présent, et si nous voulons que l'entreprise réussisse, il faut la préparer par l'instruction et de fréquents entretiens... Nous commencerons d'abord par faire choix de ceux qui seront propres à la garde de l'État, par leur âge, leurs connaissances, leur caractère et leur conduite. Après quoi, pour les sciences qu'ils doivent apprendre, il n'est aisé ni de les inventer soi-même ni d'en prendre leçon d'un autre qui les aurait inventées. De plus, il serait inutile de fixer par des lois le temps où l'on doit commencer et finir l'étude de chaque science : car ceux même qui s'appliquent à une science ne peuvent savoir au juste le temps nécessaire pour l'apprendre que quand ils se sont rendus habiles dans cette science. C'est pourquoi, puisque tout cela n'en sera pas moins obscur, quand nous en parlerions au présent, il est inutile d'en parler, et cette obscurité vient de ce que tout ce qu'on en pourrait dire avant le temps n'éclaircirait rien.»
Platon, Les Lois, XII 968 c (traduction de Brochard in Victor Brochard, Études de philosophie ancienne et de philosophie moderne, recueillies et précédées d'une introduction par Victor Delbos, nouvelle éd. Vrin, coll. Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie, §9, 1926), p. 162.
«[...] les Idées sont des relations organisées ou déterminées selon des types plus simples, qui sont les Nombres idéaux; de même les choses sensibles sont des relations déterminées et organisées selon des types, moins simples sans doute que les précédents, mais simples pourtant, qui sont les Idées. Les choses sensibles imitent l'organisation des Idées, comme les Idées imitent celle des Nombres idéaux. [...] Un Cosmos vivant intermédiaire, modelé sur le Vivant-en-soi; ce Cosmos composé d'une Âme et d'un corps indissolublement unis l'un à l'autre et se correspondant par leurs déterminations arithmétiques et géométriques, lesquelles sont elles-mêmes des réalités intermédiaires; dans l'Âme de ce Cosmos, les Idées, mais déchues de leur transcendance; les Idées trouvant un commencement d'existence concrète dans ce que ce Cosmos intermédiaire, doué d'un corps géométrique, possède d'analogue au Sensible; bref l'existence, ainsi établie, d'une réalité mixte participant de l'Intelligible et servant de fondement au Sensible, les liant ainsi l'un à l'autre, élevant par conséquent vers l'Intelligible ce qui est par essence rebelle à l'Intelligibilité, – voilà ce qui paraît découler du rapprochement et de l'interprétation des assertions éparses d'Aristote.»
Léon Robin, La théorie platonicienne des Idées et des Nombres d'après Aristote (réédition Georg Olm, Hildeisheim 1963, reproduction photomécanique de l'édition originale française Félix Alcan de 1908), pp. 591-594.
Platon, Cratyle, 386 e.
«Peut-on citer pour l'État un plus grand mal que celui qui le divise et d'un seul en fait plusieurs, et un plus grand bien que celui qui l'unit et le rend un ?
- On ne le peut.
- Or ce qui unit, n'est-ce-pas la communauté de la joie et de la douleur, lorsque, dans la mesure du possible, tous les citoyens se réjouissent ou s'affligent également des mêmes succès et des mêmes disgrâces ?
- Assurément si, dit-il.
- Au contraire ce qui divise, n'est-ce pas l'égoïsme de la joie et de la douleur, quand les uns sont au désespoir et les autres au comble de la joie de ce qui arrive soit à l'État soit à des particuliers ?»
Platon, République, V 462 a.
«On dirait un homme qui, ayant à nourrir un animal grand et fort, après en avoir observé minutieusement les mouvements instinctifs et les appétits, par où il faut l'approcher et par où le toucher, quand et pourquoi il est le plus hargneux et le plus doux, à propos de quoi il a l'habitude de pousser tel ou tel cri, après avoir appris tout cela par une fréquentation prolongée, donnerait à son expérience le nom de science, en composerait un traité et se mettrait à l'enseigner, sans savoir véritablement ce qui dans ces maximes et ces appétits est beau ou laid, bien ou mal, juste ou injuste, ne jugeant de tout cela que d'après les opinions du gros animal, appelant bonnes les choses qui lui font plaisir, mauvaises celles qui le fâchent.»
Platon, République, VI 493 a.
«Mégille et Clinias, il n'est pas possible encore de faire des lois sur cet objet, avant que les membres de ce Conseil suprême aient été formés : alors il sera temps de fixer l'autorité qu'ils doivent avoir. Pour le présent, et si nous voulons que l'entreprise réussisse, il faut la préparer par l'instruction et de fréquents entretiens... Nous commencerons d'abord par faire choix de ceux qui seront propres à la garde de l'État, par leur âge, leurs connaissances, leur caractère et leur conduite. Après quoi, pour les sciences qu'ils doivent apprendre, il n'est aisé ni de les inventer soi-même ni d'en prendre leçon d'un autre qui les aurait inventées. De plus, il serait inutile de fixer par des lois le temps où l'on doit commencer et finir l'étude de chaque science : car ceux même qui s'appliquent à une science ne peuvent savoir au juste le temps nécessaire pour l'apprendre que quand ils se sont rendus habiles dans cette science. C'est pourquoi, puisque tout cela n'en sera pas moins obscur, quand nous en parlerions au présent, il est inutile d'en parler, et cette obscurité vient de ce que tout ce qu'on en pourrait dire avant le temps n'éclaircirait rien.»
Platon, Les Lois, XII 968 c (traduction de Brochard in Victor Brochard, Études de philosophie ancienne et de philosophie moderne, recueillies et précédées d'une introduction par Victor Delbos, nouvelle éd. Vrin, coll. Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie, §9, 1926), p. 162.
«[...] les Idées sont des relations organisées ou déterminées selon des types plus simples, qui sont les Nombres idéaux; de même les choses sensibles sont des relations déterminées et organisées selon des types, moins simples sans doute que les précédents, mais simples pourtant, qui sont les Idées. Les choses sensibles imitent l'organisation des Idées, comme les Idées imitent celle des Nombres idéaux. [...] Un Cosmos vivant intermédiaire, modelé sur le Vivant-en-soi; ce Cosmos composé d'une Âme et d'un corps indissolublement unis l'un à l'autre et se correspondant par leurs déterminations arithmétiques et géométriques, lesquelles sont elles-mêmes des réalités intermédiaires; dans l'Âme de ce Cosmos, les Idées, mais déchues de leur transcendance; les Idées trouvant un commencement d'existence concrète dans ce que ce Cosmos intermédiaire, doué d'un corps géométrique, possède d'analogue au Sensible; bref l'existence, ainsi établie, d'une réalité mixte participant de l'Intelligible et servant de fondement au Sensible, les liant ainsi l'un à l'autre, élevant par conséquent vers l'Intelligible ce qui est par essence rebelle à l'Intelligibilité, – voilà ce qui paraît découler du rapprochement et de l'interprétation des assertions éparses d'Aristote.»
Léon Robin, La théorie platonicienne des Idées et des Nombres d'après Aristote (réédition Georg Olm, Hildeisheim 1963, reproduction photomécanique de l'édition originale française Félix Alcan de 1908), pp. 591-594.
La réédition (brochée, sobre mais augmentée) de cette thèse de doctorat sur Platon et la cité grecque – Théorie et réalité dans la constitution des «Lois», parue initialement en 1974 sous les auspices de l'Académie royale de Belgique, nous offre une belle occasion de remettre en lumière le dernier dialogue, monumental et sans doute inachevé, aussi obscur et difficile que fondamentalement beau, de Platon.
Il se tient dans l'ombre de La République, n'est lu que par les spécialistes et les universitaires platonisants, rarement par le grand public cultivé. Peut-on le lui reprocher ? Il est, en général, à peine mentionné en classe de terminale, et lorsqu'il l'est, on en parle brièvement comme d'une sorte d'appendice tardif de La République, à but davantage pratique et concret et, par conséquent, plus ample et détaillé. Dire cela n'est pas faux mais s'en tenir à cette lecture univoque et cursive, c'est se priver d'un des plus sublimes délires de toute l'histoire de la pensée politique, de l'un des plus secrets et des plus subtils aussi, en dépit de son cheminement apparemment paisible. Car, si la présentation et la progression des Lois sont assurément beaucoup moins dramatiques voire moins fines et littéraires – en apparence – que celle de dialogues plus célèbres en France comme le Gorgias ou Le Banquet, elles obéissent pourtant à une logique interne admirable et constituent d'une manière absolue le monument final de tout le platonisme.
Découvrir Les Lois à travers une telle thèse, c'est la découvrir par son aspect concret le plus apparent, le plus simple, le plus reposant, celui de l'histoire des institutions. C'est un moment nécessaire de sa découverte : Louis Gernet qui l'avait introduit aux Belles Lettres dans la collection des C.U.F. n'était-il d'ailleurs pas un spécialiste de cette histoire des institutions et ne fut-il pas le père spirituel des travaux de Jean-Pierre Vernant sur les rapports anthropologiques du mythe et de la pensée ainsi que de leurs conséquences sur les régimes politiques, juridiques, moraux voire métaphysiques des Grecs ? Piérart fut aussi l'élève du bon historien de la philosophie Marcel de Corte et il revendique cette paternité universitaire vigoureusement, signalant au passage la reprise par Jacqueline de Romilly dans La loi dans la pensée grecque (Les Belles lettres, coll. Études anciennes, série grecque, 1971), d'un certain nombre de thèses initialement posées par de Corte. Par ailleurs, aussi bien dans son introduction que dans sa postface récente, lorsque Piérart doit évoquer le sens philosophique des Lois, il ne commet pas d'erreur, n'avance rien qui ne soit soigneusement pesé par la tradition et le dernier état des recherches universitaires.
Il faut donc commencer par là. L'immédiateté de ce commencement signe aussi la nécessité de le surmonter car des institutions de son temps, Platon retient deux choses : ce qu'il connaît et ce qu'il veut. Il utilise des matériaux légendaires, mythiques, réels aussi : lois, institutions, cultes, droit pénal, droit civil, droit agraire, droit de la guerre, relations internationales sont des instruments destinés, entre ses mains, à créer tout autre chose que ce qui est ou que ce qui fut. Il n'est même pas certain que cela puisse être : Platon le dit plusieurs fois, lui qui a tenté à trois reprises de faire réaliser sa cité idéale. Mais il ajoute que cela n'a guère d'importance : l'essentiel est d'avoir commencé à constituer un modèle, certes inférieur à celui de La République d'une certaine manière mais supérieur d'une autre car il bénéficie de la médiation du Politique, le moyen-terme nécessaire à la compréhension profonde de la trilogie politique de Platon, chronologiquement constituée autant que logiquement par ces trois dialogues : La République, Le Politique, Les Lois.
Piérart, en nous munissant d'une liste importante des passages cités, d'un index analytique des matières, d'une bibliographie de 1974 et d'une bibliographie additionnelle mise à jour (1), d'une table des matières minutieusement détaillée, de notes très nombreuses, de figures géométriques (notamment p. 22, celle, circulaire, de la cité des Lois), enfin d'une postface récente assez fouillée, nous permet de découvrir ou de redécouvrir Les Lois d'une manière plus concrète que ne le permettaient les éditions purement philosophiques classiques. Les discussions historiques et techniques qu'il annexe souvent en note, sans parler du corps de l'étude, sont très riches : plusieurs pages sont ainsi consacrées au problème de l'origine et du sens possible du choix du nom des habitants de la cité des Lois : elle est nommée plusieurs fois «la cité des Magnètes». Ce simple exemple permet de fascinantes ouvertures autant historiques (Platon l'athénien s'est inspiré assez souvent de sa patrie mais aussi de Sparte, modèle universel à son époque, et de la Crète) que mythologique (le peuple des Magnètes vouait peut-être un culte au dieu Apollon). Sa thèse est donc pour nous une belle occasion de revenir sur ce dernier dialogue de Platon, ad augusta per angusta, comme disaient les Romains. En effet, l'objet de la thèse de Piérart, ancien membre étranger de l'École française d'Athènes, professeur d'histoire de l'antiquité à l'Université suisse de Fribourg, est initialement d'une grande modestie : comparer les institutions préconisées par Platon dans son dernier et monumental dialogue avec leur modèles législatifs grecs, utilisés comme référence historique tant théorique (la Constitution d'Athènes appartenant au corpus aristotélicien, les fragments de lois cités par les orateurs contemporains) que pratique (les témoignages des historiens, des inscriptions) et, à partir de cette comparaison méticuleuse, tenter de découvrir ce que Platon a conservé et ce qu'il a critiqué de sa propre civilisation, au terme de sa vie comme au terme de son œuvre.
Travail modeste disons-nous – il ne couvre pas d'une manière totale son objet, comme Piérart le reconnaît lui-même : il se voulait et se veut encore un simple commentaire historique – mais qui aboutit tout de même à la grande question : pourquoi Platon a-t-il écrit Les Lois ? On croit connaître les réponses à cette question si on est un tant soit peu versé dans les études platoniciennes. La première réponse et la plus classique est que Platon savait que ni La République ni Le Politique, ses deux traités politiques antérieurs, ne pouvaient aisément avoir de portée pratique. Il le reconnaissait lui-même puisqu'il avait écrit que La République telle qu'il l'avait décrite ne pourrait être peuplée que de Dieux ou d'enfants de Dieux. Quant aux thèses relatives à l'art royal du Politique et son emploi paradigmatique du mythe de l'âge d'or durant lequel Cronos gouverne directement le monde, il semblait aussi l'éloigner de la vie quotidienne. Pourtant Platon persiste et signe au crépuscule de sa vie (il aurait dicté le livre oralement, ce qui explique certaines difficultés d'interprétation) comme de son œuvre, et ses meilleurs commentateurs l'ont compris : Les Lois se posent bien dans la parfaite continuité de la pensée politique platonicienne, comme en témoigne ce simple passage : «Nous devons imiter par tous les moyens la vie légendaire du temps de Cronos et obéir à tout ce qu'il y a en nous de principes immortels pour y conformer notre vie publique et privée, administrer d'après eux nos maisons et nos cités, donnant à cette dispensation le nom de lois. Mais si un individu, une oligarchie ou encore une démocratie [...] venaient à régner sur une cité ou un particulier en foulant aux pieds Les Lois, alors, je le répète, il n'est pas de salut possible», in Lois, V 713 e.
Non seulement Les Lois se posent dans cette continuité politique mais elles s'y posent métaphysiquement d'une manière exprimée par leur construction littéraire propre et par plusieurs endroits de leur contenu. Nous devons ici passer la main à Victor Brochard qui l'a démontré dans un article mentionné dans notre note bibliographique infra. Inutile, en effet, de refaire ce qui fut bien fait, ni de croire nécessaire d'inventer ce qu'on peut simplement découvrir.
(1) Note bibliographique :
Alors qu'on y trouve une honorable quantité de références, il y manque, assez inexplicablement, deux études importantes :
− Victor Brochard, Les «Lois» de Platon et la théorie des Idées, initialement parue dans la revue L'Année philosophique, treizième année 1902-1903, pp. 1-17, puis intégrée par Victor Delbos dans l'indispensable recueil posthume de Brochard, Études de philosophie ancienne et de philosophie moderne (nouvelle éd. Vrin, coll. B.H.P., §9, 1926).
− Pierre Lachièze-Rey, Les idées morales, sociales et politiques de Platon (seconde éd. Vrin, coll. B.H.P., 1951).
Ces deux lacunes ne sont pas réparées par la bibliographie additionnelle qui couvre la période 1975 à 2008.
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