René Girard est le Messie et Jésus-Christ est son prophète, 2, par René Pommier (18/05/2010)

Crédits photographiques : John Isaacs.

Rappel
René Girard est le Messie et Jésus-Christ est son prophète, 1.

Non content de prétendre que l’attirance d’Hérode pour Hérodiade relève du désir mimétique, René Girard pense que tout l’épisode constitue une «extraordinaire illustration» du pouvoir de contagion du désir mimétique : «Plus le mimétisme s’exaspère, plus sa double puissance d’attraction et de répulsion augmente, plus il se transmet rapidement d’un individu à un autre sur le mode de la haine. La suite constitue une illustration extraordinaire de cette loi : «La fille de ladite Hérodiade entra et elle dansa, et elle plut à Hérode et à ses convives. Alors le roi dit à la jeune fille : “Demande-moi ce que tu voudras, je te le donnerai.” Et il lui fit un serment : “Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume !” Elle sortit et dit à sa mère : “Que faut-il demander ? – La tête de Jean le Baptiste” répondit celle-ci. Rentrant aussitôt en hâte auprès du roi, la jeune fille lui fit cette demande : “Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean-Baptiste.”» (1).
De ce récit, René Girard tire d’abord la conclusion que le désir d’Hérodiade d’obtenir la tête de Jean-Baptiste se transmet instantanément à sa fille : «L’offre d’Hérode déclenche quelque chose d’étrange. Ou plutôt l’étrange est qu’elle ne déclenche rien […] Salomé n’a pas de désir à formuler. L’être humain n’a pas de désir qui lui soit propre; les hommes sont étrangers à leurs désirs; les enfants ne savent pas que désirer et ils ont besoin qu’on le leur apprenne; Hérode ne suggère rien à Salomé puisqu’il lui offre tout et n’importe quoi. C’est bien pourquoi Salomé le plante là et va demander à sa mère ce qu’il convient de désirer» (2).
On le voit, René Girard ne craint pas de transformer le texte de l’Évangile pour le rendre plus conforme à sa théorie. Chez Marc, Salomé dit à sa mère : «Que faut-il demander ?» Dans l’Évangile selon René Girard, elle lui demande «ce qu’il convient de désirer». S’agit-il d’un coup de pouce volontaire ou d’une distraction ? Comme toujours dans ces cas-là, il est impossible de trancher. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse d’une falsification délibérée ou d’une erreur causée par l’envie de voir à tout prix sa thèse confirmée par le texte, dans l’un et l’autre cas, on ne peut qu’être porté à se méfier d’un commentateur malhonnête ou partial. Mais il y a mieux, ou plutôt pire. Car, un peu plus loin, René Girard fera comme si Marc avait effectivement fait dire à Salomé «Que faut-il désirer ?» : «Le “Que faut-il désirer,” de Salomé montre qu’en cet instant Hérodiade ou n’importe qui pourrait désigner n’importe qui» (3). Et de nouveau lorsque, analysant l’épisode des démons de Gérasa, il commentera la phrase : «Légion est mon nom car nous sommes beaucoup», il écrira ceci : «comme tous les coups de génie de Marc, comme la question de Salomé à sa mère : “Que faut-il désirer ?” cette juxtaposition du singulier et du pluriel dans la même phrase peut passer pour une espèce de maladresse» (4). On le voit, une fois de plus, René Girard ne craint pas de qualifier un auteur de génial pour la seule raison qu’il emploie un mot ou une formule qui semblent aller dans le sens de sa thèse. En soi, c’est déjà passablement ridicule, mais dans le cas présent, ça l’est encore beaucoup plus puisque l’auteur en question n’a pas employé le mot que René Girard lui prête. Et l’on ne saurait s’en étonner : il faut être René Girard pour avoir l’idée de faire dire à quelqu’un : «Que faut-il désirer ?» Car personne ne demande jamais : «que faut-il désirer ?» L’absurdité d’une telle question saute aux yeux : on ne désire pas sur commande. Personne ne se pose jamais la question de savoir s’il faut ou s’il ne faut pas désirer et encore moins de savoir ce qu’il faut désirer.
René Girard reconnaît, il est vrai, que l’on peut se demander si, en l’occurrence, il s’agit bien d’un désir mimétique. Ce moment d’hésitation ne dure, bien sûr, pas longtemps : «Mais est-ce bien un désir que la mère transmet à la fille ? Salomé ne serait-elle pas seulement une intermédiaire passive, une enfant sage qui exécute docilement les commissions terribles de sa maman ? Elle est beaucoup plus et la preuve, c’est la précipitation dont elle fait preuve aussitôt que sa mère a parlé. Son incertitude disparaît et elle change du tout au tout. Les observateurs attentifs, tel le père Lagrange, ont bien noté cette différence d’allure mais ils n’ont pas compris ce qu’elle signifiait. […] Aussitôt, en hâte tout de suite… Ce n’est pas sans intention qu’un texte aussi avare de détails multiplie les signes d’impatience et de fébrilité. Salomé s’inquiète à l’idée que le roi, dégrisé par la fin de la danse et le départ de la danseuse, pourrait revenir sur sa promesse. Et c’est le désir en elle qui s’inquiète; le désir de sa mère est devenu le sien. Le fait que le désir de Salomé soit tout entier copié sur un autre désir n’enlève rien à son intensité, bien au contraire : l’imitation est plus frénétique encore que l’original» (5).
Une fois de plus, René Girard constate avec satisfaction que, lorsqu’ils sont «attentifs», ses prédécesseurs peuvent parfois, comme le père Lagrange, apercevoir certaines choses sans pourtant en comprendre la signification. Ce privilège est réservé au seul René Girard. Mais outre qu’on peut lui contester, comme je ne cesse de le faire, le brevet de lecteur «attentif» qu’il se décerne ici indirectement, l’interprétation qu’il donne de l’empressement que met Salomé à accomplir la commission de sa mère est loin d’être aussi évidente qu’il le pense. Il admet d’ailleurs qu’on puisse avoir quelque mal à accepter l’idée qu’un désir se transmette aussi rapidement et aussi facilement : «Si fulgurante que puisse être la transmission du désir d’un individu à un autre, on l’imagine mal ne reposant que sur la brève réponse de la mère à la question posée par la fille. Ce schématisme déconcerte tous les commentateurs. Matthieu le premier n’en a pas voulu; entre l’offre d’Hérode et la réponse de Salomé il a supprimé l’échange de la mère et de la fille; il en a vu la gaucherie, il n’en a pas reconnu le génie ou il en a jugé l’expression trop elliptique pour être retenue. Il nous dit simplement que la fille est “endoctrinée” par la mère» (6).
On peut d’abord être surpris que René Girard dise que Matthieu «a vu la gaucherie» de la formulation de Marc , mais «n’en a pas par reconnu le génie». Il faudrait savoir si c’est un trait de génie ou une gaucherie. Car cela peut difficilement être les deux à la fois. Mais passons. René Girard s’est sans doute mal exprimé. Il voulait probablement dire : «il a cru y voir une gaucherie, il n’en a pas reconnu le génie». Quoi qu’il en soit, ce que Matthieu, et après lui les commentateurs, ont considéré comme une maladresse est, au contraire, pour René Girard, un véritable trait de génie qui traduit le caractère «fulgurant» de la transmission du désir maternel. On peut pourtant douter que la hâte avec laquelle Salomé s’acquitte de la commission de sa mère s’explique bien ainsi. Car l’empressement que met Salomé à demander à Hérode la tête de Jean-Baptiste, elle le met aussi à rapporter cette tête à sa mère, comme le montre la suite du récit de Marc : «Et aussitôt le roi envoya un garde en lui ordonnant d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla et le décapita dans sa prison; puis il apporta la tête sur un plat et la donna à la fillette, et la fillette la donna à sa mère». René Girard cite ce passage mais il se ne veut pas voir qu’il ne va pas dans le sens de sa thèse. Pour ma part, je vois dans le laconisme du récit («il […] la donna à la fillette, et la fillette la donna à sa mère»), non pas de la sécheresse, mais un nouveau trait de génie destiné à bien nous faire comprendre que Salomé n’a que faire de la tête de Jean-Baptiste et qu’elle ne l’a demandée à Hérode que pour faire plaisir à sa mère. Elle se comporte bien comme «une enfant sage qui exécute docilement les commissions terribles de sa maman».
Pour essayer de mieux nous convaincre que Salomé ne s’est pas contentée de transmettre la commission de sa mère, mais a bien repris à son compte le désir de celle-ci, René Girard prétend qu’en demandant «la tête de Jean-Baptiste» Hérodiade avait eu recours à une métaphore que Salomé, subitement gagnée par le goût du sang, avait prise à la lettre : «Quand Hérodiade répond à sa fille : “La tête de Jean-Baptiste”, elle ne songe pas à la décollation. En français comme en grec, demander la tête de quelqu’un c’est exiger qu’il meure, un point c’est tout. C’est prendre la partie pour le tout. La réponse d’Hérodiade ne constitue pas une allusion à un mode d’exécution déterminé […] Même si Hérodiade entendait suggérer la type de mort qu’elle suggère pour le prophète quand elle s’écrie : “La tête de Jean-Baptiste”, on ne peut en conclure qu’elle voudrait tenir cette tête dans ses mains, qu’elle désire l’objet physique. Même dans les pays à guillotine, demander la tête de quelqu’un comporte une dimension rhétorique méconnue par la fille d’Hérodiade. Salomé prend sa mère au mot. Elle ne le fait pas exprès. Il faut être adulte, on le sait, pour distinguer les mots et les choses. Cette tête est le plus beau jour de sa vie» (7).
René Girard prétend que Salomé, parce qu’elle est jeune et confond les mots et les choses, se trompe en prenant à la lettre la réponse de sa mère. Mais il pourrait bien commettre un anachronisme. Certes ! de nos jours, du moins dans les pays où la peine de mort existe encore, quand on réclame la tête de quelqu’un, on veut seulement qu’il soit condamné à mort et exécuté selon la modalité fixée par la loi qui ne doit être la décapitation que très rarement, mais il en allait tout autrement dans l’antiquité gréco-romaine ou juive. L’histoire biblique comporte un certain nombre d’histoires de tête coupées, celle de Goliath, celle d’Holopherne, etc. Dans le cas présent, la haine que Jean-Baptiste inspire à Hérodiade est si profonde qu’il y a tout lieu de penser qu’elle veut effectivement qu’on lui apporte sa tête. De toute façon, même si Salomé s’était trompée en prenant à la lettre la demande de sa mère, cela ne prouverait pas qu’elle fait sien le désir de sa mère et va même plus loin qu’elle dans la soif de sang, mais plutôt que, comme le suggère René Girard elle est encore trop jeune pour bien «distinguer les mots et les choses».
René Girard croit apparemment utile à son propos d’insister sur le fait que Salomé ne se contente pas d’exiger d’Hérode la tête de Jean-Baptiste, comme sa mère le lui a demandé, mais précise qu’il faut la lui apporter «sur un plat» : «Avoir Jean-Baptiste en tête est une chose, écrit René Girard, avoir sa tête sur les bras en est une autre. Salomé s’interroge sur la meilleure façon de s’en débarrasser. Cette tête fraîchement coupée, il faudra bien la déposer quelque part et le plus raisonnable est de la poser sur un plat. C’est la platitude même que cette idée, c’est un réflexe de bonne ménagère» (8). René Girard veut sans doute faire preuve d’un humour qui hélas ! ne lui est guère habituel, mais il ne semble pas se rendre compte que ce «réflexe de bonne ménagère» ne cadre guère avec l’image qu’ils veut nous donner d’une Salomé saisie par la frénésie du désir mimétique. Si cela avait été le cas, elle aurait plutôt désiré tenir cette tête ensanglantée dans ses mains. René Girard affirme que le fait que Hérodiade demande «la tête de Jean-Baptiste» ne permet pas d’ «en conclure qu’elle voudrait tenir cette tête dans ses mains». Si rien n’est moins sûr en ce qui concerne Hérodiade, Salomé, elle, ne songe apparemment qu’à s’en débarrasser au plus vite sans avoir à la toucher.
Non content de prétendre que Salomé est aussitôt gagnée par le désir de sa mère, René prétend que tous les convives sont à leur tour gagnés par le désir de Salomé : «Dire que la danse plaît non seulement à Hérode mais à tous ses convives, c’est dire qu’ils épousent tous le désir de Salomé; ils ne voient pas dans la tête de Jean-Baptiste cela que la danseuse réclame seulement, ou le scandale en général, le concept philosophique du scandale, qui d’ailleurs n’existe pas, chacun y voit son scandale à lui, l’objet de son désir et de sa haine. Il ne faut pas interpréter le oui collectif à la décollation comme un assentiment poli, un geste d’amabilité sans portée véritable. Les convives sont tous également envoûtés par Salomé; et c’est tout de suite, en hâte qu’il leur faut la tête de Jean-Baptiste; la passion de Salomé est, devenue la leur. Mimétisme toujours» (9). Comment ne pas trouver que ces affirmations, parfaitement gratuites, totalement dénuées de fondement sont véritablement ahurissantes ? «Dire que la danse plaît non seulement à Hérode mais à tous ses convives c’est dire qu’ils épousent tous le désir de Salomé», affirme René Girard. Mais pour qu’on pût commencer seulement à se demander si, en applaudissant la danse de Salomé, les convives n’approuvaient pas et n’appuyaient pas son désir d’avoir la tête de Jean-Baptiste, il aurait d’abord fallu que Salomé la demandât à Hérode avant de danser et non après. Au moment où elle danse, personne ne peut savoir qu’elle va demander la tête de Jean-Baptiste et elle–même n’en a pas la moindre idée. Par la suite, Marc ne dit plus un seul mot sur l’attitude des convives. Comment donc, René Girard peut-il interpréter sans la moindre raison comme un «oui collectif à la décollation» les applaudissements qui saluent la danse de Salomé ? Comment peut-il affirmer qu’il ne faut pas y voir «un assentiment poli, un geste d’amabilité sans portée véritable», mais la preuve qu’ils épousent tous le supposé désir de Salomé ? «Comment peut-il écrire qu’ «en épousant le violent désir de Salomé, tous les convives ont l’impression de satisfaire également le leur ?» (10). Comment peut-il prétendre qu’ils sont pris d’une véritable frénésie meurtrière : «c’est tout de suite, en hâte qu’il leur faut la tête de Jean-Baptiste» ?
Après avoir affirmé que Salomé était aussitôt gagnée par le désir de sa mère, puis que tous les convives étaient eux aussi gagnés par le désir de Salomé, il ne restait plus à René Girard qu’à affirmer qu’Hérode lui-même était finalement gagné par le désir général : «Le désir se fait plus meurtrier à mesure qu’il avance et qu’il affecte plus d’individus, la foule des convives par exemple. C’est ce désir le plus bas qui l’emporte. Hérode n’a pas le courage de dire non à des invités dont le nombre et le prestige l’intimident. Autrement dit il est mimétiquement dominé. Les invités comprennent toute l’élite de l’univers hérodien. Un peu plus haut, Marc avait pris soin de les énumérer par catégories : les grands de la cour, les officiers et les principaux personnages de Galilée. Il cherche à nous suggérer leur énorme potentiel d’influence mimétique; de même le récit de la passion énumère toutes les puissances de ce monde coalisées contre le Messie. La foule et les puissances se rejoignent et se confondent. C’est de cette masse que vient le supplément d’énergie nécessaire à la décision d’Hérode. C’est toujours la même énergie qui propulse notre texte, manifestement mimétique, partout […] Les invités réagissent tous mimétiquement. Au stade suprême de la crise mimétique, ils fournissent le type de foule qui peut seule intervenir décisivement. Quand il y a foule unanimement meurtrière, la décision appartient toujours à cette foule. Subjugué par la pression formidable, Hérode ne fait guère qu’entériner nolens volens la décision de cette foule, comme Pilate un peu plus tard. En cédant à cette pression il se perd lui-même dans la foule; il n’est que le dernier des individus qui la composent» (11).
On pourrait d’abord faire remarquer que les propos de René Girard ne sont pas très clairs. On croit d’abord comprendre qu’Hérode est gagné à son tour par la contagion du désir mimétique, mais René Girard nous dit finalement qu’il cède nolens volens à la pression de la foule. Et, quand on dit que quelqu’un fait quelque chose nolens volens, on suggère généralement qu’il agit plutôt nolens que volens. On aimerait donc savoir, si en donnant l’ordre de décapiter Jean-Baptiste, Hérode fait ce qu’à l’origine il ne voulait faire à aucun prix, mais qu’il désire faire maintenant parce qu’il épouse lui aussi à son tour le désir de tous les autres, ou s’il se décide finalement à faire ce qu’il n’a toujours pas envie de faire, mais qu’il se croit obligé de faire.
Quoi qu’il en soit, si l’on se fie à ce que dit l’évangéliste plutôt qu’à ce que dit René Girard, il est clair qu’Hérode n’est nullement gagné par le désir de faire mourir Jean-Baptiste, mais qu’au contraire il répugne toujours profondément à faire ce que finalement il décide de faire. René Girard a raison de penser que la présence des convives joue certainement un rôle et sans doute un rôle primordial dans la décision d’Hérode, mais ce n’est pas celui qu’imagine. S’il prend cette décision ce n’est nullement comme le croit René Girard parce qu’il épouse le désir des convives, puisque ce désir n’existe pas. Ce n’est pas donc pas non plus parce que, sans épouser leur désir, il «n’a pas le courage de dire non à des invités dont le nombre et le prestige l’intimident». Hérode n’a pas à dire ou à ne pas dire non» à des convives qui ne lui ont rien demandé. C’est tout simplement parce qu’il a fait serment d’accorder à Salomé tout ce qu’elle lui demandait et qu’il est très difficile pour lui de se parjurer devant tous les hommes les plus importants de la Galilée. Il aurait peut-être été prêt à ne pas honorer sa parole, s’il n’y avait pas eu de témoin. C’est ce qui ressort très clairement du récit de Marc : «Le roi fut très attristé mais à cause des ses serments et des convives, il ne voulut pas lui manquer de parole».
Concluons donc que la mort de Jean-Baptiste, contrairement à ce que prétend Roland Girard, n’est aucunement un meurtre collectif causé par l’escalade du désir mimétique. Il s’agit d’un meurtre individuel causé par la seule haine d’une femme, Hérodiade, qui veut depuis longtemps se venger de l’homme qui ne cesse de stigmatiser sa conduite. Il est donc totalement arbitraire d’établir un parallèle entre la mort de Jean-Baptiste et celle du Christ, et de prétendre que la première préfigure la seconde. Il serait sans doute plus juste d’établir un rapprochement entre Jean-Baptiste, et René Girard, puisque lui aussi semble avoir perdu la tête.

Notes
(1) Le Bouc émissaire, op. cit., pp. 194-195.
(2) Ibid., p. 195.
(3) Ibid., p. 215.
(4) Ibid., p. 255.
(5) Ibid., pp. 195-196.
(6) Ibid., pp. 196-197.
(7) Ibid., pp. 203-204.
(8) Ibid., p. 204.
(9) Ibid., p. 200.
(10) Ibid., p. 201.
(11) Ibid., pp. 214-215.

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