La Panique identitaire de Joseph Macé-Scaron, ou le syndrome d'Ulysse (17/11/2014)

Crédits photographiques : Jake May (The Flint Journal via Associated Press).
À propos de Joseph Macé-Scaron, La Panique identitaire (Grasset, 2014).
LRSP (livre reçu en service de presse).

Ce doit être le dixième ouvrage de ce touche-à-tout sans génie qu'est Joseph Macé-Scaron, mais ce pourrait tout autant être son vingtième ou son centième, tant il est difficile de distinguer, dans leur boîte de Pétri, ces bizarres animalcules dont l'existence n'a pour l'heure pas fait l'objet de recensements tératologiques : un livre de journaliste.
Le sujet de ce livre de journaliste a peu, en fait aucune importance, à condition qu'il permette à l'auteur de bavarder sur un plateau de télévision, de jouer son numéro désormais bien rôdé depuis L'Homme libéré de perroquet tatoué perché sur sa commode branloire pérenne : le beau droit de se contredire que réclamait Baudelaire est ici dévalué en perpétuel balancement gidien, Joseph Macé-Scaron étant de fait l'homme qui jamais ne se contredit puisqu'il ne dit rien, ou, pour être précis, puisqu'il dit le rien, le rien qui refuse le oui et le non et se tient, toujours, à leur jointure, un mensonge plausible, une vérité louche, un rien paradant à l'heure où complexité et confusion couchent ensemble depuis des lustres, sous les yeux de tous.
Si la France se passionnait pour l'existence flamboyante (et menacée, ajouteraient les bonnes âmes écologistes) de la bécasse à cul cendré, nul doute que Joseph Macé-Scaron écrirait un livre sur le volatil sujet, avec autant d'application qu'il en a consacré à la question identitaire tout en ne jamais nommant sa cible réelle, moins la haine du repli, dont il se contrefiche au moins autant que du régime alimentaire de ladite bécasse, que l'effarante ignominie selon laquelle un autre journaliste, tout de même plus doué que lui, a pu récemment vendre bien plus d'exemplaires de son dernier livre qu'il n'en vendra jamais de tous les siens en un demi-siècle de putanat journalistique. L'écriture, nous nous en doutons, n'a pas plus d'importance que le sujet, car Joseph Macé-Scaron écrit comme on fait, par un jour étouffant de queue dans un bureau de La Poste, quelques photocopies urgentes pour nourrir une officine administrative quelconque : en étant pressé, sans beaucoup se soucier du résultat, et en détournant le regard toutes les fois que le faisceau lumineux balaie la surface du document photocopié, qui n'est sans doute pas une page de texte immortel. Je laisse d'ailleurs à de plus patients que moi le soin de vérifier, via cet excellent outil résolument identitaire, que son nouveau texte est bien singulier, unique, personnel, bref, qu'il a été écrit par Joseph Macé-Scaron. Et puisqu'il s'agit, comment le lui reprocher, de s'inscrire dans le sillage (quitte à affirmer, comme il se doit, que son livre a été écrit contre) pour le moins porteur du Suicide français d'Éric Zemmour, dès fois qu'on n'atteigne que le dixième de ses ventes, ce serait pas mal du tout et même, dans ce cas pouvant incontestablement être dit de salut public, de bonne guerre, et puisqu'il s'agit donc, en somme, de parasiter le succès d'un livre en espérant grappiller quelques miettes du festin, qu'importe le radeau, pourvu qu'il flotte sur un océans de platitudes.
Ces banalités valent d'être rappelées, tant l'univers du journalisme parisien, sous couvert de dénonciations toutes plus courageuses les unes que les autres et d'une morale stratosphérique, ne cesse de se reproduire, ayant même, à force de volonté et d'expériences tues, réussi à se débarrasser du support, merde liquide ou bien charogne puante, tout de même nécessaire à l'éclosion des larves. Une remarque tout de même, car Éric Zemmour sait tenir une plume, et son propos, aussi contestable qu'on le voudra, à côté de celui de son confrère en journalisme hâtif mais léger semble posséder la rigueur de Kant opposée à celle d'un penseur du dimanche. Joseph Macé-Scaron, lui, en guise d'écriture et même de pensée, papillonne, volète, fait le beau, se pose, butine puis redécolle, au cas où les bourdons, les abeilles ou les papillons (pas les guêpes ?) le prendraient pour un des leurs, méchamment atteints qu'ils seraient d'une violente crise identitaire qui priverait notre malicieux Ulysse de sa ruse la plus fameuse, lorsqu'il a fallu échapper au très camusien Cyclope... Vite vite vite, revendiquons vite, cela ne pourra guère nous nuire, que ma personne n'est que «la somme de diverses appartenances» (p. 130), autrement dit, que ma personne n'est personne, n'est qu'un masque, cachant le visage d'un acteur après tout capable de jouer mille rôles, y compris ceux de journaliste et même d'écrivain, face à un parterre de badauds ravis. Qui lit un livre de Joseph Macé-Scaron croit retrouver la vieille haine de Gide pour ce qui le maintient plus de deux secondes prisonnier d'une contrainte, quelle qu'elle soit, mais il est certes vrai que, lisant les livres de Joseph Macé-Scaron, nous avons l'étrange impression de ne lire les livres de personne, ou bien de tout le monde, de n'importe quel clown médiatique à la mode.
Joseph Macé-Scaron écrit (et sans doute, pense, bien que je ne puisse assurer que ces deux fonctions, chez lui, soient liées) à hauteur de photocopieuse ou de plateau de télévision, où il pourra vérifier l'efficacité des rires enregistrés, ces rires qu'il place entre parenthèses dans son texte (cf. p. 23), ce qui est tout de même une façon de préciser, discrètement, qu'il a évité à ses lecteurs un tonitruant LOL. C'est sans doute aussi sur un plateau d'émission télévisée qu'il pourra s'exercer à ses petits jeux de mots d'un niveau époustouflant, dont l'un nous est servi d'entrée, c'est-à-dire à la première ligne de son livre : «Verra-t-on bientôt une carte identitaire prendre la place de notre vieille carte d'identité ?» (p. 7), ou bien qu'il affirmera que telle injonction [identitaire] «nous presse et nous oppresse» (p. 8) ou que, la main sur le cœur, il parviendra à émouvoir la fameuse ménagère de moins de cinquante ans en écrivant, pardon, en perroquetant que le «vivre ensemble, cet humus de nos sociétés démocratiques, est devenu un cauchemar, et le visage de l'autre, un enfer» (p. 11) ou encore, qu'il étonnera les plus grandes sommités scientifiques en précisant que le principe d'identité «est juste dans les mathématiques mais, appliqué aux organismes vivants, il paraît surprenant quand on sait que notre corps est en renouvellement permanent» (p. 15). Passons sur ces facilités et tant d'autres (le Royaume-Uni de l'UKIP étant ainsi qualifié de «Royaume-Désuni», p. 28), qui non seulement déparent l'ensemble du texte de ce livre mais, pour être tout à fait exact, constituent son écriture et sa thèse, vite résumée de la manière suivante : «Avant qu'il ne soit trop tard, comment refaire du commun, c'est-à-dire de la res publica ? C'est à la fois l'enjeu des années qui viennent et l'objet de ce livre» (p. 12). Je vous livre la fin de l'histoire, en méchant homme que je suis : il ne nous sera jamais expliqué comment contenir cette panique identitaire, à moins de posséder le temps libre et les activités de Joseph Macé-Scaron, écrire, moins des livres que des volumes entiers de tweets ou de statuts sur Facebook (il est vrai que notre grand auteur est plus convaincant dans cet exercice), voyager, rêvasser à ce qu'il est, ce que sont les autres, ce que les autres sont, ce qu'il est, bref, voler (voleter, comme un papillon) à quelques années-lumière des préoccupations de la masse que, comme n'importe quel autre journaliste, il méprise tout en croyant parler pour elle. Vous me dites : pas de mépris dans les propos de Joseph Macé-Scaron ? Je vous réponds si, bien évidemment si, du mépris, un mépris typique, parisien, pseudo élitiste, le mépris faisandé, habituel, commun si je puis dire de toute cette caste médiatico-vestimentaire, il suffit de lire les différentes informations rapportées par telle fiche synthétique, y compris le salaire mensuel estimé de notre non-identitaire, pour s'en convaincre, et de le voir lors d'une de ses innombrables interventions médiatiques pour admettre l'évidence : ce genre d'homme se pose, aujourd'hui, en France, des questions de privilégié comme Mais pourquoi donc tant de haine ? ou bien Mais comment la République a-t-elle pu faire grossir en son propre sein le monstre qui finira par la dévorer ?. Questions de nanti, d'esthète, d'Oscar Wilde privé de tout talent et de féroce ironie, questions de papillon translucide ivre de sa légèreté, arraché de la si pesante et boueuse réalité où croupissent les autres, tous les autres, ceux qui n'ont pas eu la chance de se transformer en papillon libéré de toute contrainte.
Qu'est-ce donc que le fléau, la peste, la banqueroute, l'horreur, l'apocalypse à n'en point douter de l'identitaire, selon Joseph Macé-Scaron ? Ni plus ni plus que le pire des maux nous l'aurons compris, diversement évoqué lorsqu'il est assimilé au nationaliste, différent du patriote, le premier ne vivant pas la patrie «comme une fenêtre vers l'universalité mais comme un rempart permettant la purification d'une identité fantasmée» (p. 36), l'identitaire étant encore une «pandémie politique» (p. 47), «l'homme qui rit dans les cimetières» puisque, si autrefois «nous pouvions être hantés par le spectre d'un homme sans mémoire», nous sommes aujourd'hui confrontés à «la perspective d'un homme sans oubli» (p. 44) qui ne jure que par une illusoire pureté souchienne, historique et, pourquoi pas, délire des plus fous, génétique. La «panique identitaire» n'est pas beaucoup plus définie, sinon en étant caractérisée comme «un fléau politique qu'aucune frontière ne peut arrêter» (p. 45) ou bien encore, fort vilain mot qui sera peut-être repris (c'est l'essentiel) «un altéricide» (p. 91) puisque, opter «pour la panique identitaire, c'est jeter par-dessus bord le libre arbitre, la liberté de conscience et le libre examen critique, c'est choisir de vivre sans rien qui vive en vous» (pp. 92-3). Or, nous savons qu'ils sont des milliers à vivre dans le corps si impeccablement entretenu de Joseph Macé-Scaron, que dis-je, des dizaines de milliers de petits Josephs, tous différents, bien sûr, les uns des autres, hommes, femmes, enfants, vieillards, beaux, laids, cons, intelligents, une sorcière du Bene Gesserit y perdrait son latin, à se plonger dans cette mémoire vive, ancestrale et éternellement présente !
Nous pouvons dire que Joseph Macé-Scaron facilite le travail de ses confrères journalistes, en leur mettant sous le nez, à peine décongelées, de petites formules faciles faisant l'économie de véritables analyses.
En guise d'analyses, donc ? Patience, nous y venons, je dois bien donner un peu de consistance, par mon propre texte, à un texte qui n'en a pas, de consistance ! Les exemples, assez rapidement traités, de pays comme la Russie de Poutine, qualifié de «Béria conduisant le camion de Mad Max» (p. 49), le Japon, la Turquie ou encore l'Inde, autant de cas ayant cédé aux sirènes identitaires, exemples auxquels, écrit Macé-Scaron, il pourrait en ajouter d'autres, des «nations qui n'ont ni le même passé, ni les mêmes problèmes. Cependant, à chaque fois poursuit Joseph Macé-Scaron, notons-le encore, l'obsession identitaire arrive par la voie des urnes, installant après une campagne électorale démagogique et haineuse ce type de régime qui est apparemment promis à un «bel» avenir : la démocratie autoritaire» (pp. 60-1). Certes, ces images sont jolies, donc insignifiantes, mais, de nouveau, cette question angoissée du lecteur : Joseph Macé-Scaron nous donne-t-il une ou plusieurs raisons expliquant ce qu'il nomme panique identitaire ? Oh oui, puis-je vous rassurer, les raisons sont nombreuses : la crise (1) morale, politique et économique de l'Occident (cf. pp. 63-4), l'individualisme, l'effondrement du communisme (cf. p. 63) entraînant le réveil du fanatisme religieux, la nostalgie de l'enfance (2), que sais-je, moi ?
Je ne suis ni géopoliticien ni historien (pas plus que Joseph Macé-Scaron, du reste, ce qui ne l'empêche pourtant pas d'écrire ce genre d'essai) et laisserai donc à d'autres le soin de contester ses affirmations et vagues analyses mais enfin, mes maigres connaissances, d'abord littéraires, ne me permettront jamais d'affirmer que la Révolution conservatrice allemande n'a été qu'un «chaudron régressif dans lequel mijotaient tous les courants hostiles à la République de Weimar», un «bouillon d'inculture réactionnaire» (p. 71). Peut-être faudrait-il sur ce point conseiller à Joseph Macé-Scaron quelques lectures, de Jünger d'abord (qu'il est pourtant censé aimer, je crois), mais aussi d'Ernst von Salomon, d'Oswald Spengler ou même encore de Heimito von Doderer, qui écrivit un propos que Joseph Macé-Scaron eût pu faire sien : «Ce­lui qui appartient aux masses, a d'ores et déjà perdu la liberté et peut s'installer où il veut», et qui affirma que les fixismes idéologiques ne pouvaient être qu'«hémorroïdes de l'esprit».
S'il ne nous apprend dans le fond pas grand-chose sur les raisons de l'émergence de cette pandémie identitaire qui menace d'infecter la planète tout entière, Joseph Macé-Scaron n'est pas beaucoup plus convaincant quand il lie le phénomène identitaire au fanatisme religieux. Les petites formules abondent encore («Le souk des religions est un vaste rayon du grand bazar des identités», p. 73), et ce fanatisme ne semble dû qu'à la «baisse vertigineuse» du «niveau général de la culture théologique» (p. 74).
Dans ce type de livre aussi vite écrit que pensé, les paragraphes s'enchaînent facilement, liés entre eux par quelques références soigneusement choisies, surtout littéraires (comme Pessoa, chantre de l'hétéronymie, il fallait s'y attendre, cf. p. 85, ou encore Poe, p. 101), et sont toujours très pressés d'aboutir à la minuscule chute censée frapper les esprits («Apprenons à faire œuvre d'alchimiste, en passant au filtre de l'esprit pour mieux la transformer et même, même, pour hiérarchiser entre les identités dont nous avons hérité, celles que nous avons adoptées ou plus simplement croisées», p. 85) et, les frappant, détourner leur attention, leur éviter d'émettre de méchantes questions comme : Bon. Et alors ? Est-ce là absolument tout ? Oui, c'est là absolument tout.
Non voyons, ce n'est pas absolument tout, et vous occultez à dessein des prises de position courageuses de la part de Joseph Macé-Scaron, qui appelle un chat un chat, qu'il soit israélien ou palestinien et même, ô prodige, vous passez sous silence telle image frappante, la seule peut-être (3) de ce livre qui a dû être écrit entre deux tweets, trois statuts Facebook, quatre articles pour Marianne, cinq interventions sur des plateaux de télévision, huit allers-retours dans la boutique Fred Perry. Sans doute, en effet, c'est peut-être même l'unique intérêt de ce livre qui se lit en une heure et s'oublie en une minute, que de résister, du moins en apparence, à l'air du temps (l'un des titres de chapitre de l'ouvrage), mais avouons que cette position assez peu risquée de Montaigne télévisuel risque de ne pas empêcher de dormir ni même de s'emmerder dans son Gers (cf. p. 111) Renaud Camus cité dans notre ouvrage, et dont les pseudo-thèses ne se combattent pas avec quelques déclarations qui ne clignoteront pas plus de trois secondes lorsqu'elles seront reprises par les hommes pressés et incultes que sont les journalistes. Pas davantage le camusisme, qui n'est certes pas un humanisme, ne peut se combattre avec de sympathiques confessions sur les origines, multiples, de l'auteur (cf. pp. 126-7), aussi bien géographiques qu'intellectuelles ou même sexuelles, l'évocation de ces dernières faisant surgir, en fin de compte, les seules phrases intéressantes et même touchantes de ce livre express, les toutes dernières (cf. p. 135) concluant (vilain mot identitaire, aux oreilles de Joseph Macé-Scaron) ce livre sans fond ni forme, sans véritable début ni fin, en tout cas sans la moindre pesanteur, eût écrit Carlo Michelstaedter.
Ce sont peut-être ces quelques lignes, oui, qui font du bien, selon les mots d'un de nos plus fameux cuistres journalistiques sans talent mais avec un beau carnet d'adresses, à condition de préciser qu'elles font du bien, apparemment, à celui qui les a écrites plutôt qu'à ses lecteurs, qui n'apprendront rien en lisant ce livre inutile, mais se douteront en revanche qu'ils vont être nombreux à l'instar de Joseph Macé-Scaron le gidien transi, celles et ceux tout pressés de pourfendre le Mal, de contrer le poison (je reprends la déclaration du cuistre indiqué) zemmourien.
Ma foi, si grâce à son petit livre, journalistique jusqu'au ridicule, léger comme une plume de paon qui s'interrogerait pour savoir s'il n'est pas faisan ou bécasse, petit livre évoqué comme il se doit par d'autres journalistes en toute indépendance, petit livre salué au sein même de Marianne, dont Macé-Scaron est le directeur de la rédaction, si grâce à son petit livre Joseph Macé-Scaron a pu éviter de s'allonger sur un divan, c'est sans doute qu'il n'est pas complètement inutile, car il est après tout important qu'un homme, à 56 ans, se demande qui il est, s'interroge douloureusement pour savoir s'il est «si singulier d'être pluriel» (p. 24) et puisse nous assurer, très sereinement, qu'il est ceci, et cela, mais pas ceci, ni cela, enfin si, il l'est, ceci ou même cela, mais seulement le lundi matin, le lundi soir voyant naître un homme nouveau, neuf, absolument singulier bien que pluriel, Adam plus qu'éphémère se débarrassant 200 fois par minute de sa vieille peau si incommode.

Notes
(1) Car ce grand marché qui se dévide entre leurs mains à la vitesse d'une pelote de haine [belle image, car Joseph Macé-Scaron est écrivain, ne l'oublions pas], se hérisse, aujourd'hui, d'identités devenues folles, de nationalismes de fête foraine, de communautarismes hurlants et d'essentialismes convulsés» (p. 11).
(2) «Comment ne pas comprendre qu'ils cèdent au vertige d'une existence toute tracée, réconfortante, nostalgie des mondes rêvés de l'enfance débarrassés des surprises et des aléas ? La panique identitaire est un plaisir régressif» (p. 26).
(3) «Assis sur un trône de têtes coupées [je corrige, le texte portant «coupeés»] et de membres amputés, l’État islamique pourrait être annonciateur d'une décennie bien plus sanglante et bien plus terrifiante que celle de l'après-11 Septembre», p. 78.

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