La connerie de Philippe Sollers se porte bien (21/01/2009)
Crédits photographiques : Jeff Vinnick (Getty Images).
Le roi, qu'on ne présente plusLa Main de Dante n'est pas celle de Sollers.
Robinson ou les limbes de la littérature.
Philippe Sollers, le doge de la bêtise.
L'anodine comédie de Philippe Sollers : sur Un vrai roman.
Le directeur de L'Infini a disparu !, par Jacques Géraud.
Le Mouvement Sollers ou l'Art de dérober les joyaux de la poésie chinoise, suivi du Système Sollers et ses satellites, par Damien Taelman.
À France moisie écrivains rancis, par Damien Taelman.
Contre-Attaque de Philippe Sollers fait pschitt..., par Damien Taelman
Le Dao de Philippe Sollers : Profession de Moi, Tapages et Dérapages, par Damien Taelman.
Philippe Sollers : délit d'initié littéraire ou La promotion du Moi à L'Infini, par Damien Taelman.
Petit précis (illustré) de décomposition de l'éditocratie littéraire, Made in France, par Damien Taelman.
L'orbite Sollers, ou Petit précis (illustré) de décomposition de l'éditocratie littéraire II, Made in France, par Damien Taelman.
Le commerce éditorial soldé qui corrompt le monde littéraire ou Petit précis (illustré) de décomposition de l'éditocratie littéraire III, Made in France, par Damien Taelman.
Le commerce éditorial soldé qui corrompt le monde littéraire ou Petit précis (illustré) de décomposition de l'éditocratie littéraire IV, Made in France, par Damien Taelman.
Petit précis (illustré) de décomposition de l'éditocratie littéraire V, Made in France, ou Les liaisons fructueuses de Gallimard avec le Figaro Littéraire, par Damien Taelman.
Philippe Sollers : la cavalerie médiatique spectaculaire du Bernard Tapie des lettres françaises (Petit précis... VI), par Damien Taelman.
Les bons contes font les bons amidonnés de Philippe Sollers (Petit précis... VII), par Damien Taelman.
(Petit précis (illustré) etc.), épisodes VIII et IX, par Damien Taelman.
Copinages, racolages et radotages de Philippe Sollers (Petit précis (illustré) etc.), X, par Damien Taelman.
Ce dont Philippe Sollers et Josyane Savigneau ne parlent pas (Petit précis (illustré), etc.), XI, par Damien Taelman.
L'autolâtrie tragico-astronomique de Philippe Sollers ou Comment se polir le Chinois à L'Infini (Petit précis (illustré), etc.), XII, par Damien Taelman.
Le Rêve chinois de Philippe Sollers (Petit précis (illustré), etc.), XIII, par Damien Taelman.
On ne se méfie jamais assez de l'avis des amimots (Petit précis (illustré), etc.), XIV, par Damien Taelman.
Ces prix que Philippe Sollers convoite à l'infini (Petit précis (illustré), etc.), XV, par Damien Taelman.
La clé de la clémence envers Le Clézio (Petit précis (illustré), etc.), XVI, par Damien Taelman.
Les affinités électives de Jean-Marie Le Clézio (Petit précis (illustré), etc.), XVII, par Damien Taelman.
Matzneff : pédophile ET misogyne (Petit précis (illustré), etc.), XVIII, par Damien Taelman.
Copinage éditorial à L'Infini au Figaro littéraire, par Damien Taelman.
Gare aux têtes d'apparat du Figaro (dit) Littéraire (Petit précis (illustré), etc.), XIX, par Damien Taelman.
Les prix littéraires en France : Critiques, fanfreluches et mode d’emploi (Petit précis (illustré), etc.), XX, par Damien Taelman.
La critique littéraire en France (Petit précis (illustré), etc.), XXI, par Damien Taelman.
Matzneff, Beigbeder et Ardisson libidînent, hésitant pour dessert entre putes, pieu et pénils (Petit précis (illustré), etc.), XXII, par Damien Taelman.
Aïe ça oui ! Le Figaro est du pain béni-oui-oui pour Mohammed Aïssaoui (Petit précis (illustré), etc.), XXIII, par Damien Taelman.
Frédéric Beigbeder dézingue Toujours plus (de) Léna Situations (Petit précis (illustré), etc.), XXIV, par Damien Taelman.
La Critique littéraire en France, 2 (Petit précis (illustré), etc.), XXV, par Damien Taelman.
La Critique littéraire en France, 3 (Petit précis (illustré), etc., XXVI, par Damien Taelman.
Giesbert, Besson et Beigbeder nous soûlent ! (Petit précis (illustré), etc., XXVII, par Damien Taelman.
Contre-attaque de Philippe Sollers et Franck Nouchi obtient le score maximal au néantomètre.
Le Savant : Gérard Guest
Lettre de Jean-Yves Tartrais à Gérard Guest.
Les bouffons : François Meyronnis, Yannick Haenel, Josyane Savigneau, Frédéric Badré
Nihilisme et littérature : au-delà de la ligne de risque + Entretien avec le magazine Citron.
Le bonheur dans le crime ou portrait d'une diabolique : Josyane Savigneau.
De la masturbation considérée comme un des beaux-arts de François Meyronnis, 4 (avec les liens vers les trois premiers textes).
Prélude à la délivrance de Meyronnis et Haenel.
Jan Karski de Yannick Haenel ou le faux témoignage (extrait d'une critique parue dans Valeurs actuelles n°3803, 15 octobre 2009).
Bons baisers de Pologne, Yannick Haenel.
Brève attaque du vif de François Meyronnis.
L'avenir de la littérature de Frédéric Badré.
Tout autre. Une confession de François Meyronnis.
Les Renards pâles : la nouvelle imposture littéraire de Yannick Haenel.
Démontage de Tiens ferme ta couronne, honteux prix Médicis 2017.
Yannick Haenel est-il un imposteur ?
Philippe Sollers, celui que j'ai appelé le meilleur de nos plus mauvais écrivains, a très récemment eu la bonté de répondre à mon unique question posée par le biais du chat du Monde qui, une fois de plus, a servi la soupe de ce bouffon rempli d'air dans une cuiller en argent que Josyane Savigneau, durant des années, a approchée délicatement des lèvres du vieillard ridicule. «Ne serait-il pas temps, ai-je donc demandé au doge de la bêtise et, apparemment, à mesure que, cruelles, les années passent sans que la relève puisse être garantie sinon par Meyronnis et Haenel, du gâtisme avancé, ne serait-il pas temps que vous vous décidiez à écrire un bon livre, ne serait-ce qu'un seul bon livre, puisque vous n'avez rien écrit de tel depuis, au moins, Le Parc ?»
Réponse, superbe, de l'intéressé : «Je vais y penser sérieusement».
Il serait temps, en effet, que Philippe Sollers, qui se décrit naturellement, avec l'insipide Le Clézio et Patrick Modiano paraît-il unanimement célébré, comme l'un des trois meilleurs écrivains français vivants, ce qu'il n'est bien évidemment pas, se décide non seulement «à penser sérieusement», mais aussi à écrire, enfin, un bon, tout du moins un livre passable.
Mais je suppose que demander cela à Philippe Sollers, pareil effort surhumain, au moment où, comme un Goethe privé de talent et d'intelligence (et surtout de livres véritables), notre plus fameux cacographe peut légitimement considérer le chemin parcouru depuis qu'il fréquentait le génial Jean-René Huguenin qui eut raison de le mépriser et de le déclarer stérile quoique prolifique et rusé, ce serait exiger de Philippe Meyronnis, sans doute, une pensée honnête et un livre qui ne fasse point hurler les ânes de rire, de Yannick Haenel un ouvrage ne trouvant pas sa ridicule inspiration, réelle ou phantasmée par notre plus virginal bas-bleu, dans les bluettes sirupo-mystiques d'Alina Reyes, ce serait enfin demander à Philippe Sollers de vivre alors qu'il est, tout simplement, mort depuis des lustres et que personne, par convenance ou respect dû aux vieillards séniles, n'a voulu débrancher son appareil respiratoire.
Lien permanent | Tags : littérature, critique littéraire, philippe sollers, françois meyronnis, yannick haenel, josyane savigneau, repères, frédéric badré, gérard guest, damien taelman | | Imprimer
http://www.juanasensio.com/archive/2009/01/21/la-connerie-de-philippe-sollers-se-porte-bien.html