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25/09/2007

Memento de Christopher Nolan, par Germain Souchet

Memento de Christopher Nolan


Avec Memento, son deuxième film, le jeune réalisateur Christopher Nolan, alors âgé d’à peine trente ans, a accédé à une notoriété aussi soudaine que méritée, comme l’ont démontré ses trois réalisations suivantes – Insomnia, Batman Begins et The Prestige. Ayant notamment obtenu le Prix Spécial du Jury et le Prix de la Critique du Festival de Deauville en 2000, Memento a rencontré lors de sa sortie en 2001 un assez joli succès commercial, tant aux États-Unis que dans le reste du monde, et décroché deux nominations aux Oscars.
Utilisant un mode de narration non linéaire – procédé que Nolan semble apprécier, puisqu’il est au cœur de la réalisation de The Prestige, sorti en 2006 sur les écrans, et qu’il est également employé dans la première partie de Batman Begins –, Memento raconte l’histoire de Leonard Shelby, un homme souffrant d’amnésie antérograde depuis la nuit où, portant secours à sa femme agressée et violée dans la salle de bains de leur villa par deux hommes entrés par effraction, il a, après avoir abattu un des deux malfrats, reçu un mauvais coup à l’origine d’un grave traumatisme crânien. En cette funeste nuit, Shelby a non seulement perdu sa femme, décédée des suites de ses blessures, mais également une partie de ses facultés mentales : l’amnésie antérograde se caractérise en effet par une incapacité à former de nouveaux souvenirs, tandis que la mémoire à long terme n’est nullement affectée. Autrement dit, Shelby peut se remémorer les images heureuses de ce qu’était sa vie avant ce qu’il appelle «l’incident», mais oublie ce qu’il fait et les personnes qu’il croise au fur et à mesure que le temps passe.

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