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Éléments succincts pour une théologie politique et juridique de l’union homosexuelle et transsexuelle, par Francis Moury
Les deux camps en présence, sur cette (double) question pour le moins complexe, auront ainsi des éléments de réflexion de qualité.
17 octobre 1651
«Saint Augustin nous apprend qu’il y a dans chaque homme un serpent, une Ève et un Adam.»
Blaise Pascal, Pensées et Opuscules (édition par L. Brunschvicg, Opuscules, première partie, IX, Librairie Hachette, coll. Classiques Hachette, 1978), p. 107.
«[...] L’inconscient se trouve, d’une façon générale, en dehors du temps. Le caractère le plus important et le plus étrange de la fixation psychique consiste dans le fait que les impressions subsistent non seulement telles qu’elles ont été reçues, quant à leur nature, mais aussi en maintenant toutes les formes qu’elles ont revêtues au cours de leur développement ultérieur : particularité qui ne se laisse expliquer par aucune comparaison avec ce qui se passe dans les autres sphères de la vie [...].»
Sigmund Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, (1901-1904, traduction par S. Jankélévitch, Payot, coll. P.B.P., 1922, tirage de 1976), p. 290.
«Nous trouvons un curieux symbolisme de mariage mystique dans l’écrit appelé l’Épître de Clément Romain (IIe siècle), ch. XIV : «L’homme est Christ, la femme est l’Église»; mais les deux ne font qu’un seul corps, si bien que cette union mystique (sunousia) a les caractéristiques d’une Syzygie, c’est-à-dire d’une notion d’androgynie [...].»
Dr. Jean Halley des Fontaines, La Notion d’androgynie dans quelques mythes et quelques rites, voir le chapitre XVII intitulé L’Église primitive (Librairie Le François, coll. Hippocrate, dirigée par le Pr. Laignel-Lavastine, 1938), p. 131.
Faute de temps, j’ai remis régulièrement à plus tard une réponse construite et ordonnée au texte de Souchet paru en novembre 2006 sur l’union juridique des homosexuels. Cette rentrée 2007, si riche en événements de toute nature réclamant tous des commentaires, ne saurait pourtant me distraire du projet que j’avais d’en écrire une. La re-vision hier soir sur Arte du très beau film Wild Side de Sébastien Lifshitz a constitué l’indispensable aiguillon, la saine piqûre de rappel me notifiant à nouveau mon devoir de l’écrire. La voici donc enfin, avec un retard dont je prie Germain Souchet et Juan de m’excuser.
Ma réponse initiale (1) envoyée par courriel à Juan et transmise par celui-ci à Germain Souchet qui y avait à son tour répondu obligeamment, était désordonnée, écrite sous le coup de la colère et de l’agacement, trop rapide aussi. Elle confondait par exemple d’une manière gnostique, comme me l’avait justement fait remarquer ce dernier, naissance corporelle et naissance mystique. Elle confondait en outre certains plans de réalité que Souchet, dans sa réponse à ma réponse, distinguait plus exactement que moi : moral, politique, juridique, religieux.
Je l’avais conclue par cette phrase : «Le plan de la charité est celui d'une alliance invisible qui refuse la barbarie de l'État comme celle des individus : elle raisonne sur le concret, jamais sur l'abstrait. Ce qui semble abstrait – le juridique, le normatif civil – répond ici à une réalité qui est bien trop douloureuse pour qu'on accepte un texte comme le sien sans réagir.»
Presque une année plus tard, en ce 27 septembre 2007, critiquer les conditions politiques et juridiques d’une telle union pour des raisons fondamentalement religieuses me semble passible d’une réponse d’essence elle-même religieuse, donc théologique. Et d’une réponse qui dépasse théologiquement la simple position charitable. Nul courage particulier dans un tel dépassement puisqu’on verra infra qu’il est recommandé par certains théologiens contemporains.
Je présente donc au lecteur un florilège de citations concernant l’homosexualité provenant de la Revue des Sciences philosophiques et théologiques. On n’en trouve guère dans ses index avant 1995. J’ai pourtant recherché soigneusement dans les années antérieures puisque, grâce à Juan et l’obligeance de la revue lyonnaise Économie et Humanisme, j’en possède pratiquement la collection complète des années 1975 à 2006, donc les tomes 59 à 90. Mais ce qu’on trouve dans les numéros postérieurs, de 1995 à 2005, m’a suffisamment consolé des lacunes antérieures. C’est parfois très sympathique, suggestif et surprenant ! Voici les extraits : ils bénéficieront ici, sur ce site, d’une audience bien supérieure à celle qui est la leur habituellement.
Extraits classés par ordre chronologique de 1995 à 2005 :
1) L. J. White, Biblical Texts and Contemporary Gay People. A Response to Boswell and Boughton. (Dans sa recension critique du livre de J. Boswell, Christianity, Social Tolerance and Homosexuality [1980], L. C. Boughton, Irish Theological Quaterly 58 [1992] 141-153, (le recenseur et l’auteur de l’ouvrage discuté se placent au même niveau en argumentant d’après les critères moraux contemporains. L’un et l’autre ne tiennent pas compte de la mentalité des méditerranéens. Ceux-ci condamnaient l’homosexualité pour d’autres raisons : elle était contraire à l’honneur du lésé, à la fonction procréatrice et à la sainteté du groupe), pp. 286-301.
Revue des sciences philosophiques et théologiques, section «recension des revues», tome 79 n°2 (Vrin, avril 1995), p. 349.
2) R. B. Ward, Why Unnatural ? The Tradition behind Romans 1: 26-27. (La prohibition des relations homosexuelles féminines et masculines comme étant contraire à la nature vient de Platon par la tradition juive hellénistique [Philon, Pseudo-Phocylides]. À sa base figure une attitude à la fois hostile au plaisir et favorable à la procréation), p. 263-284 de la Harv. Theol. Rev. 90 (1997), 1.
Revue des sciences philosophiques et théologiques, section «recension des revues», tome 82 n°2 (Vrin, avril 1998), p. 369.
3) Hogado J. M., Homosexualidad (1) Trastorno psicopatologico ?. (L’étude psychologique de l’orientation sexuelle permet d’affirmer qu’il n’y pas de base suffisante pour maintenir une explication psychopathologique de l’homosexualité), pp. 439-477 de Miscel. Comillas, 36 (1998), p. 109.
Revue des sciences philosophiques et théologiques, section «recension des revues», tome 83 n°3 (Vrin, juillet 1999), p. 631.
4) Bonjor J. A., Homosexual Orientation and Anthropology : Reflections on the Category «Objective Disorder». (L’évaluation de l’orientation homosexuelle en termes de «désordre objectif» est solidaire de l’anthropologie de Thomas d’Aquin [âme subsistante et directement créée]. Une prise en compte d’anthropologies évolutionnistes pourrait amener à reconsidérer ce jugement), pp. 60-83 des Theological Studies, 59 (1998), 1.
Revue des sciences philosophiques et théologiques, section «recension des revues», tome 83 n°2 (Vrin, juillet 1999), p. 429.
5) Crowley P. G., Homosexuality and the Counsel of the Cross. (L’anthropologie théologique sous-jacente au conseil de vivre l’homosexualité comme une participation à la croix du Christ implique une vision de la sexualité qui inclue la souffrance. Nécessité d’une théologie empathique de la croix assumant en retour la joie de l’amour comme don de soi), pp. 500-529. Pope S. J., The Magisterium’s Argument Against «Same-Sex Marriage» : An Ethical Analysis and Critique. (Plaidoyer pour l’engagement d’un dialogue de l’Église catholique avec les personnes homosexuelles qui se réclament d’elle plutôt qu’une poursuite d’un discours de moins en moins compris «à propos» de la condition des personnes homosexuelles), pp. 530-565 des Theological Studies, 65 (2004) III.
Revue des sciences philosophiques et théologiques, section «recension des revues», tome 89 n°1 (éd. Vrin, janv.-mars 2005), p. 204.
On le voit : nul besoin d’être jésuite et fervent lecteur de la Nouvelle Revue de Théologie publiée par nos amis belges de Louvain pour lire des revues comme celle-ci ! En les lisant avec sérénité, on constate que les études théologiques sont au fond beaucoup moins intolérantes – du strict point de vue catholique – envers un statut marial et juridique du couple homosexuel que Germain Souchet qui se prétend leur héritier et leur défenseur. À tout le moins, l’anathème n’est nullement de mise et les attitudes théologiques semblent absolument ouvertes et compréhensives. Le point de vue de la simple charité – certes toujours valable et parfaitement légitime – est largement dépassé par de telles recherches historiques et philosophiques. Celles-ci ne font d’ailleurs que prolonger la possibilité théologique et philosophique d’une reconnaissance catholique des sexualités alternatives, déjà en germe dans les temps les plus primitifs du christianisme. Reconnaissance qui est le préalable au renversement total et définitif des arguments spécifiquement religieux que Germain Souchet développe contre une union juridique des homosexuels.
Note
(1) PS Je crois utile de remettre ici en mémoire quelques extraits de ma réponse initiale à Souchet envoyée en novembre 2006 qui me semblent encore valables : «Si la droite était moins bête, elle aurait fait ce que la gauche a fait sans lui laisser s'en approprier les bénéfices électoraux. La situation était bien celle d'une discrimination à de nombreux égards : j'en ai été le témoin lorsque j'ai travaillé comme secrétaire dans une association qui secourait les prostituées transsexuelles.
Victimes de bourreaux exploiteurs, victimes de l'État rançonneur et premier proxénète, dans l'impossibilité matérielle et morale d'être intégrées administrativement par une union quelconque si elles – le féminin doit être employé, dans le cas de l'apparence féminine permanente puisqu'on a souvent affaire à de très jolies personnes qui sont issues de la même race humaine à laquelle notre cher Germain Souchet appartient, personnes qui ont donc un père, une mère, des frères et sœurs, une morale, un esprit, une âme aussi – tombaient amoureuses d'un homme. Et bien sûr sans possibilité de travailler car la carte d'identité française indique le sexe alors qu'aux USA cette indication est interdite : supériorité de l'état protestant sur l'état catholique, en cette circonstance qu'il faut remarquer. Ces injustices se poursuivent d'ailleurs et je puis en donner à Germain Souchet quelques exemples très précis.
La réalité exigeait donc de telles législations réparatrices d'injustices aberrantes.
Il ne s'agit pas de menacer les fondements de la civilisation chrétienne mais de concilier cette dernière avec ce qu'on a pu nommer un humanisme chrétien. Terme galvaudé qui ne me plaît pas mais qui renvoie tout bonnement à la charité légale la plus élémentaire, et qui est simplement l'adaptation en profondeur de cette civilisation à une liberté sans incidence sur la spiritualité et la moralité des individus.»
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30/05/2009 | Lien permanent | Commentaires (72)
L’Ange de la vengeance : Ferrara ou le cauchemar de Thana, par Francis Moury
Fear City d'Abel Ferrara, par Francis Moury.
Fiche technique succincte
Mise en scène : Abel Ferrara
Prod. : Rochelle Weisberg, Richard Howorth, Mary Kane (Rochelle Films Inc. / Navaron Films)
Dist. américaine : Warner
Scénario : Nicholas St. John
Directeur de la photo : James Momel (en réalité James Lemmo)
Montage : Christopher Andrews
Musique : Joe Delia
Casting succinct
Zoë Tamerlis (en réalité Zoë Lund : rôle de Thana), Albert Sinkis (Albert, le patron de Thana), Darlene Stuto (Laurie), Helen McGara (Carol), Nike Zachmanoglou (Pamela), Jimmy Laine (en réalité Abel Ferrara : premier violeur masqué), Peter Yellen (le voleur, second violeur), Steve Singer (le photographe de mode), Editta Sherman (la logeuse de Thana), Jack Thibeau (l’homme du bar qui raconte son histoire à Thana), Vincent Gruppi (le loubard au coin de la rue qui interpelle les filles), etc.
Résumé du scénario
USA, New York, quartier Manhattan en 1980 : Thana, une belle jeune fille muette qui travaille comme ouvrière dans un atelier de confection, est doublement violée par deux criminels la même soirée. Elle tue le second en état de légitime défense. Traumatisée et devenue paranoïaque, elle arpente désormais les rues la nuit, avec dans son sac à main le pistolet automatique MS 45 de son agresseur…
Critique
«Ou bien les vérités éternelles que la raison découvre dans les données immédiates de la conscience ne sont que des vérités transitoires, et les horreurs de l’existence, les souffrances de Job, celles sur lesquelles pleurait Jérémie, celles que nous percevons à travers les orages de l’Apocalypse, disparaîtront de par la volonté du Créateur de l’univers et des hommes ainsi que s’évanouissent les cauchemars qui s’étaient emparés d’un dormeur, ou bien nous vivons dans un monde dément.»
Léon Chestov, extrait d’un article en hommage à Edmund Husserl, traduit dans La Revue philosophique en 1940, cité par Roland Caillois in Gaétan Picon et coll., Panorama des idées contemporaines, Section I, Les Idées philosophiques, § IV, Les philosophies de l’existence (éd. Librairie Gallimard, 1957), p. 105.
Angel of vengeance/MS. 45 [L’Ange de la vengeance] (États-Unis, 1980) d’Abel Ferrara est tardivement sorti le 18 août 1982 à Paris : c’est une saison alors très creuse, peu propice aux découvertes et servant de bouche-trou aux exploitants. Ce qui lui valut logiquement une relative indifférence critique et publique à quelques heureuses exceptions près. Ironie de l’exploitation et de ses conditions : ce film fantastique tourné avec un petit budget parfaitement utilisé – raison pour laquelle il avait obtenu aux États-Unis une nomination dans cette catégorie économique lors d’un festival de cinéma fantastique – demeure le meilleur film jamais réalisé par Ferrara. Et c’est aussi le plus beau rôle de Zoë Tamerlis alias Zoë Lund (1962-1999) qui noue, à partir précisément de ce film de 1980, une relation forte avec le réalisateur au point de rédiger le scénario de son dostoïevskien Bad Lieutenant (États-Unis, 1992).
De son antérieur Driller Killer, Ferrara conserve bien des éléments emprunts d’un profond gnosticisme : hantise puritaine de la chair, obsession du péché et du rachat ici symbolisés par l’art, là par la religion externalisée en uniforme religieux symbolique, obsession de la chute sous forme de la pauvreté absolue (les clochards, encore très présents), nécessité de purifier le monde à l’aide de la violence salvatrice, seule issue mais issue auto-sacrificielle revendiquée, assumée jusqu’au bout. Mais si Angel of vengeance les conserve, il les raffine aussi syntaxiquement : le montage est sophistiqué, la direction de la photographie de James Lemmo alterne classicisme et avant-guardisme d’une manière plus équilibrée et moins expérimentale, et, last but not least, la direction d’acteurs est cette fois absolument professionnelle. On n’oublie pas l’hallucinant double-viol subi par Thana en ouverture, ni le tempo de la nuit de vengeance où les hommes tombent, ni le démentiel «meurtre-suicide» du client du bar, admirablement et profondément, pour le coup, dostoïevskien ni même, enfin, la fête en forme de carnaval baroque qui tourne à la danse macabre, tragique et ultra-violente. Un symbolisme pesant et constamment angoissant habite le film du début à la fin, assené par une musique lancinante et l’interprétation non moins hallucinée qu’hallucinante de sa vedette. Elle est poussée dans le sens d’une transsexualité d’essence mystique, déplaçant et condensant l’érotisme vers la mort, vidant l’être original au profit d’une représentation incarnée qui le supplante, le transcende bientôt. Thana étant d’autre part – il est aisé de le remarquer – le diminutif du grec «thanatos», notamment lors de la préparation devant le miroir, puis lorsque Albert découvre le MS. 45 à l’emplacement du mont de Vénus. Il y a une dialectique revendiquée de la transsexualité dans l’interprétation comme dans l’écriture du personnage de Thana, qui vise un dépassement intégral et ontologique de la banale condition humaine. Thana est folle mais sa folie est profondément nietzschéenne. La toile d’araignée, la nonne : autant de figures d’un art fantastique surréaliste pleinement concerté.
Le fait que Ferrara lui-même apparaisse masqué comme violeur démoniaque ajoute consciemment au symbolisme revendiqué du film, rétrospectivement et avec une ironie noire qu’il avait prévue et suscitée. Ce qui intéresse Ferrara n’est pas d’intégrer Angel of vengeance dans un quelconque genre ou sous-genre, un être de raison nommé «rape and revenge» ou «film d’autodéfense». Ferrara est, en revanche et de toute évidence, préoccupé par des motifs qui sont ceux d’un Fritz Lang (la culpabilité ontologique) ou d’un Ingmar Bergman (le silence de Dieu) bien davantage que par son intégration dans une des catégories du film noir américain. Catégories qu’il transcende allègrement, d’une manière souvent expressionniste (le cauchemar de Thana, techniquement virtuose) au point de transformer très aisément et très vite son film noir en film fantastique dès ses premières séquences, grâce à sa violence graphique surprenante, et cela jusqu’à la séquence finale, impressionnante encore aujourd’hui tant elle est baroque, ample et riche de suspense.
La pathologie et la folie criminelle, la perversion sexuelle, la ville tentaculaire, la solitude sont des sujets de choix du cinéma fantastique lorsqu’ils sont intégrés à une mythologie pré-existante, illustrée par un personnage traditionnel. Avec ce film, Ferrara renouvelle la donne en innovant : son Ange de la vengeance est une création inédite, novatrice. Esthétiquement aussi, par son rythme comme par son appréhension de l’espace, Ferrara crée sa propre mythologie originale, en une expérience unique qui est vouée à se conclure sans pouvoir être répétée ni reconduite par une quelconque séquelle. Ferrara transforme donc son thriller en un très grand film fantastique, appuyé sur le réalisme documentaire critique le plus virulent, confinant souvent à l’humour, à l’ironie, à l’acidité et à l’amertume les plus incisives. La touche finale comique, apaisante, comporte néanmoins une trace d’absurde presque miraculeuse : alors que tous les personnages principaux ou presque ont été tués ou contraints de tuer pour se sauver, un animal innocent et chétif qu’on croyait mort est bien vivant, et sauvé. New York vaut bien une messe (noire), comme dirait l’autre.
NB : le titre alternatif MS.45 désigne, si nous ne commettons pas d’erreur, autant le pistolet S.&W. chambré en calibre 45 que le calibre «45 ACP» (équivalent en Europe à une mesure de 11,43mm) lui-même des cartouches contenues dans celui-ci, qui appartient au second agresseur de Thana puis à Thana. Les cartouches réelles qu’embrasse Thana lorsqu’elle se prépare pour la fête finale sont d’ailleurs bien des cartouches calibre 45, de type blindé classique, à bout rond (des «round nose» comme on dit là-bas) utilisée depuis 1911 à 1985 environ par l’armée américaine comme munition réglementaire, mais dans le pistolet Colt US1911 A1 qu’il ne faut évidemment pas confondre avec le S.&W. MS45 ici employé.
NB2 : la date du film est bien «1980» au copyright du générique final de sa copie américaine, et non pas 1981, contrairement à ce que mentionne le site américain IMDB.
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