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28/05/2025

André Lavacourt dans la revue Krisis


76761850.JPGLes Français de la décadence d'André Lavacourt : (riche) dossier sur un roman maudit.

Je donne quelques lignes de mon article, dont le titre est André Lavacourt vit-il encore dans la plus secrète mémoire des hommes ?, publié dans le numéro de la très belle revue Krisis consacré à la décadence. C'est au passage, je crois, la toute première mention des Français de la décadence dans un texte imprimé depuis plusieurs dizaines d'années !

La réponse à cette question est bien évidemment purement rhétorique. D’ailleurs, vous ne savez même pas qui est André Lavacourt, un écrivain dont moi-même j’ignorais à peu près tout avant que l’on m’en parle à mots non pas couverts ni vagues, mais précis, presque amusés, un peu ironiques même, accompagnés de la recommandation pressante de m’intéresser à lui dès que je le pourrais, recommandation d’autant plus paradoxale que, de cet auteur, nous ne savions qu’assez peu pour ne pas dire rien du tout ou presque, pas même quelle était précisément sa date de naissance, 1915 selon le site de la BnF, et encore moins celle de sa mort, dont tout le monde apparemment se fichait. Mon ignorance de l’époque, la vôtre, à présent que vous me lisez et que, à mon tour, je me joue gentiment d’elle, sont compréhensibles à vrai dire, non point votre paresse qui, après avoir lu ces quelques lignes je l’espère roboratives, vous empêchera de vous précipiter, toutes affaires cessantes, sur le plus célèbre des moteurs de recherche disponibles sur Internet pour y taper les prénom et nom d’un parfait inconnu, puis y trouver quelques Krisis + Lavacourt.jpgoccurrences qui vous renverront directement à plusieurs de mes travaux consacrés audit inconnu, pas même illustre mais un peu plus connu tout de même que ce n’était le cas voici quelques semaines à peine. J’aime les circuits courts en somme, spéculaires pour ainsi dire, à moins que nous ne soyons là dans le cas d’une étrange itération performative, créant une bizarre sorcellerie évocatoire faisant renaître, pour quelques minutes du moins, comme de très malléables informations persistant illusoirement dans vos rétines puis étant immédiatement ingérées par votre cerveau, le nom d’un écrivain qui semble avoir tellement peu compté dans l’histoire naguère glorieuse de la littérature française que c’est comme s’il n’avait tout bonnement jamais existé. Et pourtant, j’assène bien tranquillement cette proposition qui ressemble plutôt à une évidence : André Lavacourt est l’auteur d’un roman dont la puissance est à ce point étonnante, gargantuesque, énorme, qu’elle semble avoir sidéré quelques-uns des meilleurs lecteurs qui le lurent à sa parution et...

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