STALKER - Dissection du cadavre de la littérature

Rappel

Excellences et nullités de l'année 2010.





Excellences et nullités de l'année 2011.





Excellences et nullités de l'année 2012.





Excellences et nullités de l'année 2013.





Excellences et nullités de l'année 2014.





Excellences et nullités de l'année 2015.





Excellences et nullités de l'année 2016.





Excellences et nullités de l'année 2017.





Excellences et nullités de l'année 2018.





Excellences et nullités de l'année 2019.





Excellences et nullités de l'année 2020.





Excellences et nullités de l'année 2021.






Excellences

Religio Medici de Thomas Browne (Stock).





Écoute notre voix, ô Seigneur... de Malcolm Lowry (10/18).





L'Hérédo de Léon Daudet, ou Georges Bernanos emporté par un tourbillon d'hérédismes (Nouvelle Librairie Nationale).




Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley (Presses Pocket).





Histoire égoïste de Jacques Laurent (La Table Ronde).





L'Ordre règne à Berlin de Francesco Masci (Allia).





Relecture de L'Âme de Napoléon de Léon Bloy (Jérôme Millon).





L'Antichrist de John Henry Newman (Ad Solem).





Au-dessus de l'abysse de Conrad Aiken (Mercure de France).





Souvenirs littéraires de Léon Daudet (Le Livre de Poche).





Journal de Paule Régnier (Plon).





Les tortues de Loys Masson : quand Satan éclaire Satan (Robert Laffont).




Le Voleur de Georges Darien (Gallimard, coll. Folio).





Le Meurtre d'un enfant de Jean Cau à la lumière (diffractée) des Confessions d'un mangeur d'opium anglais de Thomas De Quincey (Gallimard et Gallimard, coll. L'Imaginaire).



Les confessions d'un mangeur d'opium anglais de Thomas De Quincey (Gallimard, coll. L'Imaginaire).




Lettres du lac de Côme de Romano Guardini (R&N).





Schmock ou le triomphe du journalisme. La grande bataille de Karl Kraus de Jacques Bouveresse (Seuil).




La Machine, de Descartes selon Günther Anders à Marcel De Corte (Allia et Hora Decima).






Nullités

Une franche nullité, pour cette année 2022 : anéantir de Michel Houellebecq, que l'on ne présente plus. J'ai quelque peu hésité à inclure L'Empire et l'absence de Léo Strintz, chez Inculte, puis ai décidé de ne pas le faire, en raison de l'ambition de ce texte pour le moins touffu. Un autre cas de figure est celui de Philippe Bordas, dont je ne supporte plus, après deux de ses livres lus, Cavalier noir et Le célibataire absolu consacré à Carlo Emilio Gadda, la pose et la prose du Candaule assistant aux ébats de ses maîtres. On se souvient pourtant que Candaule ne pipait mot devant les ébats de sa belle, preuve qu'il reste des progrès à faire pour Philippe Bordas, dont on ne pourra, à tout le moins, que saluer le fait qu'il sait parfaitement qui sont les grands ! En revanche, je n'ai pas hésité une seconde à indiquer dans cette finalement maigre liste de nullités le non-ouvrage de Vincent La Soudière et vrai livre de Sylvia Massias qui, elle, a décidé d'exercer ses dons incontestables de ventriloquie sans trop demander l'accord d'un écrivain qu'elle aura certes ramené sur la berge, peu importe qu'elle n'ait pu le sauver de la noyade, mais hélas converti sur le champ ad majorem Massiassi gloriam. Toutefois, si je doute que l'on puisse affirmer que Vincent La Soudière est plus grand que l'incomparable Arthur Rimbaud (dont il est, au mieux, ce qui est certes énorme, l'un de ses plus évidents continuateurs et, aussi, un horrible travailleur exemplaire !), je crois que Sylvia Massias, elle, en revanche, a surpassé le talent d'interprétation post-mortem de Vitalie Rimbaud.

Anéantir de Michel Houellebecq ou le dernier stade du devenir-Ehpad de la littérature française ? (Flammarion).




Eschaton de Vincent La Soudière (La Coopérative).