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28/12/2011

Excellences et nullités, une année de lectures : 2011

Crédits photographiques : Munir Uz Zaman (AFP/Getty Images).

Rappel
1529665429.jpgExcellences et nullités de l'année 2010.





Une nouvelle fois, comme pour l'année passée, ce petit palmarès bien évidemment personnel, absolument partial mais argumenté, concerne aussi bien des livres parus cette année que des livres tout simplement lus en 2011 comme Diadorim et Missa sine nomine, sans conteste mes plus mémorables souvenirs de lecture de ces douze derniers mois.
La palme de la nullité, j'aimerais pouvoir écrire toutes catégories confondues (romans, recueil de nouvelles), revient, sans le moindre doute, aux livres d'Antoni Casas Ros, lus, d'une traite, grâce à la publicité virale inepte (celle, si typiquement anodine et rimailleuse, de la bonne femme à prétentions littéraires comiques) dont Éric Bonnargent, que l'on a connu bien mieux inspiré, s'est fait l'aimable relais.
Les commentaires, comme pour la note de l'année dernière, sont ouverts.

Excellences
3963974287.jpgLa puissance du discours de Wilfried Stroh (Les Belles Lettres).





1299588829.jpgDes villes dans la plaine de Cormac McCarthy (Seuil/Points).





2971823903.jpgLa déshumanisation de l'art de José Ortega y Gasset (Sulliver).





3058282574.jpgLa Grande forêt de Robert Penn Warren (Stock).





257797593.jpgLa Fausse parole d'Armand Robin (Le Temps qu'il fait).





813034408.jpgLes eaux montent de Robert Penn Warren (Stock).





2422552572.jpgJournal de galère d'Imre Kertész (Actes Sud).





3963974287.jpgMissa sine nomine d'Ernst Wiechert (Le Rocher, coll. Motifs).





3489833488.jpgMatch retour de Julien Capron (Flammarion).





3533943020.JPGRobespierre, derniers temps de Jean-Philippe Domecq + Entretien avec Jean-Philippe Domecq (Gallimard).




3323510209.jpgDiadorim de João Guimarães Rosa (Albin Michel).





827495074.jpgDeux livres de László Krasznahorkai : Thésée universel et Au nord, par une montagne... (Vagabonde et Cambourakis).




1321855446.jpgLe gardien du verger de Cormac McCarthy (Seuil/Points).





4086723875.jpgL'Obscurité du dehors de Cormac McCarthy (Seuil/Points).





616867828.jpgUn Enfant de Dieu de Cormac McCarthy (Seuil/Points).





162686588.jpgLa guerre de six jours de Pierre Boutang (Les provinciales).





3724610513.jpgLe Cavalier de la nuit de Robert Penn Warren (Stock).





2144800597.jpgLes Enfants humiliés de Georges Bernanos (Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade).




4212705612.jpgAux portes du ciel de Robert Penn Warren (Stock).





759186926.jpgTroisième nuit de Walpurgis de Karl Kraus (Agone).





1837365316.jpgLa Caverne de Robert Penn Warren (Stock).





1384148865.jpgBaleine de Paul Gadenne (Actes Sud).





3509668763.jpgDu temps qu'on existait de Marien Defalvard (Grasset).





1405785745.jpgLa Terreur d'Arthur Machen.





2346368524.jpgLa Trilogie des confins de Cormac McCarthy (L'Olivier).





REUTERS:Jo Yong-Hak.jpgL'Homme qui marchait sur la lune d'Howard McCord (Gallmeister).





813034408.jpgAutour de Robert Browning (Le Bruit du Temps).






Nullités
291427874.jpgPetit traité des vertus réactionnaires d'Olivier Bardolle (L'Éditeur).





2871332858.jpgDu Soufre au cœur d'Arnaud Le Guern (Alphée / Jean-Paul Bertrand).




2052598186.jpgDans l'obscur royaume de Giorgio Pressburger (Actes Sud). Signalons les critiques de Thierry Guinhut et d'Éric Bonnargent qui expriment un autre point de vue que le mien sur ce livre prétentieux.



1179257190.jpgChroniques de la dernière révolution d'Antoni Casas Ros (Gallimard).




1920982473.jpgL'invention de Philippe Muray d'Alexandre de Vitry (Carnets Nord).





1920982473-1.jpgEnigma d'Antoni Casas Ros (Gallimard).





2873531420.jpgLe théorème d'Almodóvar d'Antoni Casas Ros (gallimard).





1690626914.2.jpgMort au romantisme d'Antoni Casas Ros (Gallimard).

Commentaires

Suite à votre critique, je lis Marien Defalvard. Quel plaisir! Je ne vous cache pas que je suivrai à l'avenir vos conseils pour parfois m'orienter plus efficacement dans la jungle des librairies.

Écrit par : auddie | 28/12/2011

Bravo et merci encore pour cette année de critiques.

Écrit par : Gr | 29/12/2011

Objectif 2012: organiser un café littéraire!

Écrit par : Maud | 30/12/2011

Tout a fait d'accord en ce qui concerne Cormac McCarthy. Je n'ai pas lu les livres notes pour leur nullite mais je vous fais confiance!

Écrit par : Sarah Diligenti | 31/12/2011

Bonjour et merci.
Je crains que 2012 ne soit, avant tout, la continuation de cette année : des procédures judiciaires, avec un léger progrès toutefois, deux plutôt que trois.
Je ne sais donc si, dans ces conditions plus que difficiles d'un point de vue (d'abord) financier, je pourrai continuer à alimenter ce blog comme je le fais depuis 2004.
Une éternité...

Écrit par : Juan Asensio | 31/12/2011

Je viens de lire votre critique du Théorème d'Almodóvar, de ce Casas Ros dont je n'avais jamais entendu parler. Très drôle, ça m'a presque envie donné de le lire.

Écrit par : Gil | 31/12/2011

Vous réussissez une chose rare : concilier la rigueur critique et le plaisir. Vous montrez un vrai engagement de lecteur. J'ai envie d'ajouter que par moments, il y a un vrai génie comique dans vos approches (je pense aux portraits croisés de R.Millet); la critique est un art. Bon courage pour la suite et bonne année 2012.

Écrit par : Reine Bale | 31/12/2011

J'espère que ce procès ne sera pas une entrave à votre créativité. Vous avez ici des lecteurs qui ont besoin d'être aiguillonnés. Un blog tenu depuis 2004, une éternité... Je souhaite au passeur que vous êtes de trouver toutes les voies possibles pour continuer à nous faire découvrir des textes exigeants, parfois oubliés. J'apprécie votre éclairage et celui de certains de vos "contributeurs".
Amicalement.

Écrit par : Maud | 01/01/2012

Ce procès (pardon, ces procès) sont de fait une entrave majeure à ma créativité, comme vous dites.
Nous verrons bien mais, pour tout vous dire, je suis passablement découragé.
Pour vous en faire une idée, outre ma note informative sur Stalker (catégorie On Air), je vous laisse lire cet article et, surtout, la bonne centaine de commentaires qui suivent, pour le moins édifiants et qui vous renseigneront bien mieux que mille notes sur ce lamentable sujet.
Bien à vous.

Écrit par : Juan Asensio | 01/01/2012

Qu'un agrégé de philosophie porte plainte devant un tribunal contre un critique littéraire, n'est effectivement pas très glorieux pour le philosophe si c'est la l'unique ressource dont son esprit soit capable pour conduire son homme a la connaissance de la vérité. Et Socrate se retourne dans sa tombe, chaque fois qu'une époque le recondamne a mort. Cependant,15 000 E par plaignant, pour avoir décacheté quelques lettres de mauvaise prose, quelle manne! Ça donne a réfléchir surtout en ces temps de rigueur budgétaire ou nos tartuffes officiels de la recherche de la vérité s'indignent du peu de respect qu'on leur réserve en figeant leur salaire, dans une société ou plus que beaucoup d'autres, ils sont déjà archi-privilégiés (et dire que cette fameuse recherche de la vérité se mesure au contraire a tous ce qu'on souffre pour elle)...Cher Juan, je vous donne de suite mon adresse! Quoique..non attendez..j'hésite qu'est ce qui rapporte le plus a votre avis, la plainte pour injure ou celle pour diffamation? Sachant que la diffamation serait une injure dissimulée, et l'injure une diffamation circonstanciée, elles sont l'une et l'autre une atteinte a la « réputation ». Bordel! voilà le fin mot de toute cette histoire : l'idolâtrie de la représentation de soi, l'égoïsme le plus plat, c'est a dire le plus virulent qui se prend pour la conscience de soi éternelle ; pauvre philosophe qui confond encore son rang social avec sa place dans le genre, pauvre philosophe qui n'a toujours pas compris qu'il ne peut rien lui arriver de mieux que de perdre justement toute sa foutue réputation, pour devenir une image approchante du mystère incarnée, maniant avec la plus grande grâce la langue de la certitude, la langue de l'intériorité et de la vérité qu'est la subjectivité, au lieu d'enfricher de son ivraie jargonneuse l'esprit innocent de ceux que la société remet entre ces mains en vue d'éducation (éducation la ou il ne devrait s'agir que d'édification!!). La pantomime philosophique de l'éducation nationale réclame son lot de mort auquel elle voudrait ajouter le nom d'Asensio a la liste gargantuesquement longue des générations de décervelée qu'elle a pour mission officielle de produire chaque année ; mais ces ombres chinoises de plate éducation n'ont absolument rien a voir avec l'essence profonde du philosopher, et ces pauvres jeu de mots, que l'on offre aux élèves, ne sont pas même capable de retenir l'attention des esprits plus que les deux heures quotidiennes de soupe télévisuelle décérébrante, comparé a la puissance érotique du cheminement offert a tous dans la Zone ; a moins qu'au fond la première ne soit qu'une vaste entreprise propédeutique de la seconde qui comme chacun sait doit durer toute une vie, puisqu'aussi bien les exercices préliminaires de pseudo-philosophie n'auront pas eut la force érotique de détourner les esprits du verbiage généralisé auquel on les destine comme a leur être véritable, mais au contraire de commencer a les y accoutumer. C'est dans ce cadre la qu'il faut juger de l'affaire qui nous occupe. Ceux qui attaquent Juan en justice n'ont ils pas d'enfant? Non ils s'occupent généralement de dégoûter de la vie de l'esprit ceux des autres...l'atteinte spirituelle que la merde culturelle fait en permanence subir a nos chère tètes blondes n'est elle pas plus énorme dans ces conséquences que les petites égratignures d'ego froissé? Pauvre philosophe qui s'attaque a ce qui est son plus fidèle soutient, et trahit ainsi sa haine de l'esprit et son amour pour Tf1 envers lequel, ses moyens financier, de fonctionnaire indestituable de la vérité d'état, lui servant a attaquer Juan, trouveraient assurément un meilleur emploi, comme le fait , par ailleurs, Juan, lorsqu'il n'hésite pas a sacrifier des liens d'amitié littéraire au témoignage de la Vérité ; et on voit ou cela le mène. Mais moi qui ait trois enfants, jamais je ne donnerais ma préférence a des accusateurs qui par leur reproche, jusqu'à un certain point justifié et toujours justifiable, risquent d'abattre un édifice que du fond de leur amour de la vérité, s'il leur en reste quelque mesure, je leur demande de reconsidérer avant d'y porter le coup fatal. Car le dommage qu'ils engendreraient serait bien plus grand , pour nombre de gens et pour l'essence même de la culture en ce pays ; devons nous laisser abattre Juan pour un motif de sombre vengeance égoïste fonder sur l'idée plus que douteuse de « réputation » ? Quel grand résultat en effet ce serait que de supprimer la seule et unique source de culture authentique, donc impliquant la confrontation permanente avec la mort et le mal, que d'éradiquer ce blog qui paraît une verrue énorme au nez du PAF culturel français totalement atone et lénifiant. On doit juger un arbres a ces fruits, et si tout esprit de justice n'est pas en nous épuisez a la moindre égratignure inévitable dans les rapports humains, on doit juger Juan sur son fruit, dont la perfection et l'excellence brille dans une nuit de la culture a nulle autre pareille qu'est notre époque. Doit on noyer Hyperion? Au motif que quelque ego froissé de s'être ratatiné contre cette imprenable enceinte de foi. Pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour s'humilier vraiment et entrer dans la Zone de conversion, ce chemin étroit ou la reconnaissance de sa propre non-vérité et non de sa suffisance est la première des conditions? Pourquoi voir dans le mur quelque chose a abattre et non la très belle et puissante citadelle de la foi qui habite Juan? Voilà ce que réclame la justice aveugle au faux poids des froissements d'ego littérairement hypertrophié. Il faut raison garder et comprendre que l'on n'abat pas les roses au motif qu'elles ont des épines. Quel foutu satrape parfaitement insignifiant, avez vous donc insulter cher Juan? Pour que le prix de sa réputation s'élève et se mesure a hauteur des 15000 euros réclamé par les accusateurs? Que signifie ce prix? Est il variable comme le cours de la bourse? Voyez vous une différence entre leurs comportements et celui, en usage encore sur mon terrain vague ou les conflits d'honneur se règlent aux couteaux? Puisqu'au fond il s'agit bien de vous mettre a mort, de vous égorger comme le font toujours les terroristes surtout lorsqu'ils s'autoproclament "chercheur de vérité"? A moins que trop naïvement vous ayez eut, sans le savoir, commerce avec ces femmes qui monnayent leur réputation au fond des bois? Je laisserais de cote tous les autres motifs qu'il y aurait d'attaquer Juan : la jalousie envers un talent indéniable, l'étroitesse d'esprit qui voit en toute grandeur une offense personnelle, l'absence de charité qui ne pardonne rien parce qu'elle aime peu et pourtant prétend enseigner la philosophie, comme si l'amour de la vérité n'était pas le cercle qui enserre toute sagesse possible. Je ne dis pas que la grandeur d'esprit soit une excuse a toutes les saloperies dont les hommes sont coutumiers ; au contraire, mais que l'on compare ce qui est comparable : tous les actes de la vie d'un homme entre eux. L'oeuvre littéraire de Juan, son blog plus que magnifique, d'utilité publique non-reconnu, et que l'on juge alors si deux coups de griffe du monstre littéraire valent la peine de charrier le bébé avec l'eau du bain.


Personnellement je ne lui jetterais pas la première pierre. Surtout si de manière , si évidente pour moi, mais cela n'est que mon avis personnel, ce qui se joue sur son blog dépasse purement et simplement les simples conflits d'intérêts individuels, puisque c'est le seul espace en France, ou s'exerce ouvertement, publiquement l'exercice de la maïeutique qui a depuis bien longtemps déserté tous les lieux de culture et d'éducation tellement populaire.Cependant dans cette affaire, les accusateurs sont a la fois juge et partie, puisqu'il sont la maïeutique officielle, celle des classes de terminale, l'eau de savon pour glissade dans le dortoir avant de s'endormir profondément pour toute une vie ; a la berceuse juan oppose le Réveil de la vie interieure (la tache la plus haute qui soit), comme on ne l'a plus connu en France depuis Bloy et Bernanos, et j'oserai dire même depuis Kierkegaard. Mais qu'enseigne donc tous ces gens qui sont incapable de reconnaître la valeur absolu de ce qui se joue sur ce blog et qui devrait être la matière première de leur enseignement? (en l'occurrence la valeur onto-poietique de la langue) Je sais ce que l'on va dire : oeil pour oeil dent pour dent, a lui qui ne pardonne rien au monde de la littérature contemporaine, on ne doit rien pardonner non plus. Mais bordel que serait la littérature sans ce genre de critique??? un chewing-gum apathique, une pièce comptable ; Juan va trop loin? Tape trop fort? Ça vous fait mal, vous le traîner en procès...c'est que votre philosophie ne vaut pas la chique de mon grand père. Philosophie et littérature a l'eau de rose, sous le marteau Juannesque ; Juan a ce génie de réunifier comme Dante et Luther la langue française éparse dans des membres désunies jusque dans l'organigramme des institutions qui prétendent la conserver et ou en réalité elle meurt d'étouffement et d'absence radicale de communication, d'esprit. Et vous voudriez tuer cette possibilité pour la culture de renaître de ses cendres dont vous faites commerce officiel parce que ni vous, les accusateurs ni ceux auprès desquels vous pensez tirer votre autorité n'y comprenais plus rien? Juan, lui a compris, et la chose est suffisamment rare et précieuse , l'enjeu est suffisamment grand et noble pour que vous passiez l'éponge sur les quelques griefs que vous avez contre lui...Le Stalker n'est pas un blog de critique littéraire parmi d'autres ; c'est une authentique oeuvre d'art d'une prétention que vous aurez du mal a comprendre parce qu'elle entend restaurer ce que vous croyez suffisamment établit pour en faire l'objet d'un enseignement quotidien, que l'état de notre socialité moribonde montre suffisamment être vain ; Juan propose l'alternative ; que vous ne suiviez pas le même chemin, qu'a dieu ne plaise, je m'en contre-fou, mais ayez au moins la décence de ne pas mettre a mort toute possibilité de penser et de vivre de la vérité autrement qu'en piètre fonctionnaire d'état ; ayez au moins ce respect la ; mais vous vous acharnez a ne pas comprendre ce que Juan pointe du doigt inlassablement. Il offre plus qu'un blog, une racine nouvelle de la culture dans un monde nouveau ou le dialogue entre les membres épars du corps de la culture enfin se ressuscite en esprit et en vérité ; et vous voulez traîner Juan au rouet, et continuez le massacre de la culture en écartelant l'un des très rare représentant de notre temps a avoir compris le problème éminemment esthétique de la recomposition du corps spirituel de la culture ? "Procul o procul este profani"! L'espérance culturelle que comporte son entreprise est absolument énorme et que des représentants de la culture soient incapable de le comprendre prouve seulement a quel point ils en sont les indignes représentants. Ce n'est pas a moi de leur expliquer ce qui se passe dans la Zone ; qu'ils y entrent , y cheminent selon les voies qu'en artiste supérieure Juan y a tracé et qu'alors comme dans le fameux tableau de Napoléon dont parle Kierkegaard, ou l'irrespresenté surgit tout a coup, du coeur de la représentation en la subvertissant, les aveugles voient et les sourds entendent. Voila l'arbre puisque voilà le fruit si vous êtes incapable de le voir, retourner a l'école et rester y, mais ne nous faites plus chier. En tuant Juan cher pharisien, vous porter le couteau la ou un homme a oser mettre son amour de la langue au dessus de son amour d'ego, et vous assassiner la littérature au nom d'un petit diffèrent privée avec cet homme. Bon sang! la rage me monte aux dents de vous voir faire, et j'aurais bien envie de vous gifler si j'étais sur de pouvoir par ce moyen vous faire comprendre que vous faites obstacle a une force qui peut aussi vous nourrir ; mais comme tous les êtres socialement représentés vous êtes petits , mesquins, et a cause d'une égratignure sur votre main vous voudriez que l'univers soit refondu entièrement pour vous rendre justice. Mais l'injustice que vous commettez en nous privant du Stalker est incommensurablement plus grande, que celle que Juan vous a probablement faites comme tous les Socrate des tous les temps ont toujours froissé ceux qui voulaient les mordre ; aussi faites preuve de bon sens, d'équité, de lucidité et en retirant vos plaintes joignez vous a lui ; en l'accusant c'est a moi et a tous les esprits épris de vérité , de beauté scintillante, de réalité humaine ayant l'épaisseur de dieu souffrant que vous faites offense. Votre offense n'est elle pas plus grande encore que celle dont vous accusez Juan? Et vous voudriez faire taire cette voie? Cette voie unique en France...mais bon sang ouvrez les yeux!, tendez l'oreille, et plus encore, puisqu'en ce lieu d'authentique culture, de préparation a l'éternité, on apprend a communiquer en vertu de l'esprit. ..Il faut vraiment n'avoir jamais jeter un oeil dans la Zone ou bien, être si bien assis sur sa réputation spirituelle pour qu'on puisse se croire dispenser de l'être vraiment, pour avoir la muflerie de vouloir faire fermer le stalker pour des motifs d'ordre privée. Le stalker n'est pas une contre culture parallèle, elle est la culture rétablit sur son séant, la culture tout court, qui prépare non a quelque métier de citoyenneté inexistante, mais a l'être-vrai de la vie du moi au sein de dieu qui est le commencement même de notre civilisation dont nous sommes que trop souvent les indignes descendants oublieux ; le retour du refouler, le retour de l'édifiant comme unique forme possible de civilisation par la parole. Mais les braves gens qui s'acharnent sur Juan n'ont pas même l'ironie suffisante de pouvoir dépasser leur propres souffrance face a ce phénomène de la vérité, pour s'edifier eux mêmes aux paroles de certitude autrement plus riche que leur sempiternelle « cogito cartésien » même ontotheologiquement fondateur. Pour eux la vie n'est jamais assez plate, assez mièvre,incolore inodore, dépourvue de sel, et s'ils le pouvait ils desaliniseraient même tous les océans ; les angoisses, qui sont la mesure de l'esprit en l'homme et non quelques troubles psychosomatiques qu'il faudrait refouler chimiquement, ne les ont jamais autrement effleurées qu'au moment de voir leur nom sur la liste des reçus au concours ; elles n'ont jamais creusée en eux le profond sillon de l'effroi, cette écharde dans la chaire jusqu'à la source vive et écarlate du désir d'éternité, et il voudrait qu'on ferme boutique parce qu'il sont eux gens respectaclement reçus a des concours de singes savants ou l'on enseigne que quelque soit la vérité elle ne peut se manifester dans le monde qu'en respectant la vie privée de petit bourgeois mort-né!! Foutaises. A travers les accusateurs de Juan c'est toute l'époque qui trahit sa haine de Dieu, de Celui qui sonde les reins, le coeur. Ô misérables tartuffes de comédie humaine, Juan ne joue pas dans votre cours . Certainement vous le ferez périr, mais n'oubliez pas qu'il y aura des grincements de dents et que devant Dieu toute cette foutu respectabilité que vous prenez pour votre être-vrai, viendra au jour de votre mort, vous accuser, plus sûrement que lui ne l'a fait lorsqu'il vous mettez seulement en garde contre votre propre damnation. Comme il faut peu aimer la littérature et la philosophie pour être aveugle a l'enjeu essentiellement littéraire, existentiel, social etc. qui se noud autour de cet Individu. C'est a vous hommes de peu de foi que je m'adresse, en attaquant Juan c'est vous même qui vous condamnés, parce que vous ôtez du terreau de la culture le seul germe de foi authentique qui y ait encore.


Jerome Ruffin.

Écrit par : ruffin jerome | 02/01/2012

Cher Jérôme, merci pour votre long message.
Pour être tout à fait précis, s'il était ici, notre agrégé de lettres (et pas de philosophie) affirmerait qu'il n'a pas porté plainte contre moi pour des motifs littéraires mais parce que je constituais un danger pour sa vie privée, ce à quoi je répondrais :
1) je reconnais l'usage de pseudonymes (pas interdit par la loi), je conteste résolument l'interprétation des faits donnée par les plaignants, puisque je me contrefiche de leur vie privée et ai été admis, par Valérie Scigala en personne, dans un groupe qui m'insultait sur FB.
2) cette querelle est éminemment littéraire car, sans cela, je suppose que les plaignants n'auraient pas décidé de m'attaquer pour injures et diffamations dans deux autres procédures parallèles à la première (tout en rappelant, dans leurs pièces, l'épisode, ô combien littéraire, des Infréquentables auquel Valérie Scigala fut mêlée par son comportement si hautement distingué). Ils viennent d'être déboutés pour la seconde fois dans l'une d'entre elles, la seconde suivant son cours, avec une date d'audience pour le mois d'avril.
Bienvenu en 2012 !
Du reste, et parce que je n'ai que trop perdu de temps avec ces lamentables affaires que vous placez je le crains sous une lumière un peu trop brûlante pour nos amis, je vous renvoie à la lecture, je le répète édifiante, de l'article et des commentaires des différentes parties dont j'ai indiqué le lien dans mon précédent commentaire.

Écrit par : Juan Asensio | 02/01/2012

Votre critique de Casas Ros m'a tant amusée, même si je chercherais plutôt du côté de la communauté italienne de Buenos Aires. Je ne pense pas que Casas Ros soit d'ailleurs défiguré, il peut sans doute se promener normalement dans les rues, mais il souffre peut être d'une cicatrice qui le complexe. Je vous ai trouvé en tous les cas couillu sur ce coup là, et c'est ce que j'apprécie en vous, le courage jusqu'au-boutiste de vos opinions. Si le Théorème est une nullité, cela doit beaucoup décomplexer les auteurs que vous fustigez sur votre site. Le style de Casas Ros est assez pur et classique. Je n'arrive pas très bien à comprendre si la source de votre agacement est l'imposture (auquel cas je le comprends), ses opinions politiques ou son approche sexuelle de la vie. Le théorème fut ma meilleure lecture 2008, et c'est ce qui est si fascinant dans la critique littéraire; le mauvais coup de l'un (e) est le bon coup de l'autre.

Le meilleur pour vous en 2012

Je vous félicite pour le choix de votre maison d'édition qui est une de mes préférées en France en ce moment. Je n'ai pas eu l'occasion de lire votre Judas mais je vais le commander bientôt.

Veritas odium parit

Écrit par : AK | 05/01/2012

Oubliez 2011, oubliez le temps incertain, gris, triste, paraît aujourd'hui le roman du grand philippe Sollers: L'éclaircie.
Cordialement
Denis Lair

Écrit par : Denis Lair | 05/01/2012

"Il n'y a ni sagesse, ni intelligence, ni conseil devant Yahwé."

Prov 21,30.

Écrit par : Hubert | 05/01/2012

Hubert (D., je suppose) : merci pour cette lectio divina. Que ferais-je sans vous.
Denis Lair : tiens, vous commenciez à me manquer ! Ne vous en faites donc pas : comment pourrais-je rater la parution du dernier chef-d’œuvre du roi ardent ?
AK : attendons le prochain Casas Ros, je parie que nous allons bien rire ;-)

Écrit par : Juan Asensio | 05/01/2012

Oui Hubert, et il y a une joie infinie contenue dans la pensée que nous avons toujours tort devant dieu. Et c'est bien de cette periagogée la dont il est , a mon avis , toujours question dans la zone ; descend au fond de l'enfer (kierkegaard, aurait, desespere a fond) et dans le foudroiement de l'horreur retourne a Dieu ; c'est excatement l'inverse du paganisme de la caverne, autrement dit la forme idoine que toute impression vraie de soi dans notre civilisation doit parcourir pour devenir vraie ; aussi a t-on beau jeu de dire que juan se repete...comme en une eglise Juan parle toujours , dans la zone de la meme chose, devant Dieu. Jerome

Écrit par : ruffin jerome | 06/01/2012

Peut être que le personnage existe vraiment, qu'il l'aurait rencontré ou pas. J'ai écrit un texte dont les protagonistes sont des rescapés de la politique argentine, et qui font partie de cette communauté italienne, c'est pour cela que j'y pensais. Je ne les avais jamais rencontrés, mais j'étais persuadée qu'ils avaient existé ou existaient toujours. Le processus d'inspiration est si mystérieux. L'année d'après, je rencontrais en quelque sorte mon héroïne, qui d'ailleurs se reconnut et n'arrivait pas à croire que j'avais écrit ce texte avant de la rencontrer. Elle pensait que je l'avais écrit après notre rencontre, qu'elle avait été ma source d'inspiration.

Bref, non, cela ne va pas me faire rire je crois :O0

Des milliers de gens sont défigurés dans le monde dans des accidents de voiture. Ils existent les pauvres. Et beaucoup le sont suite à un accident avec un cerf (des milliers d'accidents mortels en France chaque année)!!! Malheureusement, le personnage existe bien quelque part.

Écrit par : AK | 06/01/2012

Euh, AK, oui, sans doute. Mais je me fous de la vie privée de celui qui se trouve derrière Casas Ros, cerf, biche ou licorne, voyez-vous. Je dénonce une imposture littéraire, celle de ses textes dont certains font si grand cas alors qu'ils ne valent pas une flatulence de faon. Le fait qu'ACR soit un masque n'est finalement qu'une imposture seconde qui ne m'intéresserait pas vraiment si, d'abord, ses textes n'en constituaient une souveraine, première, évidente.

Écrit par : Juan Asensio | 07/01/2012

Je préfèrerais que l'auteur se porte bien dans la vraie vie. Cependant, s'il était vraiment amoché et avait vraiment perdu son amie dans un accident de voiture, vous lui devriez tout de même des excuses selon moi, car il y a des livres bien pires que ceux de Casas Ros tout de même! Non?

Écrit par : AK | 07/01/2012

Pas certain que vous m'ayez bien compris, je répète donc : je me contrefiche qu'il soit défiguré, unijambiste, phocomèle même, du moment que son écriture, ça oui, est nulle. Des excuses ? Ah oui, en effet ! C'est Casas Ros qui devrait demander qu'on lui pardonne d'écrire aussi mal...

Écrit par : Juan Asensio | 07/01/2012

"Barbey d'Aurevilly possédait en même temps le geste de l'ancien maître d'armes et du voyou" écrit Roberto Calasso dans "La Folie Baudelaire", à propos d'une critique de Barbey contre Sainte-Beuve.
Cette phrase irait comme un gant à Juan, me dis-je en la lisant.
Et pour cause... Voyez la suite ( je recopie tout le passage,commentaires de Calasso + citations de Barbey):
" Barbey d'Aurevilly possédait en même temps le geste de l'ancien maître d'armes et du voyou: tout ce qu'il y avait de plus choquant pour Sainte-Beuve --- et tout ce qu'il y avait de plus adéquat pour porter atteinte au maître des précautions et des échappatoires. Et c'est justement sur ce point que l'attaque de Barbey parvint au sommet du comique et de la férocité: pour lui, Sainte-Beuve est incurablement " Cauteleux, conséquence de sa finesse, et il embrouille et embarbouille son talent de réserves, de sous-entendus, d'insinuations prudentes ou perfides, de précautions chattemites et traîtresses. Il a inventé les peut-être, les il me semble, les on pourrait dire, les me serait-il permis de penser, etc., locutions abominables, qui sont la petire vérole de son style...". Frapper un écrivain dans son style est un véritable coup bas, dont il est difficile de se remettre. Mais Barbey d'Aurevilly ne s'en satisfait point --- et aussitôt, sur le ton définitif dont Bloy héritera, il s'avance avec son épée flamboyante: " Il n'a pas les qualités premières. Il n'a pas, comme critique, l'impassibilité, la conscience, la justice. Il est toujours entre un engouement et un ressentiment... Ce n'est qu'un système nerveux doublé d'amour-propre en littérature, mais une âme, non!Que lui importe, du reste. Il n'y croit pas, à l'âme!"

Ce " il n'y croit pas, à l'âme" est évidemment essentiel. C'est à partir de là qu'on peut s'amuser à remplacer Barbey d'Aurevilly par Juan Asensio, et Sainte-Beuve... par plusieurs autres noms;-)! Essayez, c'est très drôle, et on comprend tout: la conception de la littérature et de la critique de JA, les procès qu'on lui intente...
In "La Folie Baudelaire", Roberto Calasso (Editions Gallimard, 2011)pp.395-396. Dans le texte , les "peut-être", "il me semble" etc. sont en italiques.

Écrit par : Elisabeth Bart | 08/01/2012

Ma chère Elisabeth : il y avait au moins quelque plaisir et même grandeur à ferailler contre Sainte-Beuve, alors que là, peuh !... Je vais commencer le dernier Calasso une fois terminée la lecture du livre d'Olivier Rey sur Billy Budd, très beau et subtil texte de Melville auquel je viens de consacrer une note qui vous plaira je crois.

Écrit par : Juan Asensio | 08/01/2012

Au fond chère Elisabeth, cet alliage peu orthodoxe, scandaleux, au rapport de toute normativite, incapable de reconnaître une épaisseur au réel, et encore moins une épaisseur paradoxale, est celle du "maître-voleur" ; figure romantique de l'incognito, dont c'est nourri la littérature (et qui, a mon sens est le signe d'un déclin de l'évènement absolu Christique, dans les formes de la légende et du mythique) ; mais ce paradigme est insuffisant pour rendre compte du stalker puisqu'il ne prend pas en compte la ressemblance a Christ qui fonde un alliage "theantropique" ( sur le modèle donné en imitation de l'homme-Dieu, du Dieu-dans-le-temps) bien autrement trempé que le simple acier dont les brigands de grands chemins font leurs lames, puisque si l'acier se brise et rouille sur l'arrête du temps, le rené lui, est tissé de la fibre même de la joie, inscrite comme le motif au coeur de la souffrance (parlez moi du désir parlez moi des souffrances...), de la Victoire sur le temps qu'est l'éternité-dans-le-temps et dont la Parole est la Promesse (en philosophie classique on dirait, l'essence).Et c'est bien, en vue d'une restauration d'un usage vraie de la parole que notre maître voleur de service ferraille avec le monde entier et en particulier tout ceux qui au contraire, font de la langue, non le tombeau vide de l'esprit a chacun destiné en lieu et place de sa résurrection, mais le deuil de toute possibilité anthropologique supérieure.Donc on ne peut réduire le projet de Juan a une simple critique littéraire qui masquerait que l'enjeu est le rachat de la vertu et de la fonction fondamentalement spirituelle et eschathologique de la langue. Bien a vous. jerome.
P.S. Bien évidemment je parle sous la lecture et le contrôle de l'intéressé, auquel volontiers j'offre ma gorge s'il s'averait que je n'eusse rien compris de ses intentions "religieuses"", plus que "littéraires" profondes. Mais il me semble axiologiquement inconcevable que les dernières ne soient pas soumisent à la rigueur des premières sans lesquelles elles ne sont rien, qu'un peu de matière offerte a la puissante férule du critique.

Écrit par : jerome ruffin | 09/01/2012

L'intéressé se tait, Jérôme, votre analyse est si juste!
Certains, qui vraisemblablement ont mal lu "Mensonge romantique et vérité romanesque" de René Girard, voudraient réduire Juan à cette figure romantique du maître-voleur. Ceci nous ramène à la discussion dans la Bauge de Tom, je ne tiens pas à la reprendre;-)
Calasso, justement, a superbement démontré les limites de la pensée de René Girard dans "La ruine de Kasch".
J'ai aimé votre note sur Billy Budd, Juan, et vous allez aimer "La folie Baudelaire", un livre exceptionnel d'intelligence, d'érudition, de poésie. Cet italien lit mieux le français (et la peinture française du XIXe) que les Français. Il faudra comparer ce que Sollers dit de Manet dans son dernier roman (dont il va causer aux Bernardins très bientôt) et ce que Calasso en dit dans "La folie Baudelaire". Sur ce coup là, je mise d'avance sur l'italien! Magnifique cohérence de la pensée de Calasso , entre "La ruine de Kasch" (à côté duquel le célèbre 19e de Muray paraît lourd) et ce dernier ouvrage. Des rapprochements qui vont vous surprendre: entre "Les carnets du sous-sol" (1864) et "Une saison en enfer" (1873) par exemple. Bon, j'arrête, je ne veux pas vous couper l'herbe sous les pieds et j'attends votre critique.

Écrit par : Elisabeth Bart | 10/01/2012

Elisabeth, je vous embrasse sur les deux joues en vous remerciant, non seulement pour votre compliment, mais surtout pour ne pas m'infliger une emberlificoteuse et vaine quenouille sur les singeries du sieur Girard, ni de m'imposer une digestion que mes acides intrabilaires ne peuvent supporter, tant les pelures d'oignons du lettré sont trop excentrée de l'évidement existentielle de la présence du sens dans le mystère, et contraire au régime auquel le Praticien m'a astreint depuis de nombreuses années : régime sec d'explication ; en matière de Foi le régime théorique le plus strict est le meilleur pour la santé, la vie et le progrès du devenir réel de l'esprit. Tout apport calorique quand a un début d'explication du « sacré » me fait fuir irrémédiablement, comme une inconsciente manifestation du refus profond de Dieu avec lequel tout homme vient au monde, la bouche pleine de raison, de ratiocinations qui maintiennent les parkinsoniens de la crainte et du tremblement dans la laine ouatée de l'évidence de l'inconséquence et de l'inexistence de leur péché. Qui explique ne peut croire. Mais qui croit s'ouvre au fait que l'incompréhensible doit croître. (A l'inverse de l'inconscient lacanien, le roman de valeur (selon Juan), reflète la structure de croissance de l'incompréhensible dans la vie, autant dire du désir et de l'esprit ; comprendre qu'on ne peut pas comprendre voila peut-être, le point commun entre l'esthétique "juanesque" et la Foi ; "ouine", "au dessous du volcan", "mort de virgile", "siloé", "Diadorim"...etc ont tous l'épaisseur et la dynamique psychique d'un développement de la conscience éternelle de soi qui a contre courant de tous l'usage de la parole ne traçant des cercles de présence que du connu au connu, croit en comprenant qu'elle ne peut pas comprendre, et en ce sens épouse , sans cependant le restaurer, le mouvement qualitatif propre de la Foi ou progresser dans l'abandon signifie comprendre qu'on ne peut pas comprendre, dans la présence de dieu sont absence, etc...). Quant a Juan, ma foi, je ne prendrais pas le risque de penser qu'en son silence il consent....je crois plutôt qu'il jubile de l'occasion qu'il nous tend, de faire et de défaire nos microscopiques errances elliptiques autour du langage, qui le coiffent, et le font disparaître, plein de mystère, comme le lutin qui nous salut, de son chapeau qui le rend invisible. Bien a vous, Juan, Elisabeth. Jerome

Écrit par : jerome ruffin | 12/01/2012

Mes chers amis, le but de Stalker n'a jamais été différent de celui que, par votre échange, vous illustrez : faire dialoguer des œuvres et des esprits entre eux.

Écrit par : Juan Asensio | 12/01/2012

En tout cas, vous m'avez fait hurler de rire devant mon écran à chaque nouvel article sur Casas Ros. J'avoue avoir apprécié "Le théorème..." lorsqu'il est sorti, mais c'était pour de mauvaises raisons... j'avais l'impression que c'était une attaque contre l'autofiction nombriliste à la française, et bien que de nombreuses facilités de style gênassent ma lecture, j'espérais que les prochains livres seraient de meilleure qualité. Je me suis trompé, et on ne m'y reprendra plus!

Écrit par : John | 13/02/2012