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02/01/2021
Excellences et nullités, une année de lectures : 2020
Rappel
Excellences et nullités de l'année 2010.
Excellences et nullités de l'année 2011.
Excellences et nullités de l'année 2012.
Excellences et nullités de l'année 2013.
Excellences et nullités de l'année 2014.
Excellences et nullités de l'année 2015.
Excellences et nullités de l'année 2016.
Excellences et nullités de l'année 2017.
Excellences et nullités de l'année 2018.
Excellences et nullités de l'année 2019.
Excellences
Comme les années précédentes, je m'en tiens aux seuls livres que j'ai lus, et ne mentionne pas mes relectures. Par ailleurs, les ouvrages de Manoël Pénicaud et Baptiste Rappin n'ayant pas fait l'objet d'une critique en règle mais d'un entretien, je ne les ai pas mentionnés dans cette liste, malgré leurs qualités respectives. Le roman qui m'aura le plus marqué a été, incontestablement,Gilles De Drieu La Rochelle.
Le monde du silence de Max Picard (PUF et La Baconnière).
La France contre les robots de Georges Bernanos (Gallimard, La Pléiade).
La Révolution nationale de Georges Valois (La Nouvelle Librairie).
Le Questionnaire d'Ernst von Salomon (Gallimard, L'Imaginaire).
La Séparation de Sopia de Séguin (Le Tripode).
Sombre comme la tombe où repose mon ami de Malcolm Lowry (Point Signature).
Le temps qui reste de Giorgio Agamben (Payot & Rivages).
Le masque de la Mort Rouge de Poe (Gallimard, La Pléiade).
Órdago d'Álvaro de la Rica (Vaso Roto, en espérant un retirage expurgé de dizaines de fautes).
Nous autres d'Eugène Zamiatine (Gallimard, L'Imaginaire).
Essais sur la rhétorique, le langage, le style de Thomas De Quincey (José Corti).
Les Grands Cimetières sous la lune de Georges Bernanos (Gallimard, La Pléiade).
Gilles et L'Homme à cheval de Drieu la Rochelle (Gallimard, Folio et Le Livre de Poche).
Méditation sur un amour défunt d'Emmanuel Berl (Grasset).
Portrait de l'aventurier de Roger Stéphane (Sagittaire).
Le pouvoir de la langue et la liberté de l'esprit de Jacques Dewitte (Michalon).
Trois entretiens sur la guerre, la morale et la religion, suivis du Court traité sur l'Antéchrist de Vladimir Soloviev (Ad Solem).
Écrits d'exil, 1927-1928 de Léon Daudet (Séguier).
Paysages de l'âme d'Hugo von Hofmannsthal (La Coopérative).
Lettre de Lord Chandos et autres textes d'Hugo von Hofmannsthal (Gallimard, coll. Poésie).
Les Diaboliques de Barbey d'Aurvilly (Le Livre de Poche).
Mesure de la France de Drieu La Rochelle (Grasset).
Si le soleil ne revenait pas de Charles Ferdinand Ramuz (L'Âge d'Homme).
Nullités
Mention spéciale pour l'accablante rinçure de Vanessa Springora, un livre écrit à plusieurs mains, voire, plutôt, plusieurs pieds. Mais cette écrinaine n'a jamais eu, que je sache, la prétention d'écrire autre chose qu'un torchon imbibé de son lamentable petit jus acariâtre (je sais, je sais, tous les imbéciles journalistiques de France, hélas nombreux, auront versé une larme après avoir lu la quatrième de couverture et entonné leur habituel petit air enthousiaste), alors que Raphaël Enthoven, lui, c'est à mourir de rire de voir tous les efforts qu'il a produits, en tirant la langue, pour nous affliger d'un prétentieux et vain roman dont le seul et unique sujet, je crois, est la merde, l'anus, le sien et ceux des autres.
Le Consentement de Vanessa Springora (Grasset).
Le Temps gagné de Raphaël Enthoven (L'Observatoire).
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