Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Deux levers et un coucher de soleil : Chateaubriand, Flaubert et Lévi-Strauss | Page d'accueil | Blaise Cendrars, Cormac McCarthy, Jacques Chessex »

10/11/2009

Yannick Haenel pas même chahuté à la Librairie du Mémorial de la Shoah


C'est à l'auditorium Edmond J. Safra du Mémorial de la Shoah qu'était organisée dimanche 8 novembre une rencontre, animée par Eduardo Castillo et Gilbert Siboni, évoquant les ouvrages de la rentrée littéraire liés à l’histoire de la montée du nazisme et à la mémoire de la Shoah, selon les termes utilisés.
Yannick Haenel, auteur d'un Jan Karski dont j'ai dit tout le mal que je pensais dans le numéro de Valeurs actuelles paru le 15 octobre (l'article dans sa totalité, ici), faisait partie des conférenciers.
Il a pu parler, de sa petite voix chuchotante qui aurait du mal à éveiller un moustique faisant une sieste, il a pu faire de la publicité pour son livre qui, grâce à l'inepte récompense que la Fnac lui a décernée, s'est très bien vendu, il n'a même pas eu à défendre ce bouquin qui n'est, dans le meilleur des cas, qu'une paraphrase pas même inspirée de la vie de Jan Karski, sans qu'une seule question ne lui soit posée, dans un silence que l'on devine studieux, admiratif peut-être, voire recueilli, religieux.
On eût aimé, par simple respect pour la mémoire de tous ces morts qu'Haenel déshonore en croyant l'honorer, qu'une seule personne ait eu le courage de se lever et de dire : taisez-vous, Yannick Haenel, taisez-vous parce que votre livre n'est qu'un faux témoignage.