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05/05/2013

Le démoniaque selon Sören Kierkegaard dans Monsieur Ouine de Georges Bernanos

Bernanos 1.jpg

Photographie (détail) de Juan Asensio.

Rappel.
2385370376.jpgGeorges Bernanos dans la Zone.





Fressin, église5.JPGJe donne ici, au format PDF, une longue étude (1) parue dans le vingt-troisième numéro des Études bernanosiennes dirigées par Michel Estève, une excellente publication des Éditions Minard qui n'existe plus au moment où j'écris ces lignes et qui permettait de publier des textes, plus ou moins intéressants il est vrai, sans tenir compte des différentes chapelles qui existent, qui le nierait, dans le petit monde clos de la recherche universitaire bernanosienne.
Michel Estève, à qui j'adressai ce texte suivi de deux autres, l'un qui rapprochait Monsieur Ouine de Cœur des ténèbres de Conrad et l'autre qui étudiait la complexité de la représentation du démoniaque dans le premier roman de Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan (cette étude a paru dans les Archives Bernanos, n°11), s'enthousiasma pour ces travaux, qu'il considéra, à raison je crois, comme étant originaux, à l'heure où, trop souvent, des études de ce type se contentent de pratiquer le relevé exhaustif de l'usage des points virgules chez Georges Bernanos, afin d'en tirer, du moins je le suppose, des conclusions éblouissantes sur la métaphysique actancielle de l'auteur.
Cette publication en ligne revêt à mon sens plusieurs avantages. Outre la disparition, pour de très peu reluisantes raisons sans aucun doute, de la meilleure publication réservée aux lecteurs de Bernanos, il est en effet désormais difficile de lire ce type d'études, recueillies dans des livres bien souvent chers et qui ne touchent qu'un lectorat pressé de rendre sa copie pour obtenir un diplôme, tombant parfois sous les yeux de chercheurs et même de professeurs d'université qui estiment que la meilleure façon de servir l’œuvre de Bernanos, consiste encore à se réunir entre happy few, durant des journées d'études où se presseront une poignée d'étudiants, quelques pékins attirés par la lumière et la perspective (dans le meilleur des cas) d'une maigre collation et enfin quelques passionnés, qui en général se reconnaissent très vite entre eux, par le simple fait de voir danser, au fond de leur regard amusé, une lueur très particulière.
Il est évident que mon étude, malgré son apparat de notes et sa rigueur universitaire, s'adresse d'abord à ces lecteurs, sans lesquels le nom de Georges Bernanos serait moins connu que celui d'un Ernest Hello ou d'un Paul-Jean Toulet, tombés silencieusement dans l'oubli, sans que nul ne paraisse, d'ailleurs, s'en lamenter.
Voici mon texte.

Note
(1) Étude qui a été publiée une première fois (après, bien évidemment, sa parution en livre) sur l'encyclopédie collaborative Knol, propriété de Google, avant que cette plateforme intéressante ne soit supprimée par le moteur tout-puissant. Une traduction portugaise en a par ailleurs été donnée par les soins de Carlos Sousa de Almeida, reproduite avec sa permission sur mon blog, dans cette note.