STALKER - Dissection du cadavre de la littérature

Étrange écrivain que Ricardo Menéndez Salmón, ambitieux et beaucoup trop appliqué, qui une fois pour toute a compris que le Mal est la question essentielle qui se pose à l'artiste, singulièrement à celui qui écrit, et qui pourtant n'est pas un véritable romancier, qui ne se laisse pas engloutir par son sujet mais cherche à tout prix à l'endiguer, au moyen, dirait-on, de petites fiches de professeur.
Ses romans, du moins ceux que j'ai lus, me paraissent évoquer d'autres tentatives, grandiloquentes et ridicules comme celle de Giorgio Pressburger avec Dans l'obscur royaume, parfaitement indigentes comme telle autre (à vrai dire : toutes, car ce n'est qu'un faiseur) de Laurent Gaudé, mais il n'en demeure pas moins au-dessus du lot, sans doute parce que les modèles littéraires de cet auteur (Sebald, Faulkner, Bolaño) le sauvent de l'insignifiance commerciale.
Pour combien de temps encore ?

L'Offense.





La lumière est plus ancienne que l'amour.





Medusa.