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09/07/2008

Sainte Ingrid Betancourt, protégez-nous du miracle (de votre libération)

Crédits photographiques : Aamir Qureshi (AFP/Getty Images).

Lorsqu'il voit sur son écran plasma dernier cri, transportée visiblement par une rayonnante extase qui n'a pas besoin du génie d'un Le Bernin pour triompher, la très probable future patronne des déçus du socialisme et apostats du marxisme, Ingrid Betancourt tout sourire et grâce palpable canonisée par l'habituelle congrégation des imbéciles, le petit facteur de troubles de la politique française, Olivier Besancenot, délaissant un instant son jeu de cartes truquées, ne peut s'empêcher de se plonger dans le onzième tome défraîchi de la correspondance entre Marx et Engels, lisant, page 24 de cet auguste livre (paru aux Éditions sociales en 1985) qui lui a été légué par son oncle (facteur lui aussi m'a-t'on dit), les mots claquant d'évidence que le maranne Marx dans une lettre du 27 juillet 1871 adressa à Kugelmann : «On croyait jusqu’à présent que la formation des mythes chrétiens dans l’Empire romain n’avait été possible que parce que l’imprimerie n’était pas encore inventée. C’est tout le contraire. La presse quotidienne et le télégraphe qui répand ses inventions en un clin d’œil sur tout le globe fabriquent plus de mythes […] en un jour qu’on ne pouvait en fabriquer autrefois en un siècle.»