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30/11/2009
Yannick Haenel, mauvais écrivain et journaliste passable, honoré par l'Interallié
Photographie d'Alan Sailer.
Rappel
Jan Karski de Yannick Haenel ou le faux témoignage.
Yannick Haenel pas même chahuté à la Librairie du Mémorial de la Shoah.
Consternant, ce pauvre et lamentable billet publié par Bibliobs sans nom d'auteur (fort heureusement) : médiocrité d'écriture, nullité d'analyse, argumentation inexistante, un billet finalement digne de saluer la toute dernière bouffonnerie de la saison des prix littéraires.
Dans leur infinie sagesse, les jurés du Prix Interallié ont tout de même récompensé un ouvrage écrit par un écrivain pas même capable de donner le change à des journalistes, puisqu'il écrit aussi mal qu'eux.
Avec leur flair infaillible, ils ne se sont donc pas trompés en récompensant ce faux roman écrit par un écrivain qui n'est ni journaliste, ni philosophe, ni historien, ni théologien, ni même, selon toute probabilité, écrivain.
Tératologue peut-être ?
Oui, sans doute, mais uniquement occupé à cultiver dans de petits tubes à essais sollersiens des livres chimériques.
Ne lui reste d'ailleurs plus qu'à signer, pour renvoyer l'ascenseur à ses petits copains qui citent Ligne de risque dans leurs liens, dans une nouvelle revue aux patronages alléchants et à la philosophie vague, crypto-nietzschéisme à prétentions résolument heideggériennes et christiques, Sprezzatura dirigée par de tout jeunes futurs grands paraphraseurs, dont un certain Alexandre Gambler, évidemment un nom de plume derrière lequel se cache un meyronno-haenelo-sollerso-guestien de très stricte obédience.
Ne t'inquiète donc pas, Yannick, ta relève cacographique est d'ores et déjà assurée, comme d'ailleurs je m'avise tout d'un coup qu'elle l'était par les cacographes en herbe de la revue In Situ, David Laurens-Atria (pseudonyme utilisé par le fils d'un parolier ô combien célèbre), Raphaël Denys et Nunzio d'Annibale, trois pitres naguère ridiculisés par Ygor Yanka.