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10/06/2008
Vous aurez la guerre : Loïc Lorent, Michel Crépu et Guy Dupré
«Plutôt l’occupation étrangère que la guerre.»
Félicien Challaye, cité par Loïc Lorent dans Vous aurez la guerre (Éditions Jean Paul Bayol, 2008), p. 102.
Il y a de cela peu de temps, le piètre journaliste Pierre Assouline, authentique spécialiste des préfaces, ainsi que quelques drôles qu'il ne convient pas même de nommer, trouvaient très peu recommandable de montrer ce qu'avait été l'un (l'un, pas le seul bien sûr : l'un, disons celui qui n'était point grimé, peut-être le plus réel) des visages de la France occupée par l'armée allemande.
Comme ce visage leur faisait honte ou qu'ils prétendaient, plus sûrement, l'oublier, ils voulurent à tout prix le cacher. L'énigmatique conte d'Hawthorne intitulé Le Voile noir était ainsi parodié, sans qu'ils le sachent cela va de soi, par ces beaux esprits : n'ayant (probablement) rien à se reprocher, le pasteur inventé par l'ami de Melville se voila pourtant le visage, d'horreur diffuse devant les innombrables crimes commis par ses ouailles, jusqu'à la fin de ses jours. Sur son lit de mort même, et malgré le cri de désespoir de celle qui l'avait aimé en silence, le pasteur refusa d'ôter de son visage le mystérieux voile de tissu.
Nos journalistes, eux, qui n'ont probablement pas lu une seule ligne d'Hawthorne (ou de Rick Moody, pour évoquer un auteur tout de même vivant et célèbre), ont honte d'un visage qui fut pourtant celui d'une belle femme, insoumise et rebelle, fille aînée de l'Église et Salomé coupeuse d'innombrables chefs, la France, à la fois sainte et, bien sûr, équivalence pas même bloyenne, putain. Pour son amant tudesque patiemment guetté depuis son balcon en forêt, elle accepta même de relever sa jupe sans toucher un maigre sou pour ses bons et loyaux services. Rien à faire donc, les bosses et les énormes bleus, vaguement cachés par un maquillage d'une horrible vulgarité, sous les pauvres bandages consensuels, étaient aussi peu invisibles que le sourire artificiel des comprachicos hideusement défigurés.
Pierre Assouline découvrit, mais un peu tard à son âge, que la belle vestale gardienne du feu sacré de la plus haute histoire était, depuis quelques éons tout de même, une demi-mondaine pressée de se vendre sur l'étal du boucher. Nous restons donc dans la littérature et, après Nathaniel Hawthorne, nous convoquons, toujours à l'insu de notre journaliste, François de Rosset et Charles Nodier.
Ce visage souriant, radieux même n'ayons pas peur de l'écrire, comme celui d'une femme amoureuse exigeant de son ravisseur qu'il la prenne sans cérémonie, avait été celui, photographié par André Zucca, de l'insouciance, du bonheur de vivre, voire de la complaisance, quand il n'était pas la trogne hilare, ma foi magnifiée par les yeux de notre habile photographe, d'une bien franche collaboration.
Je rappelais alors ici même, après avoir lu la note effarouchée d'un Pierre Assouline plus martial qu'un Hannibal monté sur un ânon de papier, quelque évidence historique qui semble apparemment avoir échappé à nos contempteurs au sujet de ce qu'il est convenu de nommer, pudiquement, la moins glorieuse période de notre longue histoire, à dire vrai une pantalonnade comme elle n'en connut que peu : la honteuse débâcle de 1940 ayant vu, sur les routes de France, des milliers de combattants qui avaient bien souvent détalé au seul bruit d'histoires colportées de casernes en casernes plutôt que devant des ennemis bien réels, je me bornais à faire remarquer à notre approximatif historien Pierre Assouline que les rangs des résistants avaient été pour le moins clairsemés si on les comparait à ceux de l'immense troupeau des collabos, passifs comme ceux que montraient les clichés de Zucca dénoncés par nos fiers-à-bras en chemise de soie ou parfaitement actifs, quitte à devancer les désirs allemands. Quitte, aussi, à proposer de planter le drapeau français sur un tas de fumier odorant, selon les désirs de Jean Zay dont le sang était contaminé (il ne fut bien sûr pas le seul dans ce cas) par le germe du pacifisme le plus purulent.
Loïc Lorent, un jeune auteur plus polémiste qu'historien (son livre, sans doute volontairement, fait l'économie d'un apparat critique, il s'agit d'aller vite, sans beaucoup de style), plus coléreux que réellement polémiste (l'imprécation ne peut se départir d'une écriture réelle qui est, dans le cas de notre jeune auteur, espérons-le, en gésine) rappelle ces évidences en leur donnant un beau nom qu'il affirme être une idéologie, celle du munichisme, ainsi épinglée : «Et si nous devions définir cette idéologie d’une façon «concise», nous pourrions dire que le munichisme est l’idéologie qui, sous l’influence élémentaire de pacifismes intransigeants, conduit à renoncer consciemment à la puissance et même, en temps de crise, à accepter des concessions sur l’autel de la paix et, finalement, aboutit à la capitulation» (pp. 195-6). Notre époque bien sûr est celle du nouveau-né accouché de son insigne marâtre, le néo-munichisme comme il se doit qui n'est plus seulement une idéologie mais le discours seul autorisé, donc l'auto-consomption de toute idéologie ou pour le dire autrement, l'idéologie absolue, le novlangue terminal (1) : «Le néo-munichisme, qui n’est qu’un munichisme réactualisé en fonction des nouvelles idéologies dominantes en Europe occidentale, n’est pas un discours (ce qu’il était en 1939), mais le discours obligatoire. Il n’est plus restreint, propre à certaines sphères mais est partagé par la quasi-totalité des citoyens du vieux continent» (p. 216).
Le constat est imparable, l'analyse, même répétitive et parfois fort peu encline aux subtilités politiques, féroce mais manque à ce brûlot, je l'ai dit, la griffe incassable d'un style, celui par exemple de Bernanos que rappelle d'ailleurs Lorent (2). Sébastien Lapaque le cite beaucoup lui aussi. À vrai dire, il paraît même tellement persuadé de s'être incorporé la substance la plus secrète du Grand d'Espagne qu'il ne le cite plus guère, se contentant de donner, à la réédition de Sous le soleil de Satan par le Castor Astral, une préface qui n'en est pas une, qui est même particulièrement légère si on la compare au travail honnête de Michel del Castillo pour Les grands cimetières sous la lune. Crépu, lui, cite peu Georges Bernanos, après tout digne héritier de Léon Bloy que le patron de La Revue des deux Mondes ne tient pas en une immense estime. Crépu n'aime guère les auteurs qui ont l'écume aux babines, toujours prêts à mordre à belles dents les fesses blanches des Français qui paraissent avoir oublié depuis belle lurette ce qu'est le virus de la rage.
C'est pourtant Michel Crépu, et non point Lorent ni même Lapaque qui rend à Bernanos un hommage aussi inattendu que juste dans un excellent petit livre (quoique contestable sur bien des points) déjà vieux, Solitude de la grenouille dont je viens de terminer la roborative lecture. Passons sur le sujet de cet essai enlevé, passons encore sur le fait que le non proféré par les Français à la Constitution soit comparé à un sinistre Munich, ne retenons même pas la sempiternelle antienne (3) psalmodiée par l'auteur (il faut jouir; gageons du moins que Crépu jouisse intelligemment), pour ne retenir que le passage consacré à Bernanos, tout particulièrement celui de Nous autres Français : «Merveilleux, exaspérant Bernanos, qui se cogne partout [...], sa façon de secouer furieusement le taillis de ronces où il s'est enferré lui-même, en sortant au bout du compte blessé, tuméfié, bouleversant. Bernanos avec ses cannes, sa moto, ses lettres aux Anglais, son chemin de la Croix-des-Âmes, impayable, indélogeable dans son réduit monarchique du XXe siècle, seul, à Juis de Fora, au milieu de ses vaches et de ses cochons... Dites, Bernanos, vous savez que la moto n'a pas de freins... Bah, on ira dans le fossé ! Vive le Roy ! Adieu ! Adieu ! Nous autres Français est écrit durant l'année 1939-1939, l'encre des accords de Munich vient à peine de sécher, Bernanos sort tout juste des Grands cimetières sous la lune, il est déjà au Brésil, écœuré, «cuvant sa honte». Il s'est passé quelque chose, un grain qui coince décidément et qui a précipité la rupture avec l'Action française. Ce que Bernanos a vu à Majorque, les exécutions sommaires, l'horreur commise au nom de Dieu, la Croisade franquiste, la casuistique au service du meurtre, le Dogme à celui de la criminalité idéologique» (4).
Rien de bien neuf, donc, sous le soleil pisseux des petits camelots du Roy, qu'ils soient honteux (signant ainsi sous divers pseudonymes, comme le bravache Frédéric Morgan/Pierre Carvin, dont la photographie ci-contre, publique je le précise, est éloquente) ou déclarés : la même tonalité martiale ridicule et irresponsable dont le plus puissant combustible n'aboutira jamais à mettre en branle un piston millimétrique, la même lâcheté se jouant finalement de mots trop grands pour les petites bouches en praline de nos procrastinateurs incurables.
L'un des chapitres les plus intéressants de l'essai de Crépu est sans conteste celui (intitulé Portrait de l'artiste en vieux continent) où il tente de donner figure à ce qui n'en a pas, le Mal. Crépu l'enthousiaste, le jouisseur, le confiant, l'honnête homme au sens le plus noble de l'expression, ce nageur jamais plus à l'aise que dans une mare sollersienne où il exécute de belles figures, paraît fort mal équipé pour s'aventurer au large, encore moins descendre dans les profondeurs. La généalogie de l'esprit munichois entreprise par l'auteur aurait peut-être dû s'appuyer sur deux lectures que Crépu ne cite pas (5) et qui, dans ces domaines troubles, font office de bouteilles d'oxygène et d'hélium nécessaires à l'exploration des grands fonds : Max Picard et Guy Dupré.
Guy Dupré... La plus anodine page de cet écrivain de race paraît gonflée de mille sucs qui nous font humer, à la brune, une forêt profonde de souvenirs, riches d'allusions innombrables, subtiles comme des essences volatiles, à un monde perdu. Lorsque je déjeunai avec lui il y a quelques semaines, l'homme se révéla d'une politesse et d'une amabilité tout à fait exquises, comme ses livres, d'ailleurs, le laissaient soupçonner. Il savait parler, déversant le flot prodigieux de souvenirs apparemment infinis, parce que, surtout, il savait se taire, son art ayant d'abord consisté à garder le silence, à ne point se précipiter pour écrire quelques vagues feuillets vite oubliés. L'homme de parole, qui s'en étonnera, était un homme du silence, c'est-à-dire de la parole non pas rimbaldiennement reniée mais gardée. Nous avons alors évoqué beaucoup plus de vivants (à peine l'étaient-ils) que de morts (bien réels, eux, plus vivants, par le pouvoir des invocations de Dupré, que nos pâles vivants) et ma conversation dut faire à ce Sphinx de la mémoire l'effet d'un bourdonnement d'insecte dérangeant un impassible éléphant peut-être bien bicentenaire ou bien quelque vieillard sans âge, comme aimait à les peindre Borges.
Un monde perdu ai-je écrit ? Oui, surtout si l'on s'avise de tendre l'oreille vers le vacarme provenant de l'étal de vente à la criée qui horrifia Julien Gracq et que stigmatise Dupré, écrivant (op. cit., p. 179) : «De mon bureau d’éditeur j’avais vu la contagion du besoin de s’exprimer, de se justifier, de se raconter, gagner la Grande Muette, le Barreau, le Parlement, la Police, les Finances, la Médecine. À l’école de la baveuse Céline et du morse Morand, les romanciers de «mes deux» s’étaient mis à table, une table percée d’où dégoulinaient des ouvrages de simulation. Nous étions tous des simulacres.»
Un monde perdu ? Bien sûr que non car ce pessimiste absolu qu'est Guy Dupré ou, pour le dire autrement, ce réactionnaire authentique, riche de souvenirs que l'on croit ceux d'un monde non seulement révolu mais qui n'a, tout bonnement, jamais existé, convaincu encore depuis des lustres que l'épuisement des forces de la France n'a même pas eu pour cause la Grande Guerre (et encore moins, bien sûr, la Seconde) qui n'a fait que révéler ce que les plus fins esprits soupçonnaient : la France était sortie, d'un coup, de l'histoire, et bien avant que la défaite de nos armées paraphe notre capitulation morale et intellectuelle, est aussi celui qui parie sur l'existence d'une «fraternité élective et lyrique, dédaigneuse et ironique» qu'il oppose aux «appartenances familiales, mondaines, séculières» et qui constitue un «compagnonnage dans lequel on n'entr[e] qu'en restituant son sens sacramentel à la double expression «élever la voix» et «garder le silence» (6). Selon Guy Dupré, la transmission des pouvoirs de l'esprit et de la chair ne peut se faire qu'au travers des figures féminines évoquées dans ses trois romans et ses nombreux textes, comme si elles étaient de mystérieux intercesseurs de la grandeur apotropéenne échappant d'un rire à la pesanteur de la chaîne héréditaire. Un peu de la liberté canaille des femmes que Dupré a aimées s'est étrangement déposée sur ses meilleurs textes qui vous donnent l'impression de pénétrer dans un royaume antique plus consistant et pérenne que les titanesques portiques d'acier et de lumière germant aux quatre coins de la planète.
Qu'importe l'exténuation des vieux flancs de la race, semble nous chuchoter Dupré, si le grain miraculeux peut se lever après avoir germé dans les terres les plus inattendues ! Qu'importe encore l'irréalité foncière du présent puisque ce que Dupré a défini mieux que nul autre, poétiquement nommé «loi de Sainte-Beuve» (7), nous entraîne dans le cours d'un fleuve que nous pouvons, avec quelque pratique, remonter (8).
Vers quelle source improbable où se nicherait la pollution qui contamina le fleuve ? À cette question, la plus angoissante, la dernière, nul ne détient ne serait-ce qu'une vague réponse. Pas même le magicien Guy Dupré.
Notes
(1) Évident souvenir de 1984 de George Orwell et peut-être de La Fausse parole d'Armand Robin, auteur hélas presque inconnu, que ce constat : «La dénaturation du sens des mots est la matrice des tyrannies modernes» (op. cit., p. 61).
(2) «Les intellectuels qui ne sont pas tombés dans le piège du pacifisme couineur sont rarissimes. Bernanos ou Montherlant, dont les indignations rageuses offriront de sublimes objets littéraires, sont marginaux» (Ibid., p. 108).
(3) Michel Crépu, Solitude de la grenouille (Flammarion, coll. Café Voltaire, 2006), pp. 122-3 : «Ce qui disparaît en France avec la Grande Guerre, c’est tout le profond pouvoir de la légèreté, signe de finesse et d’humilité, son génie propre qui avait donné sa langue à l’Europe. Tout devient lourd, emprunté, velléitaire, privé de grâce, ne songeant qu’à des «retours» ou à des ruptures toujours plus radicales, toujours plus vaines. La légèreté perdue, la gravité s’évanouit à son tour.»
(4) Op. cit., p. 37.
(5) Crépu, qui a bien raison de mépriser le personnage fat de l'Écrivain, devrait quelque peu se méfier de celui, tout aussi ridicule et encore plus boursouflé, du Critique... Car, ma foi, contrairement aux dires de l'auteur, nous sommes quelques-uns, oui, sans doute fort peu nombreux, à avoir lu Pascal, Bossuet, Sainte-Beuve et... Lucien Bodard dont les analyses, tout de même, cher Michel, sont un peu moins imparables que celles d'un Dupré lorsqu'il s'agit de tenter d'expliquer les origines de l'épuisement français !
(6) Guy Dupré, Les Manœuvres d'automne (Le Rocher, 1997), p. 89. Je recopie cet admirable passage, qui devrait être donné, dans les salles de classe, en exemple d'humilité et de grandeur mélangées, d'implacable lucidité aussi : «C’était la fin d’une espèce et d’une aire. Que resterait-il après eux ? Que restait-il devant nous qui n’avions pas encore rassemblé nos esprits ? La liberté à la française – d’où résultait la population des copistes et des scribes accroupis, écrivant sous eux, s’arrogeant le droit à la parole et revendiquant le droit à la différence, mais qui se ressemblaient comme les soies d’une même truie. Ce n’était plus le Veau mais le Cochon d’or que seuls, debout dans les siècles des siècles, les guerriers, les poètes et les princes tenaient en respect. Il n’y a que le temps qui n’ait pas peur du Cochon, et celui qui sait jouer sa vie sans compter ses jours. Au seul Trio respectable selon Charles Baudelaire, le prêtre, le guerrier, le poète – «Savoir, tuer et créer» –, nous substituerions un composé résineux des trois. Comprendre; faire disparaître des écrans intérieurs le son des célébrités de la chanson du jour; attendre pour écrire de pouvoir écrire des ouvrages qui réjouissent le cœur des hommes et des femmes de la région des Égaux. Prêtre, soldat, poète, il ne suffisait plus d’avoir une cuillère dans chacun des trois pots, il faudrait savoir les remuer toutes en même temps. Dans le bleu des soirs d’Île-de-France pareil au bleu de Prusse des matins d’exécution, je chercherais longtemps encore le secret de conduite qui permet de lier la douceur sans quoi la vie est peu de chose au déchaînement intérieur sans quoi la vie n’est rien», ibid., p. 44.
(7) La Loi de Sainte-Beuve dont le grand critique se fait le chante dans son roman intitulé Volupté, «régit la mémoire antérieure aux premiers souvenirs et fait découler la nostalgie primordiale (et la fantasmagorie qui en procède), non de la petite enfance, mais du temps qui précède immédiatement le temps où nous sommes venus», in op. cit., p. 77.
(8) Dans ce nouveau passage admirable, Guy Dupré retrouve les vues plus que les accents d'un Léon Bloy et d'un Louis Massignon : «Nul ne connaît son propre nom, nul ne sait de quel personnage mystérieux – et peut-être mangé des vers – il tient la place… Ainsi des temps et des destinées antérieurs reçoivent-ils leur sens de temps et de destinées ultérieurs. Amours, guerres ou aventures au fond si peu enfermées dans la durée qu’elles ont occupée, et si peu irrévocablement révolues, qu’elles restent accessibles en tout temps, mouvantes, changeantes et malléables. Où donc est Jason ? Et que fait-il ? Où sont, et qui sont, Diotima, Marie Salomé, mère de Jacques le Majeur et de Jean, Esclarmonde de Foix ? Où sont, et qui sont, aujourd’hui, l’enchanteur Merlin enfermé dans sa colonne d’air par la trahison de la fée Viviane, Lancelot qui fut l’amant de la reine ?», in op. cit., p. 89.
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