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24/04/2009
Les plaisantins de la Toile : Wikipédia, BSC News
«Pour 1 hapocalipse coule et fessetive, i compry dans le monde des blaugueurs littérères qui, franchemant, se prene tro grâve la tèteuuh.»
Déclaration apocryphe de Clarabel relue et corrigée par l'équipe de Chronic'art.
Déclaration apocryphe de Clarabel relue et corrigée par l'équipe de Chronic'art.
Le BSC News Magazine est édité par Best Seller Consulting dirigé par Nicolas Vidal, une personne avec laquelle j'ai eu (à son initiative) quelques échanges de courriels, lors de la création de son site et de sa revue qui ressemble désormais de plus en plus à la version électronique de tant d'autres magazines hélas plus culturels que littéraires tels que les très inutiles Transfuge et Chronic'art.
Le dernier numéro de BSC News (il suffit, pour le lire, de s'abonner gratuitement) comprend un dossier, qualifié d'énorme sur l'une de ses pages Facebook, consacré à certains blogueurs dits littéraires où l'on retrouve quelques habitués qui n'ont pas vraiment grand-chose à dire (la palme d'or de l'insignifiance revenant, sans contestation possible, à David Foenkinos), un article conclusif fort pertinent, pas uniquement parce qu'elle cite mon blog, de Julie Cadilhac et les déclarations, d'une nullité sidérante et sidérale, de Clarabel qui, si j'ai bien compris la haute teneur intellectuelle de ses propos, évoque (ce qu'elle considère comme de) la littérature pour... s'amuser.
Chez Clarabel, dois-je le préciser, accompagné de la multitude caquetante de femelles acéphales picorant des livres pour demeurés (voir, colonne de droite, la catégorie intitulée De la lecture), est l'un des blogs les plus incontestablement nuls de France, voire de l'Occident et peut-être même du monde tout entier.
On s'amusera justement à mettre en relation la profonde stupidité de ce blog clarabélique avec son excellente place dans le peloton de tête des blogs littéraires établi par différents classements pour le moins sujets à caution.
Une bizarrerie : les blogs de l'excellent Bartleby, Laure Limongi et Claro devaient figurer dans ce dossier, n'y ont point figuré dans la version que j'ai lue ce matin puis y figurent de nouveau (vous avez dit : amateurisme ? Oui, comme l'illustrent les questions posées à nos blogueurs...), à l'exception de celui de Claro, de toute façon inepte.
Autre gribouillage : la polémique (je plaisante) fait rage sur la page (voir l'onglet Discussion) qui m'a été consacrée par Wikipédia. Je ne l'ai pas créée, me suis contenté, hier, d'en reprendre certains des éléments dans la catégorie À propos de ce blog, parce que je considérais que cette petite fiche était assez bien faite et relativement honnête. J'ai en effet, au moins deux fois, fourni quelques informations purement biographiques à certains rédacteurs qui m'en avaient fait la demande : devrais-je, de peur de paraître partial et de ne pas citer mes sources, refuser de citer sur mon propre blog des éléments que j'ai donnés en personne ?
La pire des choses est l'incompétence, surtout lorsqu'elle grime des qualités (impartialité, pondération, absence de parti-pris idéologique, etc.) dont elle est bien évidemment totalement dépourvue. Laissons donc nos doctes s'interroger, fort savamment, sur l'admissibilité de cette fiche pourtant anodine.
Il faut ainsi lire la page de discussions où quelques-unes des plus hautes autorités intellectuelles de France et de Navarre (comme une certaine bien-pensante Ad Aile, apparemment le masque d'un utilisateur interdit de participation et... Krrt, dont j'avais dévoilé le superbe pedigree !) s'interrogent pour savoir si je suis un auteur, si mes livres sont bien des livres et pas des objets fabriqués avec du carton, du papier, de la colle et de l'encre, si quelque dictionnaire et/ou encyclopédie mentionne mon nom, etc.
C'est à pleurer de rire, de même qu'est à pleurer l'intervention de l'une des participantes (tiens donc, il s'agit encore d'Ad Aile), qui déclare sans honte qu'elle a modifié ma fiche après avoir lu mes prétendus débordements sur le blog d'un éditeur sans le moindre intérêt, blog où je me suis copieusement fait insulter par tout un tas de lâches crétins aux pseudonymes chantants.
Quoi d'autre ? Vendredi Hebdo a repris le petit texte diabolique que David Abiker m'avait demandé de lui rédiger.
Et, pour revenir à la réalité et pasticher l'amateur de bonne(s) chair(s) Gabriel Matzneff : hier, très agréable dîner Chez Fernand, une salade lyonnaise, un Tartare de viande, deux carafes d'un excellent Clos des Papes, cuvée 1873, en compagnie de MM. Didier Goux et Roman Bernard (puis d'un charmant couple de Danois qui s'est joint à notre conversation une fois Goux parti, passablement titubant), où furent évoquées les questions de Renaud Camus, Valérie Scigala, Guillaume Cingal, Renovatio Occidentalis et certains des lâches qui l'ont fui dès que quelques crétins gauchistes ont sonné le rappel des troupes, la gauche, la droite, la menace d'une guerre civile, Valérie Scigala encore, les nazis, les fascistes, les racistes, les journalistes, Gabriel Matzneff justement et son curieux silence à l'endroit de mon imparable critique, la France, son pitoyable présent, son avenir, notre cher Ygor Yanka, les blogs, leur vanité et enfin (je crois) nos différences d'âges pour le moins patentes. Telefoninos et même émiles inquiets, rêveurs, attendrissants, brûlants, pornographiques et amoureux de D.1, de D.2 , tiens, encore de D.1, puis de V., de M.-C., de R., de A., de M., de G. (pas Gilda, cette renégate), de W. et de X qui me font oublier jusqu'aux mensurations des renégates qui n'existent plus que dans mes livres, j'ai nommé (pour celles dont je me souviens) : N., V. (pas l'autre V.), J., A. (pas la même que A.), L., Gilda, M, P.-S. et P.-C., etc.
Concluons ces sobres lignes récréatives par la mention de quelques excellentes analyses sur la littérature, la critique littéraire et la Toile, disponibles dans la Zone bien sûr, pas ailleurs :
Les limites de la littérature sont celles mêmes de la critique.
Robinson ou les limbes de la littérature.
Toile infra-verbale.
Un peu de langue pour prier, par Dominique Autié.
Un peu de langue pour prier, réponse à Dominique Autié.
Les éditeurs et leur service de presse.
La fadeur des blogs littéraire.
La critique littéraire s'est-elle réfugiée sur Internet ?
Eat shit ! Billions of flies can't be wrong !
Pierre Assouline : la douceur de votre commerce l'enrichit.
La guerre littéraire de Didier Jacb n'a pas eu lieu.
À quoi bon ?
Fayard, l'éditeur le plus radin de France.
L'édition se porte mal mon bon monsieur.
Florilège (horriblement) orienté, voire (visiblement) réactionnaire.
À quoi sert Josyane Savigneau ?.
Verticalité de la littérature, donc de la critique.
Pourquoi ils ne m'ont pas mentionné ?