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06/05/2008

De la peur que certains éprouvent face à une société multiraciale (réponse à Pierre Damiens), par Jean-François Foulon



Suite à l’article de Pierre Damiens sur Césaire et le recyclage de la négritude que l’on a pu lire ici même, j’avais vivement réagi sur mon propre site. Il s’en est suivi un échange de commentaires dans lesquels l’auteur de l’article a précisé sa position et l’a affinée. Nous sommes finalement tombés d’accord sur un certain nombre de points, mais derrière ce consensus, a surgi un autre désaccord plus fondamental encore. C’est de tout ceci que je voudrais parler ici, en retraçant l’évolution de la pensée des deux camps.
Tout d’abord, en lisant l’article que vous consacrez à Césaire, je me suis dit que vous dénigriez un peu vite le combat mené par ce poète martiniquais. En fait, non seulement vous lui reprochez de n’avoir pas été très original là où il a tenté de faire quelque chose, mais surtout vous regrettez qu’il n’ait pas eu l’audace de pousser son combat jusqu’au bout. Surtout, vous vous servez du consensus actuel sur la mort de Césaire pour ramer à contre courant, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose en soi, pour autant cependant que le but ultime de votre raisonnement ne soit pas de revendiquer une société où les races ne se mélangeraient pas, ce qu’idéologiquement on ne pourrait tolérer.

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02/05/2008

Aimé Césaire ne meurt jamais, par Olivier Larizza

Aimé Césaire


Voici deux articles d'Olivier Larizza (dont j'avais critiqué l'un des livres, Le Reliquat scintillant), écrivain et maître de conférences, sur Aimé Césaire.

Je rappelle l'article de Pierre Damiens sur la mort de Césaire.

***

Il est la référence cardinale. Le poteau mitan universel. Déifié de son vivant, mythifié même. Césaire apparaissait – pardon : il apparaît – comme immortel. Il tient du surhumain, de la surnature. Une figure tutélaire qui veille sur son peuple ad vitam aeternam. Rien ne devait lui arriver. Il était aussi vieux qu’un dieu. Solide et inamovible comme un monument. Césaire ne disparaîtra jamais de la surface de son île, de cette terre. Les Martiniquais mettront longtemps à réaliser qu’il est réellement décédé tant il échappe à la condition matérielle par toute la force symbolique et rayonnante qu’il recèle.

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21/04/2008

Du recyclage de la négritude, par Pierre Damiens




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