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25/03/2016

De la désintégration des formes dans l'art moderne de Max Picard

Photographie (détail) de Juan Asensio.

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28/03/2013

Jean-Philippe Domecq dans la Zone

Crédits photographiques : Chris Wilson.

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26/04/2011

L'art comme préambule à des temps obscurs, par Jean-Gérard Lapacherie

Crédits photographiques : Yuriko Nakao (Reuters).

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14/02/2011

Quoi de neuf docteur Frankenstein ?, par Hector Jalmich

Crédits photographiques : David Buimovitch (AFP/Getty Images).

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25/08/2008

Intégralité de l'entretien avec Marc Alpozzo : les larmes du Stalker

Crédits photographiques : Photo and caption by Lorenzo Menendez (Nature/National Geographic Photo Contest).

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16/11/2007

Arbeit macht frei



«Quand Tamerlan, prenant des corps d’hommes vivants et des quartiers de roches, des têtes d’hommes et des pierres, les entassait pêle-mêle pour en bâtir des murailles, il faisait une action parfaitement claire : on construisait un mur avec des corps et des têtes d’hommes et on entend encore, comme s’ils avaient traversé les siècles, les craquements de ces corps et ces têtes qui se brisent; il semble que ces craquements d’os et ces cris d’hommes aient creusé des failles dans l’air devenu solide, et que le vent, quand il passe sur ces failles, fasse retentir à nouveau ces craquements et ces gémissements. Voilà un crime qui subsiste à jamais, clair et sans équivoque.
Les atrocités nazies en revanche semblent faites en passant : précisément comme si des appareils les avaient commises, qui pourraient tout aussi bien produire autre chose : en cet instant, l’appareil est mis sur crime, l’instant suivant, il le sera sur bien-être, ou sur un concert de Bach ou sur l’éducation des enfants; ce sont des atrocités faites comme par jeu ou pour une expérience. C’est pourquoi elles sont si variées, non pas variées comme la nature, mais variées à la façon des expériences; on varie les expériences en matière de cruautés. Tout cela n’est si monstrueux que parce que ce n’est pas à la mesure de l’homme, mais à la mesure de l’appareil, lequel est sans mesure et sans limites.»
Max Picard, L’homme du néant [1945] (traduit de l’allemand par Jean Rousset, Neuchâtel, éditions de la Baconnière, 1946), p. 51.

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