30/12/2018
Excellences et nullités, une année de lectures : 2018
Lien permanent | Tags : littérature, critique littéraire, excellences et nullités, stanislas fumet, léon bloy, jack black, monsieur toussaint louverture, desclée de brouwer, george r. stewart, bernard charbonneau, éditions fage, éditions rn, manuel arroyo-stephens, éditions de la table ronde, thomas de quincey, gallimard, robert penn warren, éditions phébus, joseph de maistre, éditions bartillat, joseph conrad, barbey d'aurevilly, éditions du sandre, marcelle sauvageot, joris-karl huysmans, oscar wilde, jaime semprun, édiions l'encyclopédie des nuisances, roberto bazlen, éditions de l'olivier, gian luca potestà, les belles lettres, car schmitt, albert camus, jean lorrain, jacques vier, éditions téqui, georges darien, éditions 1018, mario praz, éditions christian bourgois, leonard castellani, éditions pierre-guillaume de roux, clémentine haenel, leo perutz, ödön von horváth, édittions phébus, éditions belfond, phillip lewis | | Imprimer
29/12/2008
Gerbert d’Aurillac, héritier de Boèce, an 1000, par Francis Moury
Notes critiques, philosophiques et historiques sur Gerbert d’Aurillac, Correspondance (texte latin introduit, édité, annoté, et traduit en français, avec tables de concordances et cartes, par Pierre Riché et Jean-Pierre Callu, nouvelle édition Les Belles Lettres, coll. Les Classiques de l’histoire [de France] au Moyen Âge fondés par Louis Halphen, 2008).
«Les gens cultivés le savent, les incultes souvent s’en sont étonnés : une vertueuse alliance, une sainte amitié, quand elles ont bien commencé et qu’elles sont mieux encore entretenues, sont causes de grands biens. Et parce que la cause de ces biens est bonne, il est nécessaire que soit également un bien ce qui en est le produit. En effet, d’où vient la stabilité des familles, des cités et des royaumes, si ce n’est de l’alliance et de l’amitié ? Est-il autre chose pour avoir, loin des chemins, attiré les mortels au désert, sinon l’alliance avec Dieu ? Le monde, lui-même, sous l’action de la Puissance qui est lui est opposée, est tantôt en désaccord, tantôt en concorde amicale avec elle. Cette même union lie dans l’homme le corporel à l’incorporel.»
Gerbert d’Aurillac, Correspondance, Annexe I, Lettre n°217 à Wilderod, op. cit., supra, p. 583.