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29/04/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance (Un cauchemar, 6)
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28/04/2008
Maudit soit Andreas Werckmeister ! : toutes premières réactions
Un auteur qui n'a pas été publié par un éditeur se trouve à peu près dans un état voisin de celui du pucelage : peu ou beaucoup de théorie, aucune pratique (ou si peu, ou finalement si triste, solitaire).
Voilà ce que je répétais encore à Pierre Cormary, durant une soirée fort arrosée chez une amie commune. Cormary, fidèle à sa complexion, se déclarait, devant des convives pour le moins sceptiques (leur scepticisme cependant atténué par leur plus ou moins grande ivresse), très fier d'être, dans ce cas, un puceau.
Je crois même, mais mes souvenirs de cette soirée sont confus, qu'il m'affirma ne vouloir absolument pas perdre son pucelage.
Un auteur publié qui n'a pas encore essuyé le feu de la critique comme l'écrivent les journalistes n'est, à son tour, pas grand-chose de plus qu'un béjaune, disons un gars de l'infanterie qui, en guise de blessures, n'a rien vu de plus que celles de ses amis revenus du front. C'est déjà cela.
Ce n'est pourtant pas grand-chose.
Voici donc les toutes premières appréciations concernant, comme le remarque Olivier Noël, cet étrange livre en effet qu'est Maudit soit Andreas Werckmeister ! : en attendant un billet de Dominique Autié sur son blog, un article de Rémi Soulié à paraître en revue, en pouvant lire, d'ores et déjà, le texte sans concessions (tant mieux) de Noël, qui n'a pas vraiment relevé la dimension religieuse de mon livre (ce qui est normal, chez lui) et s'imagine (ce qui est plus étonnant) que je ne parle que de métaphores lorsque j'évoque le mécanisme de certains romans, voici le commentaire de Carmen Muñoz Hurtado (intitulé ¡ Bendito sea Andreas Vesalius !), que je reproduis ci-dessous puisqu'elle me l'a envoyé par courriel.
27/04/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance, intermède, par Carmen Muñoz Hurtado
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24/04/2008
L'Opprobre de Richard Millet
21/04/2008
Du recyclage de la négritude, par Pierre Damiens
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18/04/2008
Satan graveur : Les Désastres de Goya
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17/04/2008
Satan graveur : Les Sataniques de Rops
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15/04/2008
2666 margaritas para los cerdos…, par Carmen Muñoz Hurtado
Ce texte fait suite à ma longue critique de 2666.
Estimado Juan.
Tu texto en torno a 2666 de Bolaño ha inspirado la escritura de estas palabras sueltas que te hago llegar con total admiración por tu pluma ácida, valiente y punzante. Tienes total razón al referirte, del modo que los has hecho, al ejercicio de la pseudo crítica literaria. Yo me sumo y meto en el mismo saco a los «literatosos de Chile», como los bautizó el gran poeta Gonzalo Rojas.
En mi país, la crítica no ha muerto, pues nunca ha nacido.
Esta larga faja de tierra siempre ha querido vivir a la sombra de Europa, agazapada como ave carroñera ante un cadáver que no le pertenece. Nuestros intelectuales, en el nacimiento de la República, quisieron remedar el modelo francés academicista, convirtiendo a la capital en una frágil maqueta de París. Vestían, fumaban, fornicaban, escribían, pintaban, esculpían y defecaban como un señorito francés. No sin cierta vergüenza, debo decir que en 1922 tuvimos una circense parodia de estertores vanguardistas, llamada Grupo Montparnasse, que pintaba a la manera del Cézanne juvenil, en la misma época en que el Gran Vidrio de Duchamp se trisaba en dos fragmentos.
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10/04/2008
Pitié pour les puristes, par Jean-Gérard Lapacherie
Les puristes, non pas les puristes avérés qui n’ont peut-être jamais existé, mais ceux qui sont accusés d’être des puristes ou qui, comme disent les consciencieux du social, sont stigmatisés ainsi, en bref ceux à qui est imputé le crime de purisme (car c’en est un) sont les derniers avatars du Démon : les derniers en date, évidemment; sous peu, ces avatars seront remplacés par d’autres, plus diaboliques encore. Ils sont la nouvelle figure du Mal; ils en ont les qualités contingentes; et surtout ils justifient, par leur seule existence, les soldats du Bien, les vertuistes de la langue, les belles âmes, les nouvelles gens honnêtes. Après le croquant, le juif, le beauf, le franchouillard, l’immonde ça puriste sort en reptations lentes du ventre encore fécond de la Bête. Alain Rey, le commandeur des croyants de l’anti-purisme, a publié l’an passé un ouvrage au titre éloquent : L’amour du français : contre les puristes et autres censeurs de la langue (Denoël, 2007), dont il fait la promotion au fin fond des provinces reculées et bien entendu attardées de la république de France.
En théorie, purisme, comme les autres mots en -isme, désigne un corps de doctrine, un faisceau d’hypothèses ou de thèses, éventuellement une idée, une notion ou un concept : il convient donc, avant de s’acharner sur les créatures du Diable, de définir en quoi consiste leur doctrine et de nommer les individus, Monsieur un tel, auteur de tel ouvrage ou de tel article, ou, disons par acquit de conscience, Madame une telle, qui sont qualifiés de puristes ou qui sont ainsi désignés. C’est la moindre des honnêtetés. Or rien de cela ne se produit.
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08/04/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance (Un cauchemar, 5)
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