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29/11/2008
Et de ceo se mettent en le pays (Méridien de sang, 5) ou McCarthy le nomade
28/11/2008
La mort de Jules Bonnot, par Léon Bloy

À Jean-Marc Rouillan, dont le destin n'aura même été à la hauteur de celui de son illustre prédécesseur.
L'Archiconfrérie de la Bonne Mort de Léon Bloy.
Un brelan de cadavres.
Sainte Ingrid Bétencourt, protégez-nous du miracle (de votre libération).
Nathalie Ménigon, pas franchement sainte mais relapse.
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27/11/2008
L’Archiconfrérie de la Bonne Mort de Léon Bloy, par Émile Van Balberghe

Remise en une d'un article initialement paru le 28 avril 2007, à l'occasion de l'audience de Jean-Marc Rouillan qui se déroulera aujourd'hui même. Je me permets de renvoyer mes lecteurs, afin qu'ils se fassent une idée (espérons qu'elle soit la plus juste possible) des tenants politiques et surtout moraux de cette affaire lamentable, vers deux sites, d'abord celui de la revue Marginales, qui a mis en ligne une pétition (Parole en cage) demandant la libération immédiate et bien évidemment sans conditions de Jean-Marc Rouillan, ensuite celui d'une autre pétition intitulée Les mots en marche soutenue par le mensuel CQFD.
25/11/2008
D'un silence assourdissant : sur l'assassinat d'Anne-Lorraine Schmitt
«Hommes d'aujourd'hui, savons-nous aimer les femmes, saurions-nous les pleurer ?».
Guy Dupré, La sonnerie aux mortes in Je dis nous (La Table ronde, 2007), p. 49.
«Mes chers amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car l'Écriture déclare : «C'est moi qui tirerai vengeance, c'est moi qui paierai de retour» dit le Seigneur.»
Épître aux Romains, 12, 19.
«Mais enfin pourquoi aurais-je gardé un cœur pur, lavant mes mains en l'innocence ?».
Psaumes, 73, 13.
21/11/2008
La strada di Cormac McCarthy
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15/11/2008
À quoi bon ?
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14/11/2008
Les Vierges de Satan de Terence Fisher, par Francis Moury
11/11/2008
L'arbre en feu (Méridien de sang, 4)
08/11/2008
La guerre littéraire de Didier Jacob n'a pas eu lieu
Didier Jacob, La Guerre littéraire. Critique au bord de la crise de nerfs (Éditions Héloïse d'Ormesson, 2008), p. 13.
«La vie littéraire est, comme la vie, soumise aux lois de la sélection naturelle. On y est, par conséquent, en état de guerre perpétuelle. Mais l'art est de vivre sur le champ de bataille sans se battre et sans être blessé. Attendre qu'on reste seul.»
Fernand Divoire, Introduction à l'étude de la stratégie littéraire (Éditions Mille et une nuits, 2005), p. 55.
«Avec nos mœurs électorales, industrielles, tout le monde, une fois au moins dans sa vie, aura eu sa page, son discours, son prospectus, son toast, son auteur. De là à faire un feuilleton, il n’y a qu’un pas. Pourquoi pas moi aussi ? se dit chacun.»
Sainte-Beuve, De la littérature industrielle in Portraits contemporains, t. I, 1855.
Ancien élève de Jean-Pierre Richard, critique littéraire universitaire lénifiant pour classe préparatoire assoupie qui se voit ainsi récompensé de son enseignement, salarié par un hebdomadaire, Le Nouvel Observateur, dont les pages de critique littéraire sont parmi les plus affligeantes, sottes, partisanes et inutiles de la presse française elle-même peu suspecte, dans ce domaine difficile, d'excellence, Didier Jacob est un journaliste apparemment sympathique, un collègue vraiment très sympathique lorsqu'il se trouve en face du prétentieux et creux Pierre Assouline qui n'a de regards que pour ses notes rédigées à l'encre lymphatique (1), un blogueur assurément sympathique qui ouvre ses commentaires et, lui, ne les censure ni même ne les supprime comme le fait (contrairement à ses propres dires), son confrère à moustache, un critique paraît-il pas du tout sympathique, surtout lorsqu'il évoque des auteurs aussi sympathiques qu'ils sont peu dangereux comme Frédéric Beigbeder, et même, pour finir, Didier Jacob est, selon toute probabilité, un homme franchement sympathique.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Non, car Didier Jacob a décidé de publier un livre. Non pas écrire, simplement : publier, la mode est aux publications plus qu'à l'écriture véritable, puisqu'il s'agit d'un recueil de ses meilleures (il faut le supposer) chroniques parues sur son blog, Rebuts de presse.
05/11/2008
Victoire des démocrates aux Midterm Elections : analyse et perspectives, par Germain Souchet

Le 25 décembre 2006, je mettais en ligne cette excellente analyse de la situation politique aux États-Unis rédigée par Germain Souchet. Plutôt que de nous extasier avec les ânes médiatiques devant la nouvelle quasi sainte icône noire, pardon, blanche, enfin... métis (alors que Barack Obama, lui-même, s'est toujours présenté en tant que l'Américain le plus capable de diriger son pays, assertion qui, pour le moment, n'est rien de plus qu'un slogan de campagne), voici quelques lignes aussi claires qu'intelligentes nuançant pour le moins les propos lus, ces derniers temps, dans la presse française, on le sait la meilleure du monde et surtout, la plus détachée de toute ridicule partialité.
Mardi 7 novembre 2006, le mardi suivant le premier lundi du mois, conformément à la coutume, les électeurs américains étaient appelés à élire le 110e Congrès de l’histoire des États-Unis, en renouvelant entièrement la Chambre des représentants (élue pour deux ans) et un tiers du Sénat (les sénateurs étant élus pour six ans).
Les résultats sont clairs : les démocrates ont remporté une large victoire, s’emparant des deux chambres du Congrès pour la première fois depuis 1994. Naturellement, les médias gauchisants (pléonasme) français ont tôt fait de se féliciter et n’ont eu de cesse, depuis lors, de cracher leur haine à l’encontre du président Bush. «Bush désavoué», «la défaite totale de Bush», une victoire «historique» des démocrates ouvrant la voie à un «changement de politique profond» de la part de la première puissance mondiale, tels ont été les principaux slogans répétés en boucle à la radio et à la télévision. Sur Internet, le ton était encore plus irrévérencieux, Yahoo ! France intitulant son dossier spécial «Ze big défaite» (sic) et Orange Infos nous apprenant «qu’après les résultats, un nouveau mot [apparaissait] dans la langue de Bush : cohabitation».
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