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28/11/2007

L'anodine comédie de Philippe Sollers : à propos d'Un vrai roman

Crédits photographiques : Delcia Lopez (AP Photo / The San Antonio Express-News).

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27/11/2007

Bellum civile ou Civil War in France : intégralité des textes

Crédits photographiques : Esam Omran Al-Fetori (Reuters).

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23/11/2007

La Légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski

Crédits photographiques : Nicky Loh (Reuters).

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20/11/2007

La France, ce pays sans ambition, par Germain Souchet

Grèves, syndicalisme, CGT


«La peste soit de ce siècle exténué de castrats […]».
Friedrich Schiller, Les Brigands.



De nouveau, ce petit rappel : à propos de manifestations bien évidemment spontanées, de grèves qui le sont tout autant, sauf sur les lignes automatiques où chantent (gratuitement) des types talentueux qui emmerdent les Parisiens qui leur font la gueule, d'un extrémisme de gauche, donc bon teint et même salutaire et peut-être même recommandé par nos journalistes, presque tous de gauche, enfin d'une guerre civile larvée en France mais il ne faut pas, paraît-il, faire des amalgames, etc.

Bellum Civile ou Civil War in Paris, par Francis Moury.
Bellum Civile 2 ou Civil War in France, par Francis Moury.
Bellum Civile ou Martial Law in France, 3, par Francis Moury.
Bellum Civile 4 ou Voyage (en train) au bout de la nuit, par Francis Moury.
Notre société a généré un monstre, par Serge Rivron.
Le temps des kaïra, par Raphaël Dargent.
La sociologie n'a pas de chance, par Jean-Gérard Lapacherie.
Contestation du CPE, par Germain Souchet.
CPE, Crise Paroxystique Existentielle, par Raphaël Dargent.
Dans le métro parisien...



Deuxième semaine de grèves et de «conflits sociaux». «La France qui se lève tôt», expression qui avait eu son petit succès lors de la campagne présidentielle, doit précisément se lever encore plus tôt, affronter des heures d’embouteillages, marcher des kilomètres ou prendre des rames de métro ou de RER bondées, dans lesquelles les dirigeants des confédérations syndicales, habitués au confort de leur luxueuse voiture avec chauffeur, ne daigneraient pas monter.

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19/11/2007

CPE, Crise Paroxystique Existentielle : la France doit-elle disparaître ?, par Raphaël Dargent



«Les civilisations, elles aussi, sont mortelles.»
Paul Valéry.

Petit rappel : à propos de manifestations bien évidemment spontanées, de grèves qui le sont tout autant, sauf sur les lignes automatiques où chantent (gratuitement) des types talentueux qui emmerdent les Parisiens qui leur font la gueule, d'un extrémisme de gauche, donc bon teint et même salutaire et peut-être même recommandé par nos journalistes, presque tous de gauche, enfin d'une guerre civile larvée en France mais il ne faut pas, paraît-il, faire des amalgames, etc.


Bellum Civile ou Civil War in Paris, par Francis Moury.
Bellum Civile ou Civil War in Paris, 2, par Francis Moury.
Bellum Civile ou Martial Law in France, 3, par Francis Moury.
Notre société a généré un monstre, par Serge Rivron.
Le temps des kaïra, par Raphaël Dargent.
La sociologie n'a pas de chance, par Jean-Gérard Lapacherie.
Contestation du CPE, par Germain Souchet.
Dans le métro parisien...
CPE, Crise Paroxystique Existentielle, par Raphaël Dargent.

Sous la plume rien de moins que péguyste de Raphaël Dargent (directeur de la revue Libres), voici un article je crois tout à fait remarquable consacré à la question du CPE (déjà traitée par Germain Souchet dans la Zone) et, bien plus largement, à la crise intellectuelle, morale et spirituelle qui plonge depuis des années, voire des décennies, la France dans un marasme digne d'une situation potentiellement insurrectionnelle. Gageons le fait que, à la lumière des plus récents commentaires et décisions, tant médiatiques que politiques, relatifs à cette crise, ce cloaque ne soit pas exactement près de se transformer en champ élyséen.

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17/11/2007

Le Prix Goncourt ou les confidences du rien

Caricature par Paul Hadol parue dans L'Album du Gaulois


«M. de Goncourt qui n'a pas de génie, mais qui est plein de cavernes sonores et ténébreuses, est illuminé à nos yeux par le mot RlEN qui se rencontre sous sa plume, toutes les fois qu'il lui faut exprimer une nuance quelconque rebelle à son analyse : un rien de beauté, un rien de mise, un rien d'émotion, un rien de collaboration (vieux farceur!), des riens délicieux, des riens spirituels, des riens pleins de grâce, etc., enfin le rien du rien qui est son livre même et le tréfonds de son esprit.»
Léon Bloy, Les confidences du rien ou la Collaboration infinie, Le Chat Noir (17 mai 1884).


Internet, 17 nov (AFP) - «Devant la terrible médiocrité de l'annonce des premiers prix littéraires, j'appelle ici, solennellement, ce lundi noir, 5 novembre 2007, au soulèvement de la blogosphère», s'est indigné l'éditeur Léo Scheer sur son blog, avant de proposer une liste B (voir ci-dessous) «double parallèle du désolant espace réel».

Goncourt B :
Un roman russe, Emmanuel Carrère.
Renaudot B :
Un roi sans lendemain, Christophe Donner.
Fémina B :
Cendrillon, Éric Reinhardt.
Médicis B :
Paris. Musée du XXIe siècle, Thomas Clerc.
Académie B :
In Mémoriam, Linda Lê.
Interallié B :
Hoffmann à Tôkyô, Didier Da Silva.
Décembre B :
Amende Honorable, Julien Capron.
Flore B :
Corbière le Crevant, Emmanuel Tugny.
Wepler B :
On n'est pas là pour disparaître, Olivia Rosenthal.

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16/11/2007

Arbeit macht frei



«Quand Tamerlan, prenant des corps d’hommes vivants et des quartiers de roches, des têtes d’hommes et des pierres, les entassait pêle-mêle pour en bâtir des murailles, il faisait une action parfaitement claire : on construisait un mur avec des corps et des têtes d’hommes et on entend encore, comme s’ils avaient traversé les siècles, les craquements de ces corps et ces têtes qui se brisent; il semble que ces craquements d’os et ces cris d’hommes aient creusé des failles dans l’air devenu solide, et que le vent, quand il passe sur ces failles, fasse retentir à nouveau ces craquements et ces gémissements. Voilà un crime qui subsiste à jamais, clair et sans équivoque.
Les atrocités nazies en revanche semblent faites en passant : précisément comme si des appareils les avaient commises, qui pourraient tout aussi bien produire autre chose : en cet instant, l’appareil est mis sur crime, l’instant suivant, il le sera sur bien-être, ou sur un concert de Bach ou sur l’éducation des enfants; ce sont des atrocités faites comme par jeu ou pour une expérience. C’est pourquoi elles sont si variées, non pas variées comme la nature, mais variées à la façon des expériences; on varie les expériences en matière de cruautés. Tout cela n’est si monstrueux que parce que ce n’est pas à la mesure de l’homme, mais à la mesure de l’appareil, lequel est sans mesure et sans limites.»
Max Picard, L’homme du néant [1945] (traduit de l’allemand par Jean Rousset, Neuchâtel, éditions de la Baconnière, 1946), p. 51.

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15/11/2007

Contestation du CPE : exploration des racines du totalitarisme de gauche, par Germain Souchet

Crédits photographiques : Lewis Whyld (PA/AP).

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13/11/2007

Dislocations de la géopolitique, par Jean-Luc Evard

Crédits photographiques : Felipe Dana (Associated Press).

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12/11/2007

Le Crabe-tambour : trouver l’homme au bout de l’océan, par François-Xavier Ajavon

L'escorteur d'Escadre Jauréguiberry


«Il y a trois sortes d’hommes : les vivants, les morts et ceux qui sont en mer».
Platon, Critias.



Le long-métrage Le Crabe-tambour, de Pierre Schoendoerffer, est adapté de son roman éponyme paru en 1976 et couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie française. Cette histoire de marins, complexe et philosophique, sur fond de quête insensée de l’homme et de nostalgie coloniale, fut un grand succès commercial. Il n’était pourtant pas aisé pour Schoendoerffer d’imposer son univers à une France des années 70, encore mollement contestataire et recroquevillée sur un tropisme pseudo-subversif né de mai 68. Quel est l’univers de Schoendoerffer ? Un monde perdu et idéalisé, contre-culturel, où des valeurs morales telles que la droiture et l’honneur l’emportent sur toute autre considération; un univers très ancienne France, un peu en ruine, où des institutions telles que l’église catholique et l’armée ont encore un prestige réel et une authentique autorité au sein de la société.

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