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22/07/2008

Enquête sur le roman, 5



5 – Quel serait votre idéal littéraire ?

Question imprécise, que j’ai quelque mal à comprendre. Me demandez-vous quel serait mon idéal littéraire en tant qu’auteur, ce que je ne suis pas, en tous les cas de romans, ou bien en tant que lecteur critique et essayiste ?

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18/07/2008

Nathalie Ménigon, pas franchement sainte mais relapse

Photographie : rencontre surréaliste entre un drapeau rouge et l'enceinte d'une prison. Pour les droits : Action Directe.

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17/07/2008

La Chair de Serge Rivron

Crédits photographiques : Kin Cheung (AP Photo).


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16/07/2008

Les larmes du Stalker. Entretien avec Marc Alpozzo, 2



Marc Alpozzo
Vous reprochez à l’art contemporain d’être sans œuvres d’art, sans paroles. Vous êtes un intellectuel qui vomit cette époque de vacarmes, de bavardages, de désenchantement (4). N’avez-vous pas ce sentiment que l’art contemporain lui-même, en mettant à mort le choix strict des supports, accordant à l’artiste tous les supports possibles de la poussière aux excréments, en passant par la vaisselle, les pots de chambre, les poubelles, l’électricité etc. dénonce, de la même manière, ce désenchantement, qu’il est une critique, finalement, bien plus acerbe, bien plus puissante que la vôtre, de notre époque ? Le décodage nécessaires aux œuvres contemporaines transforme le regardeur en artiste. En refusant cette nouvelle donne, n’avez-vous pas l’impression de faire partie de cette école qui ne voudrait point se servir de l’électricité, lui préférant la lampe à pétrole ?

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13/07/2008

Enquête sur le roman, 4



4 – Julien Gracq constatait : «la littérature est essentiellement une chose dont il (le lecteur français) parle» et, plus loin : «l’écrivain français se donne à lui-même l’impression d’exister bien moins dans la mesure où on le lit que dans la mesure où on en parle». Dès lors, est-ce que la littérature, ainsi sur-médiatisée, ne deviendrait pas une sorte de mythe d’autant plus creux et vide qu’il serait toujours plus répandu ? Est-ce que trop de discours sur la littérature ne nuirait pas à la fin à la littérature ? En la vidant de sa substance ? En épuisant, précisément, sa « ittéralité» ?

Ce livre dont sont extraites les phrases de Gracq, La Littérature à l’estomac, est sans doute l’un de ses meilleurs, dont les analyses sont parfaitement valables à notre époque, ayant même annoncé celle-ci alors qu’il a paru au tout début des années 50 si je ne me trompe.

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10/07/2008

Les larmes du Stalker. Entretien avec Marc Alpozzo, 1



Je publie dans la Zone l'intégralité de mon entretien avec Marc Alpozzo, paru dans le tout dernier numéro de La presse Littéraire dirigée par Joseph Vebret, dont le sommaire est excellent (oublions tout de même beaucoup de fautes et surtout les amphigouris de Luc-Olivier d'Algange) puisqu'il évoque le remarquable Guy Dupré (dans un long et passionnant entretien), Ernst Jünger et Philippe Barthelet.

41PGYD54FXL._SS500_.jpgMarc Alpozzo
Ce qui frappe d’emblée en lisant votre troisième ouvrage (1), c’est la facilité par laquelle on y entre en comparaison avec le deuxième (2). Doit-on y voir, dans cette autre forme de votre travail critique, l’aveu même que vous cherchez un plus grand public ? Ne pensez-vous pas que votre critique de la littérature bavarde puisse sensibiliser, au-delà d’un public d’initiés et déjà convaincus, dans la mesure où l’on voit l’art aujourd’hui franchir sans aucun complexe la frontière du divertissement pur pour s’y installer au mépris de ses règles académiques ?

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09/07/2008

Sainte Ingrid Betancourt, protégez-nous du miracle (de votre libération)

Crédits photographiques : Aamir Qureshi (AFP/Getty Images).

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08/07/2008

FP Mény a quitté la route, par Serge Rivron

Crédits photographiques : Richard Dicki (Tri-City Herald/Associated Press).

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05/07/2008

Enquête sur le roman, 3



3 – A propos justement du roman, Edmond de Goncourt disait : «Le roman est un genre usé, éculé, qui a dit tout ce qu’il avait à dire…». Aussi, et au-delà du simple fait – peut-être paradoxal – que cet auteur ait donné son nom à un prix littéraire qui, de par sa prééminence, contribue en effet à la promotion du roman comme genre ultime et incontournable, que pensez-vous de cette assertion ?

Cette réponse d’Edmond de Goncourt à Jules Huret est tout simplement stupide. Du reste, le fait même que, comme vous le rappelez, cet auteur ait laissé son nom au prix éponyme derrière lequel courent tous les ânes de Paris et même ceux de Navarre est une juste moquerie, un retournement comique des événements qui ne s’en laissent jamais compter.

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