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28/08/2007
Parution(s)
Julien Benda, Exercice d’un enterré vif (Gallimard, 1946), pp. 58-59.
727 romans, français et étrangers, doivent paraître dans les toutes prochaines semaines dans les librairies, pardon, doivent être empilés sur les rayons des grandes surfaces de notre belle contrée, déclarée zone commerciale universelle, phare de culture dont l'éclat rayonne sur les confins enténébrés.
727 romans...
Un livre, parmi plusieurs centaines, inutiles ou sots. Un livre monstrueux.
Le mien. Un livre de critique littéraire, que la gentillesse de Dominique Autié m'a permis d'évoquer de nouveau sur son magnifique blog.
24/08/2007
José Bergamín ou le puits de l'angoisse
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21/08/2007
L’écholalie. Origines de l’œuvre d’art : Baudelaire et «le cas Wagner», par André Hirt
J'accueille dans la Zone, avec beaucoup de plaisir, André Hirt, auteur, parmi bien des ouvrages mentionnés ci-dessous, d'un remarquable essai sur Karl Kraus, que j'ai lu il y a quelques années et que je continue de citer, L'Universel reportage et sa magie noire (Kimé).
Mon plaisir est d'autant plus vif que la longue étude, inédite pour le moment puisqu'il s'agit d'une conférence, qu'André Hirt m'a autorisé à publier évoque des auteurs, notamment Charles Baudelaire pour lequel je nourris une admiration sans faille, mais aussi Wagner et Nietzsche, qui finalement sont assez peu ou pas du tout présents dans la masse désormais impressionnante des textes composant ce site.
Bibliographie d'André Hirt (ouvrages parus aux éditions Kimé)
- Baudelaire, L'Exposition de la poésie (1998).
- Versus, Hegel et la philosophie à l'épreuve de la poésie (1999).
- Il faut être absolument lyrique, une constellation de Baudelaire (2000).
- L'Universel reportage et sa magie noire (Karl Kraus, le Journal et la philosophie) (2002).
- Musil, le feu et l'extase (2003).
- L'Étoilement de l'existence (2005).
- L'Idiot musical, Glenn Gould, contrepoint et existence (avec Philippe Choulet) (2006).
- Le poème de la raison - Descartes (2006).
Ouvrages à paraître
- L’Origine des Larmes (en collaboration avec Isabelle Howald).
- Le Lied, la langue et l’histoire (Le Lied romantique, Hugo Wolf et Thomas Mann).
- La démonstration de la poésie (Trakl, Celan et Hölderlin).
À l'heure actuelle, ces trois ouvrages se trouvent être, assez scandaleusement à mon sens, sans éditeur.
L'article d'André Hirt, ici.
19/08/2007
Ernesto Sabato, le dernier sondeur des abîmes
17/08/2007
Angelus ex Machina, 7 : la parabole du Marquis de Bolibar
15/08/2007
Angelus ex Machina, 6 : de la beauté, terrifiante comme l'ange
05/08/2007
Philosophies du secret de Jean-François Marquet
Si je n'hésite jamais à me moquer des tartuffes verbeux, surtout lorsqu'ils s'abritent derrière un paravent de culture aussi fin qu'un voile de gaze et quelques mots trop forts pour leurs petites plumes vaporeuses, j'éprouve en revanche beaucoup d'admiration non seulement pour les auteurs ayant exploré l'ésotérisme mais aussi pour les chercheurs capables d'évoquer intelligemment ces pensées (ou ces véritables systèmes de pensée) bien souvent complexes, voire tortueuses. Mon goût pour cette matière, aujourd'hui, enfin !, considérée à sa juste place par l'Université, est né plus ou moins au moment où je commençais à m'intéresser à la démonologie, à la sorcellerie, au satanisme dans ses manifestations les plus diverses, qu'il s'agisse de vieux récits de possession diabolique, d'entretiens avec des prêtres exorcistes ou d'enquêtes officielles menées sur des cas atroces de tueurs en série.
Choqué, à tous les sens du terme, par la découverte des romans de Bernanos, je me lançai dans la lecture de centaines d'ouvrages, plus ou moins sérieux, qui évoquaient le diable et ses pompes, le démoniaque. Aucun d'entre eux ne me donnait pourtant du démon la vision hallucinée que le Grand d'Espagne, dans Monsieur Ouine par exemple, peignait avec les couleurs boueuses du Miserere de Rouault.
L'ésotérisme, surtout par certains de ses plus dignes représentants tels que Böhme ayant pourtant évoqué longuement la figure du Tentateur, ne pouvait, lui aussi, que me décevoir : à quelle profondeur s'était donc aventuré Georges Bernanos pour nous ramener des ténèbres une vision du Mal que je crois absolument unique et irremplaçable dans la littérature ?
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