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23/11/2012

Maljournalisme, par Jean-Pierre Tailleur

Crédits photographiques : Éric Lafforgue.

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10/04/2012

Cacographes

Crédits photographiques : Queensland Brain Institute.

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08/12/2011

Entretien avec Ludovic Maubreuil

Crédits photographiques : Ted Aljibe (AFP/Getty Images)

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16/06/2011

La critique littéraire s'est-elle réfugiée sur Internet ?

Crédits photographiques : Steve Crisp (Reuters).

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08/11/2010

La carte et le territoire de Michel Houellebecq ou la tentation de l'humain

Crédits photographiques : Alberto Pellaschiar (AP Photo).

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23/01/2010

Saint-Germain-des-Prés-sur-Cadavres + Addendum

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22/01/2010

Jan Karski de Yannick Haenel ou le faux témoignage

Crédits photographiques : Miguel Villagran (Getty Images).

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14/11/2009

Pierre Assouline : la douceur de votre commerce l'enrichit

Crédits photographiques : Jim Edwards.

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15/11/2008

À quoi bon ?

Crédits photographiques : Associated Press.

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08/11/2008

La guerre littéraire de Didier Jacob n'a pas eu lieu

«Et que je pleure moi aussi de voir la boule [...] me revenir dessus, à la vitesse de la critique littéraire.»
Didier Jacob, La Guerre littéraire. Critique au bord de la crise de nerfs (Éditions Héloïse d'Ormesson, 2008), p. 13.

«La vie littéraire est, comme la vie, soumise aux lois de la sélection naturelle. On y est, par conséquent, en état de guerre perpétuelle. Mais l'art est de vivre sur le champ de bataille sans se battre et sans être blessé. Attendre qu'on reste seul.»
Fernand Divoire, Introduction à l'étude de la stratégie littéraire (Éditions Mille et une nuits, 2005), p. 55.

«Avec nos mœurs électorales, industrielles, tout le monde, une fois au moins dans sa vie, aura eu sa page, son discours, son prospectus, son toast, son auteur. De là à faire un feuilleton, il n’y a qu’un pas. Pourquoi pas moi aussi ? se dit chacun.»
Sainte-Beuve, De la littérature industrielle in Portraits contemporains, t. I, 1855.


Ancien élève de Jean-Pierre Richard, critique littéraire universitaire lénifiant pour classe préparatoire assoupie qui se voit ainsi récompensé de son enseignement, salarié par un hebdomadaire, Le Nouvel Observateur, dont les pages de critique littéraire sont parmi les plus affligeantes, sottes, partisanes et inutiles de la presse française elle-même peu suspecte, dans ce domaine difficile, d'excellence, Didier Jacob est un journaliste apparemment sympathique, un collègue vraiment très sympathique lorsqu'il se trouve en face du prétentieux et creux Pierre Assouline qui n'a de regards que pour ses notes rédigées à l'encre lymphatique (1), un blogueur assurément sympathique qui ouvre ses commentaires et, lui, ne les censure ni même ne les supprime comme le fait (contrairement à ses propres dires), son confrère à moustache, un critique paraît-il pas du tout sympathique, surtout lorsqu'il évoque des auteurs aussi sympathiques qu'ils sont peu dangereux comme Frédéric Beigbeder, et même, pour finir, Didier Jacob est, selon toute probabilité, un homme franchement sympathique.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Non, car Didier Jacob a décidé de publier un livre. Non pas écrire, simplement : publier, la mode est aux publications plus qu'à l'écriture véritable, puisqu'il s'agit d'un recueil de ses meilleures (il faut le supposer) chroniques parues sur son blog, Rebuts de presse.

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