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31/03/2013

Serge Rivron dans la Zone

Crédits photographiques : Saad Shalash (Reuters).

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21/03/2013

Pour et contre l'Europe : Serge Rivron et Francis Moury

Crédits photographiques : Rodrigo Abd (Associated Press).

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15/12/2011

Disputatio sur le projet de Traité constitutionnel européen entre Serge Rivron et Francis Moury

Crédits photographiques : Rodrigo Abd (Associated Press).

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29/09/2011

Pier Paolo Pasolini par Serge Rivron (Infréquentables, 17)

Crédits photographiques : Guillermo Arias (AP Photo).

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20/03/2011

Eschatologie(s) de la catastrophe

Crédits photographiques : Damir Sagolj (Reuters).

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26/12/2010

Crafouilli de Serge Rivron, par Clément Bulle

Crédits photographiques : Stan Honda (AFP/Getty Images).

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03/09/2010

Sur Octobre russe : entretien avec Serge Rivron

Crédits photographiques (pour tous les clichés) : Prokudin-Gorskii Collection.

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27/04/2009

Entretiens/Dialogues

Crédits photographiques : Asmaa Waguih (Reuters).

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14/09/2008

Intégralité de l'entretien avec Serge Rivron

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Crédits photographiques : Jeff Roberts (The Birmingham News/AP).

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12/09/2008

Entretien avec Serge Rivron, 5 (et fin)

Détail d'une fresque de la chapelle de Saint-Maurice-de-Gourdans, à côté de Port-Galland, sur le bord de la rivière d’Ain. La scène représente le suicide de l'apôtre Judas, qui marque à jamais l'imagination du jeune Michel.


Rappel
Vous avez cité deux fois, et paru regretter, l'absence d'un Donissan sur la route de Michel. Toute révérence gardée envers ce personnage et d'autres qui enracinent les romans de la poignée de grands écrivains catholiques ou chrétiens des années 1870 à 1940 (je pense naturellement à Bloy, Bernanos et Claudel, mais aussi à Dostoïevski ou Tolstoï, à Chesterton dans une certaine mesure), c'est que leur côté «raisonneurs» de la foi ne me paraît plus de mise aujourd'hui, et plus: que le didactisme en littérature a quelque chose d'apoétique qui personnellement me gêne. Donissan, quand c'est réussi c'est une sorte de coryphée, un souffle théologique qui sublime le récit; mais parfois aussi, ça le plombe. Je ne suis pas certain de savoir faire ce genre de personnage, et comme premier lecteur de mon récit, je n'en ai pas envie. Je cherche, au fond, à créer des personnages qui ressemblent à l'idée que je me fais des hommes, mouvants comme assis sur du sable et dont les fortifications qui les abritent n'apparaissent que lorsque la mer se retire. Les préceptes qui nous structurent, nous nous les forgeons à l'abri et au gré des vagues du langage. Je suis désolé de cette image, qui pourrait faire accroire que je me moque comme d'une guigne de la stratégie du récit, ce qui n'est d'ailleurs pas tout à fait faux, puisqu'encore une fois j'écris en attente de ce qui vient autant que j'essaie de le construire. Ou, pour le dire autrement, je m'intéresse plus à la cohérence des personnages et à ma propre quête qu'à l'aspect démonstratif du discours. Finalement, les défauts que vous constatez à mon livre – le fait que les «pages arrachées» ne puissent être attribuées à coup sûr à Michel, et l'irruption «quelque peu grotesque» de Stella à la fin du parcours – sont autant de traces de la manière dont j'écris et de l'étonnement que je cherche.

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