08/07/2008
FP Mény a quitté la route, par Serge Rivron

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05/07/2008
Enquête sur le roman, 3

3 – A propos justement du roman, Edmond de Goncourt disait : «Le roman est un genre usé, éculé, qui a dit tout ce qu’il avait à dire…». Aussi, et au-delà du simple fait – peut-être paradoxal – que cet auteur ait donné son nom à un prix littéraire qui, de par sa prééminence, contribue en effet à la promotion du roman comme genre ultime et incontournable, que pensez-vous de cette assertion ?
Cette réponse d’Edmond de Goncourt à Jules Huret est tout simplement stupide. Du reste, le fait même que, comme vous le rappelez, cet auteur ait laissé son nom au prix éponyme derrière lequel courent tous les ânes de Paris et même ceux de Navarre est une juste moquerie, un retournement comique des événements qui ne s’en laissent jamais compter.
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30/06/2008
Enquête sur le roman, 2

2 – Par corrélation, et une fois retenue la problématique de la Forme et du Fond, une telle normalisation de l’expression littéraire pourrait-elle provoquer logiquement, en retour, une normalisation des contenus, c’est-à-dire des modes de pensée et, plus profondément, des imaginaires ?
Bien sûr, vous avez tout à fait raison. Joseph Conrad remarque dans ses Propos sur les lettres que les livres sont les objets les plus proches de nous, puisqu’ils sont vivants.
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25/06/2008
Enquête sur le roman, 1

Je donne à lire l'intégralité de mes réponses aux questions posées par Arnaud Bordes, Stephan Carbonnau et Serge Takvorian à des écrivains et essayistes, dans un très beau volume paru en 2007 aux éditions du Grand Souffle intitulé Enquête sur le roman.
Je me souviens d'avoir relu, pour répondre aux cinq questions adressées à l'ensemble des intervenants, l'Enquête sur l'évolution littéraire menée par Jules Huret et publiée en 1891, où j'avais noté cette plaisante remarque, sous la plume du comique (finalement pas tant que cela) Sar Péladan : «Je crois que l’avenir est aux filles, en art comme en tout, car je crois à la fatale et imminente putréfaction d’une latinité sans Dieu et sans symbole» (in Jules Huret, op. cit., José Corti, 1999, préface et notices de Daniel Grojnowski, p. 83). Apparemment, le risible Joséphin, dont les pieds sales incommodaient les narines de Léon Bloy pourtant habituées aux plus suffocants fumets zoliens, semblait toutefois suffisamment lucide pour prédire, comme l'affirma Philippe Muray dans un essai magistral et finalement peu lu, que le XIXe siècle socialo-occultiste n'en finirait pas de crever sur le cadavre du XXe et même, sans doute, sur celui du XXIe.
1 – La littérature peut-elle être encore pensée en termes d’évolution, de révolution ? En d’autres termes, face aux impératifs commerciaux, qui tendent, semble-t-il, à la niveler en la réduisant, par exemple, à ne plus ressortir qu’au seul genre du roman, reste-t-elle cet espace (que l’on dit sacré) de liberté, ce lieu de tous les possibles ?De révolution, je n’en sais rien car ce n’est pas l’art qui fait les révolutions mais les révolutionnaires il me semble, n’en déplaise aux surréalistes et aux Netchaïev de salon de la revue Ligne de risque.
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20/06/2008
Un peu de langue pour prier : réponse à Dominique Autié

«Oreilles closes, j'entends au-delà du déferlement des mots la muette mise à mort du Verbe.»
Armand Robin, La Fausse parole.
«Il y a des gens qui font la critique de l’Himalaya caillou par caillou. L’Etna flamboie et bave, jette dehors sa lueur, sa colère, sa lave et sa cendre; ils prennent un trébuchet, et pèsent cette cendre pincée par pincée [...].»
Victor Hugo, William Shakespeare.
Au commencement de ce dialogue :
Toile infra-verbale.
Un peu de langue pour prier, réponse de Dominique Autié, auquel le texte ci-dessous fait, donc, suite...
Voici une ancienne note, réponse parfois gentiment amusée (j'ai ainsi conservé l'illustration d'origine) à un beau texte (comme presque toutes les fois qu'il publie sur son blog, l'habitude est désormais prise, exaltante pour ses lecteurs...) de Dominique Autié.
Je ne l'ai bien sûr absolument pas modifiée, y compris dans un passage qui pourra se révéler désagréable à l'égard d'Alina Reyes, que je n'ai guère ménagée dans la Zone. Qu'elle ne me tienne donc point rigueur, si elle me lit, de ces vieilles phrases.
Reste que par son sujet, ce texte peut sans nul doute servir de base de réflexion véritable (et non point superficielle) à la question qui semble faire frémir tous les journalistes de France à peu près normalement constitués, à savoir, le phénomène des blogs, singulièrement celui des blogs dits littéraires.
À tout le moins, ce texte prolongera fort aisément l'article hélas parfaitement insignifiant et plus que vague (mais, comme ils disent, sympathique) d'Anthony Palou récemment paru dans Le Figaro Magazine, qui n'évoque la Zone que par le petit bout de la lorgnette.
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11/06/2008
Maudit soit Andreas Werckmeister !, par Henri Du Buit

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10/06/2008
Vous aurez la guerre : Loïc Lorent, Michel Crépu et Guy Dupré

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07/06/2008
Pour saluer Dominique Autié : l'art de Lascaux, Altamira et Vilhonneur

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01/06/2008
Jünger le subtil, par Dominique Autié (Infréquentables, 1)

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31/05/2008
Oraisons charnelles de Marcel Moreau

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29/05/2008
Sur une île, stalker, quels livres emporteriez-vous ?, 7
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27/05/2008
L’arche brisée de la parole

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26/05/2008
Sur une île, stalker, quels livres emporteriez-vous ?, 6
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22/05/2008
De l'art de la dissection : réponse à Olivier Noël

Retenons, du premier compte rendu d'Olivier Noël, la seule critique réelle adressée à Maudit soit Andreas Werckmeister !, à savoir, son «indécise oscillation entre essai et fiction».
Le reste du texte d'Olivier étant une paraphrase plus ou moins déguisée (à vrai dire, pas même déguisée : notre ami a au moins cette honnêteté toute simple de citer sans fard, à la différence des indigestes et aigrefines critiques journalistiques qui retranchent les guillemets et alignent des signes qui ne sont pas les leurs), le reste donc, étant in fine simple paraphrase, nul ne m'en voudra d'évoquer ce seul point puisque, lorsque Noël cesse de citer mon ouvrage, c'est pour écrire que «La parole d’Asensio en effet, sitôt incarnée par son narrateur, sitôt mise en fiction, se désincarne et revêt les atours agressifs du critique littéraire, alors même que pour faire mouche, son idée directrice exigeait d’être pleinement assumée comme brûlot polémique, ou, mieux, véritablement incorporée.»
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21/05/2008
Entretien avec Benoît Hocquet

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19/05/2008
Brûler la sorcière, par Jean-Gérard Lapacherie

M. Sylvain Gouguenheim enseigne l’histoire médiévale à l’École normale supérieure de Lyon; il est spécialiste des mystiques rhénans, du savoir et de la pensée au haut Moyen Âge, de la transmission culturelle. De lui, de grands éditeurs ont publié quatre ouvrages : sur Hildegarde de Bingen, les terreurs de l’an mil, les chevaliers teutoniques, les racines grecques de l’Europe chrétienne. Il en prépare un cinquième sur l’histoire des croisades. À la suite, entre autres historiens, de MM. Duby, Le Goff, de Mme Pernoud, il récuse la vision d’un Moyen Âge sombre, obscur, barbare, suite de siècles d’ignorance et de bestialité guerrière ou «âge médian» (dix siècles) entre deux grands moments de la civilisation : l’Antiquité et la Renaissance. Cet historien, qui écrit avec clarté et allégresse, pratique avec talent le libre examen, n’hésitant pas à récuser les idées reçues ou à rejeter les thèses qu’infirment les faits. En bref, c’est un maître qui fait honneur à l’Université française.
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18/05/2008
Antimodernité de Bruno Dumont, par Ludovic Maubreuil (Infréquentables, 3)

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13/05/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance : texte intégral

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11/05/2008
Ce qui est écrit est écrit de Henri Du Buit

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09/05/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance (Un cauchemar, 9 et fin)

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07/05/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance (Un cauchemar, 8)

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06/05/2008
De la peur que certains éprouvent face à une société multiraciale (réponse à Pierre Damiens), par Jean-François Foulon

Suite à l’article de Pierre Damiens sur Césaire et le recyclage de la négritude que l’on a pu lire ici même, j’avais vivement réagi sur mon propre site. Il s’en est suivi un échange de commentaires dans lesquels l’auteur de l’article a précisé sa position et l’a affinée. Nous sommes finalement tombés d’accord sur un certain nombre de points, mais derrière ce consensus, a surgi un autre désaccord plus fondamental encore. C’est de tout ceci que je voudrais parler ici, en retraçant l’évolution de la pensée des deux camps.
Tout d’abord, en lisant l’article que vous consacrez à Césaire, je me suis dit que vous dénigriez un peu vite le combat mené par ce poète martiniquais. En fait, non seulement vous lui reprochez de n’avoir pas été très original là où il a tenté de faire quelque chose, mais surtout vous regrettez qu’il n’ait pas eu l’audace de pousser son combat jusqu’au bout. Surtout, vous vous servez du consensus actuel sur la mort de Césaire pour ramer à contre courant, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose en soi, pour autant cependant que le but ultime de votre raisonnement ne soit pas de revendiquer une société où les races ne se mélangeraient pas, ce qu’idéologiquement on ne pourrait tolérer.
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05/05/2008
Histoire pour les nuls ou catéchisme pour les cons, par Pierre Damiens

La déclaration d’amour de Nicolas Sarkozy pour Angela Merkel nous amène à nous interroger sur la problématique de la relation franco-allemande dans une perspective historique. À ce sujet, l’Histoire et la mémoire ont été le théâtre d’affrontements idéologiques, lequel a été déserté par les historiens, cette espèce aujourd’hui disparue, mais est occupé depuis par les politiciens, les organisations d’anciens combattants, de résistants, de déportés, et autres associations à but lucratif… Le chaotique vingtième siècle, avec ses guerres, ses carnages, ses révolutions en cascade, est bien entendu la période de prédilection de nos mentors.
Hélas, à force de torturer les faits historiques pour leur faire avouer des vérités politiquement accommodantes et édifiantes, nos braves petits profs, nos chers médias, nos directeurs de conscience télévisuels nous dictent une leçon qui tient parfois de la faribole. Mais qu’on ne s’avise surtout pas de renâcler, d’objecter, de douter seulement, ou ce sera le tribunal, le gnouf et le déclassement social.
À l’intention des âmes perdues qui seraient tentées de s’écarter du dogme, je rappelle les fondements du catéchisme républicain.
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03/05/2008
Traçabilité (de la carne) du porc

À DecereBrain.
Unique sentence d'un consanguin, miraculeusement sauvée des eaux (plus précisément, d'un lit bactérien de station d'épuration).
«Son activité porte principalement sur le droit de l'informatique et de la communication électronique, le droit de la propriété intellectuelle, la protection des données à caractère personnel, et de manière générale sur le droit des contrats et le contentieux commercial.»
Brève présentation de Koozil, avocat de sa profession.
«Il y a vraiment un boulot destructif, négatif, à accomplir. Casser. Détruire. Plus de hype, plus d'artistes, de designers, plus de DJ'S, plus de concept-stores, plus de magazines, plus de radios, plus de TV, plus de pétasses, plus de dandies, plus d'art, plus de politiques, plus de bobos, plus de crevards, plus de pubs, plus d'écrivains, plus de cinéma, plus de porno, plus de logos, plus de no logo, plus même à la fin de Casseurs, ni d'Internet, assez de toutes ces conneries. Plus rien. NADA.»
Mémoires anonymes d'un singe de laboratoire, ayant ajouté, de sa propre main, à la suite de ce passage : «Plus de Thierry Théolier.»
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Maudit soit Andreas Werckmeister !, toutes premières réactions, 2
En attendant l'apostille critique annoncée par Olivier Noël, apostille faisant logiquement suite à sa critique de mon dernier livre, voici la seconde lettre que Carmen Muñoz Hurtado m'a envoyée.
Elle constitue une réaction au texte d'Olivier qui, je l'espère, comprend quelque peu l'espagnol.
Non, il ne le comprend pas, comme il vient de me l'apprendre... ! Dans ce cas, je vais prier pour que notre bon transhumain reçoive, durant quelques minutes, le don des langues... Du reste, il n'est pas bien difficile de deviner que Carmen n'est pas exactement d'accord avec l'avis exprimé par Olivier.
Ayant déjà écrit ce que je pensais du texte de mon ami (pour que les choses soient parfaitement claires : son travail est pour le moment le seul et le plus complet réalisé sur mon livre), je me contenterai désormais de me servir de ce blog comme d'une caisse de résonance (au cas, bien sûr, où d'autres critiques seraient consacrées à Maudit soit Andreas Werckmeister !), constatant avec un certain plaisir que ce petit livre fait apparemment réagir ses tout premiers lecteurs.
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02/05/2008
Aimé Césaire ne meurt jamais, par Olivier Larizza

Voici deux articles d'Olivier Larizza (dont j'avais critiqué l'un des livres, Le Reliquat scintillant), écrivain et maître de conférences, sur Aimé Césaire.
Je rappelle l'article de Pierre Damiens sur la mort de Césaire.
Il est la référence cardinale. Le poteau mitan universel. Déifié de son vivant, mythifié même. Césaire apparaissait – pardon : il apparaît – comme immortel. Il tient du surhumain, de la surnature. Une figure tutélaire qui veille sur son peuple ad vitam aeternam. Rien ne devait lui arriver. Il était aussi vieux qu’un dieu. Solide et inamovible comme un monument. Césaire ne disparaîtra jamais de la surface de son île, de cette terre. Les Martiniquais mettront longtemps à réaliser qu’il est réellement décédé tant il échappe à la condition matérielle par toute la force symbolique et rayonnante qu’il recèle.
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La Ville, son archange de misère, l'espérance (Un cauchemar, 7)

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01/05/2008
Salade freudienne, par René Pommier

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29/04/2008
La Ville, son archange de misère, l'espérance (Un cauchemar, 6)

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28/04/2008
Maudit soit Andreas Werckmeister ! : toutes premières réactions

Un auteur qui n'a pas été publié par un éditeur se trouve à peu près dans un état voisin de celui du pucelage : peu ou beaucoup de théorie, aucune pratique (ou si peu, ou finalement si triste, solitaire).
Voilà ce que je répétais encore à Pierre Cormary, durant une soirée fort arrosée chez une amie commune. Cormary, fidèle à sa complexion, se déclarait, devant des convives pour le moins sceptiques (leur scepticisme cependant atténué par leur plus ou moins grande ivresse), très fier d'être, dans ce cas, un puceau.
Je crois même, mais mes souvenirs de cette soirée sont confus, qu'il m'affirma ne vouloir absolument pas perdre son pucelage.
Un auteur publié qui n'a pas encore essuyé le feu de la critique comme l'écrivent les journalistes n'est, à son tour, pas grand-chose de plus qu'un béjaune, disons un gars de l'infanterie qui, en guise de blessures, n'a rien vu de plus que celles de ses amis revenus du front. C'est déjà cela.
Ce n'est pourtant pas grand-chose.
Voici donc les toutes premières appréciations concernant, comme le remarque Olivier Noël, cet étrange livre en effet qu'est Maudit soit Andreas Werckmeister ! : en attendant un billet de Dominique Autié sur son blog, un article de Rémi Soulié à paraître en revue, en pouvant lire, d'ores et déjà, le texte sans concessions (tant mieux) de Noël, qui n'a pas vraiment relevé la dimension religieuse de mon livre (ce qui est normal, chez lui) et s'imagine (ce qui est plus étonnant) que je ne parle que de métaphores lorsque j'évoque le mécanisme de certains romans, voici le commentaire de Carmen Muñoz Hurtado (intitulé ¡ Bendito sea Andreas Vesalius !), que je reproduis ci-dessous puisqu'elle me l'a envoyé par courriel.
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