03/03/2008
Les éditeurs et leur service de presse

Il me faut, parfois, comme durant cette soirée à laquelle m'a convié Philippe Pinault, le patron de Blog Spirit, afin de présenter la nouvelle version de sa plate-forme, préciser que je ne gagne, avec ce blog, pas un centime d'euro.
Bien sûr, cher monsieur, mais, entre nous, vous n'avez pas la dégaine philanthropique, et il y a tout de même le service de presse (SP, pour les habitués), non, qui vous envoie des livres gratuitement ?
Oui, il y a le service de presse qui m'a permis d'amasser un assez beau trésor de guerre : je précise, à toutes fins utiles, que je ne le dilapide point (comme le font nombre de journalistes indélicats), par exemple en revendant partie ou tout dudit magot, entassé sans le moindre effort de leur part, à Gibert. Je conserve au contraire très précieusement chacun des ouvrages que j'ai reçu par le service de presse, qu'importe que je l'évoque avec quelque retard, semaines ou mois, puisqu'on ne lit jamais, n'est-ce pas, le livre qu'on devrait lire au moment où une personne attentionnée ou seulement professionnelle accepte de vous l'envoyer.
J'ose espérer que nul n'osera se scandaliser que tant d'heures de lectures, de prises de notes, de relectures, d'écriture, de relecture de mes notes, de corrections, de mise en page, de réseautage ou plutôt d'agit-prop, reçoivent quelque maigre salaire tout de même !
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29/02/2008
Ernst Jünger par Luc-Olivier d'Algange

16/02/2008
Tout contre George Steiner et les éditions Allia

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11/02/2008
Cloverfield, l'Apocalypse exliquée aux bourrins

09/02/2008
La bouche pleine de mots de Pierre-Emmanuel Dauzat

06/02/2008
Georges Bernanos, l'oublié de Plon

30/01/2008
Synesthésies, 2

26/01/2008
Apologia pro Vita Kurtzii, 5 : No Country for Old Men de Cormac McCarthy

23/01/2008
Journal d'une lecture, 5 : Le Tunnel de William H. Gass

20/01/2008
Spectres et trous noirs. Sur La Littérature à contre-nuit, par Jean-Luc Evard

18/01/2008
Babel 17 de Samuel Delany

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16/01/2008
La vérité sur le cas de M. Gracq

14/01/2008
Je dis nous de Guy Dupré

23/12/2007
Julien Gracq, le prestidigitateur exquis, est mort

22/12/2007
La Route des Cendres. Sur The Road de Cormac McCarthy, par Jean-Baptiste Morizot

21/12/2007
Mission de la critique

19/12/2007
William Faulkner, une vie en romans d'André Bleikasten

15/12/2007
Le Sur Racine de Roland Barthes, par René Pommier

11/12/2007
Un Monsieur Ouine russe ? Un Démon de petite envergure de Fedor Sologoub

28/11/2007
L'anodine comédie de Philippe Sollers : à propos d'Un vrai roman

23/11/2007
La Légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski

17/11/2007
Le Prix Goncourt ou les confidences du rien

«M. de Goncourt qui n'a pas de génie, mais qui est plein de cavernes sonores et ténébreuses, est illuminé à nos yeux par le mot RlEN qui se rencontre sous sa plume, toutes les fois qu'il lui faut exprimer une nuance quelconque rebelle à son analyse : un rien de beauté, un rien de mise, un rien d'émotion, un rien de collaboration (vieux farceur!), des riens délicieux, des riens spirituels, des riens pleins de grâce, etc., enfin le rien du rien qui est son livre même et le tréfonds de son esprit.»
Léon Bloy, Les confidences du rien ou la Collaboration infinie, Le Chat Noir (17 mai 1884).
Internet, 17 nov (AFP) - «Devant la terrible médiocrité de l'annonce des premiers prix littéraires, j'appelle ici, solennellement, ce lundi noir, 5 novembre 2007, au soulèvement de la blogosphère», s'est indigné l'éditeur Léo Scheer sur son blog, avant de proposer une liste B (voir ci-dessous) «double parallèle du désolant espace réel».
Goncourt B :
Un roman russe, Emmanuel Carrère.
Renaudot B :
Un roi sans lendemain, Christophe Donner.
Fémina B :
Cendrillon, Éric Reinhardt.
Médicis B :
Paris. Musée du XXIe siècle, Thomas Clerc.
Académie B :
In Mémoriam, Linda Lê.
Interallié B :
Hoffmann à Tôkyô, Didier Da Silva.
Décembre B :
Amende Honorable, Julien Capron.
Flore B :
Corbière le Crevant, Emmanuel Tugny.
Wepler B :
On n'est pas là pour disparaître, Olivia Rosenthal.
12/11/2007
Le Crabe-tambour : trouver l’homme au bout de l’océan, par François-Xavier Ajavon

«Il y a trois sortes d’hommes : les vivants, les morts et ceux qui sont en mer».
Platon, Critias.
Le long-métrage Le Crabe-tambour, de Pierre Schoendoerffer, est adapté de son roman éponyme paru en 1976 et couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie française. Cette histoire de marins, complexe et philosophique, sur fond de quête insensée de l’homme et de nostalgie coloniale, fut un grand succès commercial. Il n’était pourtant pas aisé pour Schoendoerffer d’imposer son univers à une France des années 70, encore mollement contestataire et recroquevillée sur un tropisme pseudo-subversif né de mai 68. Quel est l’univers de Schoendoerffer ? Un monde perdu et idéalisé, contre-culturel, où des valeurs morales telles que la droiture et l’honneur l’emportent sur toute autre considération; un univers très ancienne France, un peu en ruine, où des institutions telles que l’église catholique et l’armée ont encore un prestige réel et une authentique autorité au sein de la société.
11/11/2007
Bernard-Henri Lévy tenterait-il le diable ?


Je suis très heureux de constater que Bernard-Henri Lévy, dont je lus, il y a bien des années, le premier roman (bizarre cela, je ne parviens plus à me rappeler quelle fut la drôle d'accusation qui entacha ses rares mérites littéraires...), Le Diable en tête puis ses essais les plus connus, s'est installé, sans même avoir reçu mon invitation, à ma table... de dissection.
Je crains donc qu'il me faille ajouter, à ma liste de travaux pratiques pour le moins longue (Yannick Haenel, Philippe Sollers, etc.), le dernier ouvrage de Bernard-Henri Lévy : espérons que le corps sans vie de cet ouvrage sente moins la charogne en phase accélérée de liquéfaction que l'informe pourriture que François Meyronnis, très piètre taxidermiste, a voulu nous faire prendre, récemment, pour un livre vivant.
Mes remerciements à YB, qui m'a le premier indiqué de quel endroit provenait la mauvaise odeur.
Adendum du 12 novembre avec une réponse, pour le moins rapide, de Grasset (en la personne de M. Christophe Bataille; je me suis permis dans son texte de rétablir quelques majuscules, par exemple au nom de l'éditeur, et d'amender la ponctuation). Amusons-nous du fait que Christophe Bataille reconnaisse finalement des influences... partagées alors qu'il insinue, d'entrée de jeu, que j'insinue !
«Monsieur, nous avons reçu votre mail, et le lien qui l'accompagne; contrairement à ce que vous insinuez, la couverture du livre de Bernard-Henri Lévy n'est pas inspirée de votre propre ouvrage, paru fin août (selon ce qu'indique electre.com); notre couverture est dans la lignée de plusieurs couvertures élaborées par Grasset - dont Qui a tué Daniel Pearl ?, du même auteur; or, cet ouvrage publié par les éditions Grasset est bien antérieur au vôtre... vous voyez que les influences sont très partagées.
En vous remerciant de l'attention que vous portez à nos livres.»
06/11/2007
De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis (plus que jamais) perdu dans le labyrinthe du Consortium

05/11/2007
L’humanisme classique de Michel Desgranges ou l’actualité des Belles Lettres, par Francis Moury

«La tendance générale de ces intellectuels, en marge de la vie comme les Cyniques ou les premiers Stoïciens, ou soucieux de préparer une autre vie, comme les fils de Pythagore ou de Platon, elle est fort bien marquée dans ce court dialogue, plus dense que les longues dissertations :
- Marié, pourrai-je philosopher ? demande un jeune homme à Platon qui répond :
- Incapable de te sauver seul, tu voudrais sauver une femme sur tes épaules ?
Le célibat, aux temps classiques, paraissait la meilleure solution, pour un «clerc» désireux de privilégier la vie de l’esprit, de se consacrer à la méditation. Mais dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, les positions ont nettement changé, du moins dans le monde païen.»
Félix Buffière, Éros adolescent – La pédérastie dans la Grèce antique, Livre III Éros chez les philosophes : apologies, condamnations, § 29, 3 (Les Belles Lettres, coll. Études anciennes, série grecque volume n°132, 1980, réimpression 2007), p. 503.
30/10/2007
De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis (toujours) perdu dans le labyrinthe du Consortium

25/10/2007
De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis (encore) perdu dans le labyrinthe du Consortium

23/10/2007
Artefact, de Maurice G. Dantec : quand le meilleur s’allie au pire, par Germain Souchet

21/10/2007
De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis perdu dans le labyrinthe du Consortium


























































