24/01/2009
La Tour de Gustaw Herling

22/01/2009
Fayard, l'éditeur le plus radin de France

Avant de revenir à des notes plus amples, dites sérieuses, en évoquant par exemple La Tour de Gustaw Herling, voici un nouveau petit billet d'humeur, après celui consacré au meilleur de nos plus mauvais écrivains, Philippe Sollers bien sûr.
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21/01/2009
La connerie de Philippe Sollers se porte bien

10/01/2009
Antoine de Baecque et l’ontologie historiale du cinéma, par Francis Moury
26/12/2008
Prémices de l'Europe de Robert Lafont

Je visite Byzance […], en soutenant de mes mains faibles, au-dessus de ce grand vestige de mon âme, tout le firmament étoilé.»
Léon Bloy, Constantinople et Byzance, in Œuvres de Léon Bloy, t. V (Mercure de France, 1966), p. 249.
À propos de Prémices de l'Europe de Robert Lafont (éditions Sulliver, collection Archéologie de la modernité dirigée par Thierry Galibert, 2007).
18/12/2008
Le mousquetaire dilettante : Vous avez dit métèque ? de Gabriel Matzneff, par Jean-Baptiste Fichet

14/12/2008
La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq

11/12/2008
La carretera de Cormac McCarthy

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08/12/2008
Inversion de Brian Evenson

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04/12/2008
Boccacce de Marco Lodoli

29/11/2008
Et de ceo se mettent en le pays (Méridien de sang, 5) ou McCarthy le nomade

28/11/2008
La mort de Jules Bonnot, par Léon Bloy

À Jean-Marc Rouillan, dont le destin n'aura même été à la hauteur de celui de son illustre prédécesseur.
L'Archiconfrérie de la Bonne Mort de Léon Bloy.
Un brelan de cadavres.
Sainte Ingrid Bétencourt, protégez-nous du miracle (de votre libération).
Nathalie Ménigon, pas franchement sainte mais relapse.
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27/11/2008
L’Archiconfrérie de la Bonne Mort de Léon Bloy, par Émile Van Balberghe

Remise en une d'un article initialement paru le 28 avril 2007, à l'occasion de l'audience de Jean-Marc Rouillan qui se déroulera aujourd'hui même. Je me permets de renvoyer mes lecteurs, afin qu'ils se fassent une idée (espérons qu'elle soit la plus juste possible) des tenants politiques et surtout moraux de cette affaire lamentable, vers deux sites, d'abord celui de la revue Marginales, qui a mis en ligne une pétition (Parole en cage) demandant la libération immédiate et bien évidemment sans conditions de Jean-Marc Rouillan, ensuite celui d'une autre pétition intitulée Les mots en marche soutenue par le mensuel CQFD.
21/11/2008
La strada di Cormac McCarthy

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11/11/2008
L'arbre en feu (Méridien de sang, 4)

08/11/2008
La guerre littéraire de Didier Jacob n'a pas eu lieu

Didier Jacob, La Guerre littéraire. Critique au bord de la crise de nerfs (Éditions Héloïse d'Ormesson, 2008), p. 13.
«La vie littéraire est, comme la vie, soumise aux lois de la sélection naturelle. On y est, par conséquent, en état de guerre perpétuelle. Mais l'art est de vivre sur le champ de bataille sans se battre et sans être blessé. Attendre qu'on reste seul.»
Fernand Divoire, Introduction à l'étude de la stratégie littéraire (Éditions Mille et une nuits, 2005), p. 55.
«Avec nos mœurs électorales, industrielles, tout le monde, une fois au moins dans sa vie, aura eu sa page, son discours, son prospectus, son toast, son auteur. De là à faire un feuilleton, il n’y a qu’un pas. Pourquoi pas moi aussi ? se dit chacun.»
Sainte-Beuve, De la littérature industrielle in Portraits contemporains, t. I, 1855.
Ancien élève de Jean-Pierre Richard, critique littéraire universitaire lénifiant pour classe préparatoire assoupie qui se voit ainsi récompensé de son enseignement, salarié par un hebdomadaire, Le Nouvel Observateur, dont les pages de critique littéraire sont parmi les plus affligeantes, sottes, partisanes et inutiles de la presse française elle-même peu suspecte, dans ce domaine difficile, d'excellence, Didier Jacob est un journaliste apparemment sympathique, un collègue vraiment très sympathique lorsqu'il se trouve en face du prétentieux et creux Pierre Assouline qui n'a de regards que pour ses notes rédigées à l'encre lymphatique (1), un blogueur assurément sympathique qui ouvre ses commentaires et, lui, ne les censure ni même ne les supprime comme le fait (contrairement à ses propres dires), son confrère à moustache, un critique paraît-il pas du tout sympathique, surtout lorsqu'il évoque des auteurs aussi sympathiques qu'ils sont peu dangereux comme Frédéric Beigbeder, et même, pour finir, Didier Jacob est, selon toute probabilité, un homme franchement sympathique.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Non, car Didier Jacob a décidé de publier un livre. Non pas écrire, simplement : publier, la mode est aux publications plus qu'à l'écriture véritable, puisqu'il s'agit d'un recueil de ses meilleures (il faut le supposer) chroniques parues sur son blog, Rebuts de presse.
01/11/2008
Méridien de sang de Cormac McCarthy, 3

29/10/2008
Méridien de sang de Cormac McCarthy, 2
27/10/2008
Georges Bernanos pas vraiment surpris par la nuit

23/10/2008
De la douleur d'Antoine Blanc de Saint-Bonnet

20/10/2008
La Route de Cormac McCarthy, 2 : on The Road, again

14/10/2008
Les Infréquentables deviennent un livre

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04/10/2008
Zone de Mathias Énard, 2 : mais qu'est-ce donc que la Zone ?

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25/09/2008
La Porte des Enfers de Laurent Gaudé

20/09/2008
L'homme. Ses bizarres idées de bonheur de David Cohen

17/09/2008
Zone de Mathias Énard

15/09/2008
Quelques fleurs sur la tombe de Pierre Frayssinet. À propos de L'Or des saisons de Mathieu François du Bertrand

14/09/2008
Intégralité de l'entretien avec Serge Rivron

12/09/2008
Entretien avec Serge Rivron, 5 (et fin)

Rappel
Vous avez cité deux fois, et paru regretter, l'absence d'un Donissan sur la route de Michel. Toute révérence gardée envers ce personnage et d'autres qui enracinent les romans de la poignée de grands écrivains catholiques ou chrétiens des années 1870 à 1940 (je pense naturellement à Bloy, Bernanos et Claudel, mais aussi à Dostoïevski ou Tolstoï, à Chesterton dans une certaine mesure), c'est que leur côté «raisonneurs» de la foi ne me paraît plus de mise aujourd'hui, et plus: que le didactisme en littérature a quelque chose d'apoétique qui personnellement me gêne. Donissan, quand c'est réussi c'est une sorte de coryphée, un souffle théologique qui sublime le récit; mais parfois aussi, ça le plombe. Je ne suis pas certain de savoir faire ce genre de personnage, et comme premier lecteur de mon récit, je n'en ai pas envie. Je cherche, au fond, à créer des personnages qui ressemblent à l'idée que je me fais des hommes, mouvants comme assis sur du sable et dont les fortifications qui les abritent n'apparaissent que lorsque la mer se retire. Les préceptes qui nous structurent, nous nous les forgeons à l'abri et au gré des vagues du langage. Je suis désolé de cette image, qui pourrait faire accroire que je me moque comme d'une guigne de la stratégie du récit, ce qui n'est d'ailleurs pas tout à fait faux, puisqu'encore une fois j'écris en attente de ce qui vient autant que j'essaie de le construire. Ou, pour le dire autrement, je m'intéresse plus à la cohérence des personnages et à ma propre quête qu'à l'aspect démonstratif du discours. Finalement, les défauts que vous constatez à mon livre – le fait que les «pages arrachées» ne puissent être attribuées à coup sûr à Michel, et l'irruption «quelque peu grotesque» de Stella à la fin du parcours – sont autant de traces de la manière dont j'écris et de l'étonnement que je cherche.
10/09/2008
Entretien avec Serge Rivron, 4

Rappel
Ainsi, j'accepte volontiers l'analogie avec les personnages de Monsieur Ouine, ces pauvres hères épuisés par la sauvagerie à cent visages d'une sensualité d'autant plus harassante pour eux qu'ils ne l'éprouvent que comme pulsions – et qu'en plus ces pulsions font terriblement tache dans le cercle de bourgeoisie rurale qui est le leur. Toutefois, pour en revenir à ce personnage de Michel dans mon roman, à qui je conviens tout à fait d'avoir donné toutes les caractéristiques du jouisseur moderne – un modèle presque à la Houellebecq, intellocrate blasé mou cynique –, je continue tout de même de lui trouver (mais peut-être ai-je manqué à bien la faire sentir ?) une dimension autre, nettement plus métaphysique, ne serait-ce que par ces «pages arrachées» dont il n'est certes pas vraiment dit que ce soit bien les siennes, mais qui introduisent une fracture plus «surnaturelle» que psychologique dans sa constitution, dans son histoire. Et puis l'inacceptable auquel il a à faire face me semble, je le redis, le parangon de l'Inacceptable pour un homme né à notre époque, et pas seulement un basique problème de parentèle, ou de pulsions taboues.


























































