Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/01/2008

Je dis nous de Guy Dupré

Crédits photographiques : Frazer Harrison (Getty Images).

Lire la suite

23/12/2007

Julien Gracq, le prestidigitateur exquis, est mort

Crédits photographiques : Jim Urquhart (Reuters).

Lire la suite

22/12/2007

La Route des Cendres. Sur The Road de Cormac McCarthy, par Jean-Baptiste Morizot

Crédits photographiques : Brian Peterson (The Star Tribune via Associated Press).

Lire la suite

21/12/2007

Mission de la critique

Crédits photographiques : David L. Ryan (Globe Staff).

Lire la suite

19/12/2007

William Faulkner, une vie en romans d'André Bleikasten

Crédits photographiques : Joshua Lott (Reuters).

Lire la suite

15/12/2007

Le Sur Racine de Roland Barthes, par René Pommier

Crédits photographiques : Luis Robayo (AFP/Getty Images).

Lire la suite

11/12/2007

Un Monsieur Ouine russe ? Un Démon de petite envergure de Fedor Sologoub

Crédits photographiques : Sean Gallup (Getty Images).

Lire la suite

28/11/2007

L'anodine comédie de Philippe Sollers : à propos d'Un vrai roman

Crédits photographiques : Delcia Lopez (AP Photo / The San Antonio Express-News).

Lire la suite

23/11/2007

La Légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski

Crédits photographiques : Nicky Loh (Reuters).

Lire la suite

17/11/2007

Le Prix Goncourt ou les confidences du rien

Caricature par Paul Hadol parue dans L'Album du Gaulois


«M. de Goncourt qui n'a pas de génie, mais qui est plein de cavernes sonores et ténébreuses, est illuminé à nos yeux par le mot RlEN qui se rencontre sous sa plume, toutes les fois qu'il lui faut exprimer une nuance quelconque rebelle à son analyse : un rien de beauté, un rien de mise, un rien d'émotion, un rien de collaboration (vieux farceur!), des riens délicieux, des riens spirituels, des riens pleins de grâce, etc., enfin le rien du rien qui est son livre même et le tréfonds de son esprit.»
Léon Bloy, Les confidences du rien ou la Collaboration infinie, Le Chat Noir (17 mai 1884).


Internet, 17 nov (AFP) - «Devant la terrible médiocrité de l'annonce des premiers prix littéraires, j'appelle ici, solennellement, ce lundi noir, 5 novembre 2007, au soulèvement de la blogosphère», s'est indigné l'éditeur Léo Scheer sur son blog, avant de proposer une liste B (voir ci-dessous) «double parallèle du désolant espace réel».

Goncourt B :
Un roman russe, Emmanuel Carrère.
Renaudot B :
Un roi sans lendemain, Christophe Donner.
Fémina B :
Cendrillon, Éric Reinhardt.
Médicis B :
Paris. Musée du XXIe siècle, Thomas Clerc.
Académie B :
In Mémoriam, Linda Lê.
Interallié B :
Hoffmann à Tôkyô, Didier Da Silva.
Décembre B :
Amende Honorable, Julien Capron.
Flore B :
Corbière le Crevant, Emmanuel Tugny.
Wepler B :
On n'est pas là pour disparaître, Olivia Rosenthal.

Lire la suite

12/11/2007

Le Crabe-tambour : trouver l’homme au bout de l’océan, par François-Xavier Ajavon

L'escorteur d'Escadre Jauréguiberry


«Il y a trois sortes d’hommes : les vivants, les morts et ceux qui sont en mer».
Platon, Critias.



Le long-métrage Le Crabe-tambour, de Pierre Schoendoerffer, est adapté de son roman éponyme paru en 1976 et couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie française. Cette histoire de marins, complexe et philosophique, sur fond de quête insensée de l’homme et de nostalgie coloniale, fut un grand succès commercial. Il n’était pourtant pas aisé pour Schoendoerffer d’imposer son univers à une France des années 70, encore mollement contestataire et recroquevillée sur un tropisme pseudo-subversif né de mai 68. Quel est l’univers de Schoendoerffer ? Un monde perdu et idéalisé, contre-culturel, où des valeurs morales telles que la droiture et l’honneur l’emportent sur toute autre considération; un univers très ancienne France, un peu en ruine, où des institutions telles que l’église catholique et l’armée ont encore un prestige réel et une authentique autorité au sein de la société.

Lire la suite

11/11/2007

Bernard-Henri Lévy tenterait-il le diable ?

L'original (parution : août 2007).


La Littérature à contre-nuit (Sulliver)


La copie ? (parution : octobre 2007).


Ce grand cadavre à la renverse (Grasset)


Je suis très heureux de constater que Bernard-Henri Lévy, dont je lus, il y a bien des années, le premier roman (bizarre cela, je ne parviens plus à me rappeler quelle fut la drôle d'accusation qui entacha ses rares mérites littéraires...), Le Diable en tête puis ses essais les plus connus, s'est installé, sans même avoir reçu mon invitation, à ma table... de dissection.
Je crains donc qu'il me faille ajouter, à ma liste de travaux pratiques pour le moins longue (Yannick Haenel, Philippe Sollers, etc.), le dernier ouvrage de Bernard-Henri Lévy : espérons que le corps sans vie de cet ouvrage sente moins la charogne en phase accélérée de liquéfaction que l'informe pourriture que François Meyronnis, très piètre taxidermiste, a voulu nous faire prendre, récemment, pour un livre vivant.

Mes remerciements à YB, qui m'a le premier indiqué de quel endroit provenait la mauvaise odeur.

Adendum du 12 novembre avec une réponse, pour le moins rapide, de Grasset (en la personne de M. Christophe Bataille; je me suis permis dans son texte de rétablir quelques majuscules, par exemple au nom de l'éditeur, et d'amender la ponctuation). Amusons-nous du fait que Christophe Bataille reconnaisse finalement des influences... partagées alors qu'il insinue, d'entrée de jeu, que j'insinue !

«Monsieur, nous avons reçu votre mail, et le lien qui l'accompagne; contrairement à ce que vous insinuez, la couverture du livre de Bernard-Henri Lévy n'est pas inspirée de votre propre ouvrage, paru fin août (selon ce qu'indique electre.com); notre couverture est dans la lignée de plusieurs couvertures élaborées par Grasset - dont Qui a tué Daniel Pearl ?, du même auteur; or, cet ouvrage publié par les éditions Grasset est bien antérieur au vôtre... vous voyez que les influences sont très partagées.
En vous remerciant de l'attention que vous portez à nos livres.»

06/11/2007

De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis (plus que jamais) perdu dans le labyrinthe du Consortium

Crédits photographiques :Matthias Schrader (AP Photo).

Lire la suite

05/11/2007

L’humanisme classique de Michel Desgranges ou l’actualité des Belles Lettres, par Francis Moury

Giovanni Bellini, Portrait d'un humaniste, 1475-80

«La tendance générale de ces intellectuels, en marge de la vie comme les Cyniques ou les premiers Stoïciens, ou soucieux de préparer une autre vie, comme les fils de Pythagore ou de Platon, elle est fort bien marquée dans ce court dialogue, plus dense que les longues dissertations :
- Marié, pourrai-je philosopher ? demande un jeune homme à Platon qui répond :
- Incapable de te sauver seul, tu voudrais sauver une femme sur tes épaules ?
Le célibat, aux temps classiques, paraissait la meilleure solution, pour un «clerc» désireux de privilégier la vie de l’esprit, de se consacrer à la méditation. Mais dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, les positions ont nettement changé, du moins dans le monde païen.»
Félix Buffière, Éros adolescent – La pédérastie dans la Grèce antique, Livre III Éros chez les philosophes : apologies, condamnations, § 29, 3 (Les Belles Lettres, coll. Études anciennes, série grecque volume n°132, 1980, réimpression 2007), p. 503.

Lire la suite

30/10/2007

De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis (toujours) perdu dans le labyrinthe du Consortium

Crédits photographiques : Matthias Schrader (AP Photo).

Lire la suite

25/10/2007

De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis (encore) perdu dans le labyrinthe du Consortium

Crédits photographiques : Christof Stache (AFP/Getty Images).

Lire la suite

23/10/2007

Artefact, de Maurice G. Dantec : quand le meilleur s’allie au pire, par Germain Souchet

Crédits photographiques : Chip Somodevilla (Getty Images).

Lire la suite

21/10/2007

De la masturbation considérée comme un des beaux-arts : François Meyronnis perdu dans le labyrinthe du Consortium

Crédits photographiques : Michael Dalder (Reuters).

Lire la suite

18/10/2007

Amende honorable de Julien Capron

Crédits photographiques : Warrick Page (Getty Images).

Lire la suite

15/10/2007

Une rentrée littéraire idéale

«Nous ne savons ni bâtir ni sculpter ni peindre, notre musique est une abomination, et c’est pourquoi nous restaurons les monuments anciens au lieu de les détruire et c’est pourquoi nous nous rendons conservateurs de tous les styles, double aveu d’impuissance»,
Albert Caraco, Bréviaire du chaos (L’Age d’Homme, coll. Le Bruit du Temps, 1982), p. 53.


Non mes chers lecteurs, cette photographie d'une vitrine de librairie n'est absolument pas truquée.
Vous avez bien cherché, fébrilement, les prénoms et noms de Yannick Haenel, François Meyronnis, Éric Reinhardt, Charles Dantzig, Philippe Forest, Marie Darrieussecq ou encore Amélie Nothomb.
Vous les avez bien cherchés et ne les avez point trouvés. Normal, ils n'y sont pas.
Vous avez bel et bien lu, en revanche, vous demandant si l'on vous jouait quelque plaisanterie, les noms de McCarthy, Celan, Sábato, Bernanos, Maistre ou encore Kierkegaard.
Aucun malfaisant génie de l'informatique n'a pris le contrôle de votre ordinateur, projetant sur votre écran le visible témoignage de sa folie. La preuve ci-dessous, en agrandissement je vous prie.

01d4fa3ad13e6db55f6eca4adb1f1efa.jpg

Tout de même, cette photographie a beau ne pas avoir été truquée (malgré la présence de quelques évidentes fautes de goût, comme le livre survendu de Yasmina Reza, que l'on devine heureusement caché par Paul Celan), vous vous doutez bien qu'elle eût été presque rigoureusement impossible à prendre en France, pour d'évidentes raisons de pression économique mais aussi de crasse ignorance et de plus en plus nette propension de mes amis libraires à suivre le mouvement du troupeau de moutons...
Il nous faut donc des piles entières de Reza et, dans quelques jours si nous survivons à l'angoissante attente, de Philippe Sollers, que j'ai surnommé naguère le Doge de la bêtise.
Sollers justement. Si j'avais l'esprit joueur, j'aurais pu offrir une collection complète, dûment dédicacée de tous les livres de Philippe Sollers (autant traduire cette phrase hermétique par une expression plus claire : une véritable petite fortune !) au premier de mes lecteurs qui m'eût donné la ville et le pays où ce cliché, je le répète absolument authentique, a été pris.
Assez curieusement, vous noterez que mon livre est celui qui s'est laissé, de loin, le plus difficilement photographier, comme s'il était celui qui réfléchissait le plus la lumière extérieure...
Il faut s'en approcher, et encore, suivant une oblique qui, selon Alain, était la marque (signum diaboli) évidente du démon, pour qu'il cesse d'être lumineux; bien sûr, je précise ce point pour les grincheux, j'ai écrit ces mots sans la moindre trace de prétention ironique.

61deb894b1d12ef9c1d2979f4257be34.jpg

Cette étrange bizarrerie à mettre sur le compte d'un livre pour le moins ténébreux m'a plongé dans une joyeuse méditation.
La réponse à notre petite devinette se cache derrière ce lien.

Lire la suite

12/10/2007

Phallus farfelus, par René Pommier

Photographie : Carl Court (AFP/Getty Images).

Lire la suite

04/10/2007

Charles Du Bos l'irréprochable ?

Crédits photographiques : Oded Balilty (Associated Press).


Lire la suite

30/09/2007

Richard Millet le dernier homme : sur Désenchantement de la littérature

Crédits photographiques : Uwe Zucchi (AFP/Getty Images).

Lire la suite

29/09/2007

La horde des contresens, par Jean-Baptiste Morizot

Crédits photographiques : Gerd Ludwig (INSTITUTE).

Lire la suite

28/09/2007

Baraliptons : Philippe Barthelet au secours de la langue française

Baraliptons de Philippe Barthelet
«Après avoir bien ergoté pro et contra, feut conclud en baralipton que...»
Rabelais, Gargantua, I, 17. Photographie : spécimen de Baralipton maculosa.


6a4abde0b566ab82b77ee1ac2f86d6c8.gifIl ne suffit pas de clamer que le français est de plus en plus mal servi, même s'il est certain qu'il l'est, par des imbéciles qui ne savent le parler ni l'écrire. Il faut aussi en illustrer la beauté, comme l'a fait Philippe Barthelet dans ses précieux et impeccables baraliptons, aussi concis que tranchants. Tout exercice vit de ses contraintes : celui auquel Barthelet s'est livré semble avoir tiré merveilleusement parti de sa volonté de faire bref, de sa haine du bavardage et de l'épanchement. Laurent Schang doit encore se souvenir de quelle peu amène façon l'intéressé répondit à ses questions il est vrai quelque peu journalistiques, donc sottes.

Lire la suite

20/09/2007

Synesthésies

Gustave Doré, illustration pour l'Enfer de Dante, chant 5

«Le souffle impétueux de l'éternel orage
Emportait les esprits comme au gré de sa rage,
Les roulant, les heurtant avec ses tourbillons.»
Dante, L'Enfer, Chant 5, second cercle, les voluptueux emportés dans un éternel ouragan (traduction de Louis Ratisbonne).


L'histoire des représentations picturales de certains personnages et scènes littéraires célèbres, dont la célébrité même s'est trouvée accrue par cette débauche d'images est proprement immense. Vieille de plusieurs siècles, ayant fasciné des générations d'artistes ou de badauds, consubstantielle à l'histoire de l'Occident et à son triomphe planétaire, nous assistons à sa fin, du moins à son éclipse, comme Martin Buber pouvait évoquer l'éclipse de Dieu.
Une éclipse de l'image postérieure à celle de Dieu (1), alors même que l'image universelle paraît avoir envahi chaque micron resté scandaleusement vierge, férocement iconoclaste de nos vies ? La proposition fera immanquablement sourire. Et pourtant, je persiste à penser que la grande tradition picturale se nourrissant des images inventées par les écrivains touche à sa fin, semble s'étioler misérablement. Que l'on me signale, ainsi, bien sûr pour me contredire, quelque roman, quelque personnage de roman, quelque scène marquante récents qui aient inspiré un peintre d'importance (ce qui peut s'acheter), voire de talent (ce qui est une denrée moins monnayable). De tels exemples ne viennent pas immédiatement à l'esprit et ils restent de toute façon risiblement peu nombreux.
La littérature française, à mesure qu'elle devient naine et commente sans fatigue sa drastique transformation, ne nourrit plus aucun imaginaire : rapetissant ainsi jusqu'à nous contraindre à utiliser très prochainement le microscope à balayage électronique, elle est tout juste bonne à faire germer quelques grossières, pataudes, affreuses, elles-mêmes microscopiques images (malgré la vulgarité de leurs effets spéciaux, ces images sont déjà oubliées avant que d'avoir été vues) dans la cervelle réduite d'un Matthieu Kassovitz et cela donne : Babylon AD, dans celle d'un Enki Bilal, considéré par nos petits journalistes parisiens comme la plus évidente réincarnation de Léonard de Vinci, et cela donne le pitoyable et très périssable navet intitulé Immortel.

Lire la suite

18/09/2007

Itinéraire de la foudre : Dominique de Roux en sa correspondance

Crédits photographiques : Jason Hawkes.


Lire la suite

16/09/2007

Le français en capilotade, par René Pommier

Crédits photographiques : Muhammed Muheisen (Associated Press).

Lire la suite

12/09/2007

Le Faulkner délavé de Pierre Bergounioux

Crédits photographiques : Ivan Alvarado (Reuters).

Lire la suite

11/09/2007

The Racing Rats

Crédits photographiques : Rodrigo Abd (Associated Press).

Lire la suite

Lien permanent | Tags : littérature, t. s. eliot, seamus heaney | |  Imprimer